Commentaires

Un livre que j'ai lu il y a très longtemps mais qui m'avait marqué par le thème, rarement utilisé à cette époque, l'histoire de ces adolescents surdoués, confronté a la vie réelle qui se frotte à la violence et les réactions que celle ci peut engendrer, une réflexion sur le futur que l'on peut créer et les conséquences; on frémit devant ce qui pourrait nous arriver si nous ne pouvons maitriser nos "enfants rois". A lire.

Le stylé d'écriture est très léger, propre au roman jeunesse. Le vocabulaire y est tantôt très scientifique, tantôt très familier. Attention, quand je dis familier, je ne parle pas de ces nouveaux pseudo-roman jeunesse qui emplois des "wesh" et des "zi-vas" à toutes les sauces sans en comprendre le sens ! Là je parle d'un vocabulaire (parfois un peu daté, c'est vrai) qui est naturel et utilisé intelligemment.

Quelque chose qui m'a marqué avec ce livre : l'aisance qu'à l'auteur à jouer avec le discourt direct et indirect. Ça n'a l'air de rien dit comme ça, mais je vous jure que voir dans une conversion autant de changement dans la forme du discourt, le tout pour soutenir une ambiance sous-jacente, n'est vraiment pas commun !

Surtout, ce roman jongle entre les temps du récit (passé simple/imparfait) et le présent, alternant dans un pur effet de style qui donne à certains passages de réflexions un aspect presque mystique... c'est percutant.

J'ai trouvé avec ce roman de très beaux points de vue intelligemment narrés : des PoV de jeunes qui regardent le monde avec un regard différent... tout ce que j'aime :3

Mais surtout le roman se pose en représentation de l'adolescence, et c'est en cela qu'il est très intéressant. Je me souviens d'un passage du livre qui exprime tout à fait cela : "Il appelait ça la "fièvre sombre de l'adolescence". D'après lui, elle se caractérise par une colère ou le dégoût. Avec deux solutions possibles : ou bien on se tue ou bien on rêve de détruire le monde entier, parce qu'il est complètement pourri et qu'il n'y a vraiment plus rien à en espérer." Et c'est complétement ça ! Lorsque les sept sont agressés alors qu'ils viennent de se trouver, c'est là qu'ils découvrent toute la cruauté et l'imperfection du monde. Ils sont alors pris de colère et de dégoûts et vont vouloir détruire le monde établi (représenté par la société de Jimbo Farrar) Et (sans spoil) la fin se termine, en quelque sorte, par leur passage à l'âge adulte.

L'intrigue général est bien ficelé et les explications des différents "coups-montés" sont assez crédible. Mais, surtout, toutes les scènes "horribles" sont racontés dans un style froid, presque calculateur, sans réelle émotion. Le résultat ? Ça prend aux tripes.

Mais ne vous attendez pas à une critique de la société : ici, c'est simplement l'adolescence qui est mise en scène. Mais si la haine des sept envers le monde est au centre de l'intrigue, elle ne donnera lieux sur aucune critique ni remise en cause fondée... Non, c'est un simple sentiment de haine, avec une simple envie de destruction.

Ensuite, on peut dire que la vision de l'intelligence ici décrite correspond parfaitement aux critères que veut lui imposer notre société : uniquement déterminé par le QI, l'intelligence est ce qui permet de "jouer" au mieux avec les règle de notre société. On ne trouve ici nulle trace intelligence artistique ou philosophique, non : les plus intelligents sont ceux qui ont réussit dans notre société (les grand patrons, les cadres) Une vision de intelligence que j'ai du mal à supporter et que je trouve bien faussé... Même si, encore une fois, cela se justifie pour le scénario, car ce qui rend les sept dangereux c'est justement cette capacité à jouer avec les règles du monde.

Dans un registre moindre, je peux avouer avoir parfois eu du mal à déterminer le personnage prenant la parole. Ce n'est pas souvent précisé, et on s'embrouille rapidement si on y fait pas gaffe.

