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Quark edit bisquitis. Ou quelque chose du genre.

- Qua redit nescitis, dit Gideon.

Bon, je n’en étais pas si loin.

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" -Les autres ne peuvent pas me voir, me confia le petit esprit.

-Je sais, dis-je. Je m'appelle Gwendolyn? Et toi ?

-Pour toi, ce sera toujours le docteur White, répondit le docteur White.

-Je m'appelle Robert, me chuchota l'esprit.

-C'est un très beau nom, dis-je.

-Merci, approuva le docteur White. En revanche, toi tu as de très belles veines."

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Gideon regarda sa montre .

-Il nous reste encore du temps.

-Alors , il faudrait en faire quelque chose , dis-je en riant . Tu ne voudrais pas te confesser , mon fils ?

ça m'était sorti comme ça et , au même instant , j'eus une vision globale de la situation . Je me trouvais avec Mr Gideon alias Sale-Type , dans un confessionnal du siècle avant-dernier, en train de flirter comme pas deux! Ciel! Pourquoi Lesli ne m'avait-elle pas fourni un classeur plein d'indication?

-D'accord, mais seulement si tu me révèles aussi tes péchés !

-ça te plairait, hein ?

Je me dépêchai de changer de sujet. On abordait là un terrain glissant

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Je cherchai une cachette, mais la pièce était sobrement meublée. Il y avait une sorte de canapé sur des pieds arqués dorés, un bureau, des chaises rembourrées, rien derrière quoi se dissimuler à moins d'avoir la taille d'une souris. Je n'avais plus qu'à trouver refuge derrière l'un des rideaux dorés qui tombaient jusqu'au sol... pas vraiment le genre de cache