Les scènes de sexualité m'ont laissé dubitatif, car je les trouve dispensable. Certes, le sujet de l'adolescence doit aussi évoquer cela, mais ce qui me gêne est que cela est fait à travers le seul personnage féminin des sept, tandis qu'aucun des six autres ne montrera d'envie de ce genre... honnêtement, ça fait un peu érotisme à deux sous --' Quitte à traiter le sujet de la sexualité naissante, l'auteur aurait pu le faire avec chacun des sept, au lieu de le faire seulement avec le personnage féminin qui, du coup, ne semble exister que pour apporter de l'érotisme à l'histoire dans des visions assez stéréotypés et digne des fantasmes masculins, ce qui est vraiment dommage.

Au final : Intéressant, autant sur le plan narratif que symbolique. Un récit plutôt bien construit dont les qualités et les défauts ne dépendent presque que de son parti-pris adolescent. Il faut cependant le prendre avec un peu recul si on veut éviter de tomber dans une vision du monde utopique et préformatée, surtout à un jeune âge.

Comme représentation de l'adolescence et de ses contradictions, je pense qu'il peut apporter beaucoup à un jeune lecteur. Un livre que je regrette de ne pas avoir eu entre les mains il y a deux ou trois ans...

très bon livre qui m'a filer la chaire de poule mais que j'ai malgré tout adorer.

Un livre que j'ai lu il y a + de 15 ans. Je n'en ai aucun souvenir en dehors du fait que je l'avais adoré du haut de mes 17 ans. A relire très rapidement.

J'ai du le lire pour les cours de français j'avais aimé le concept

un livre qui nous poussent à nous interrogé, sur la sacralisation des génies dans nos sociétés . des petits génies deviennent de vrais monstre après un traumatisme collectif . bien écrie, bonne histoire , un bon livre .

J'ai absolument adoré ! L'histoire était captivante, les personnages plutôt attachants, chacun différent à leur manière. Le thème était bien trouvé et super bien mené. L'idée des génies est assez simple au début, mais l'auteur a réussi à en faire un scénario un minimum complexe pour en devenir fascinant. L'ambiance générale est sombre, poignante, et concordait parfaitement avec l'histoire et le style d'écriture se laissait lire facilement.

J'ai lu ce roman, je l'ai trouvé prenant ! Je le conseille vivement !

Trés bien construit, du rythme, du suspense et des rebondissements ... Le tout baigne dans une ambiance fantastique, un gout de société à bout de souffle qui semble pouvoir tout controler, et pourtant ...

Thriller écrit dans le début des années 80 qui fut novateur pour l’époque.

Le lire trente après ne relève cependant pas du défis, mais il faut se remettre dans le contexte : balbutiement de l’informatique, les ordinateurs sont énormes, début des fraudes interbancaires via l’informatique…

C’est l’époque de 2001 l’odyssée de l’espace où les ordinateurs sont doués de paroles, ont une conscience, réfléchissent à haute voix, où ils sont personnifiés. Le héros du roman, Jimbo a nommé l’ordinateur Fozzy et il est hors de question de s’adresser à lui comme à une machine. Jimbo considère Fozzy comme une personne humaine. Il se confit à elle, ce qui entrainera certains problèmes…

Le suspense est insoutenable tout au long du roman. Jimbo suit l’itinéraire de 7 enfants surdoués qui ne se rencontreront qu’à l’âge de 15 ans. Et sans que personne ne s’en rende compte. Les Sept sont machiavéliques : ils volent impunément des millions de dollars sans laisser de trace, ils tuent sans laisser de trace… Jimbo qui n’a jamais voulu cela va tenter d’être encore plus machiavélique qu’eux afin de les arrêter. Réussira-t-il ? Vous le saurez en lisant ce roman que l’on ne peut lâcher.

J’essaierai de voir l’adaptation (the prodigies) quand il sortira en DVD. L’affiche du film m’interpelle car la scène qui y est représentée de correspond pas à une scène du livre… D’où ma curiosité…

Conclusion : même si ce n’est pas un coup de cœur, « La Nuit des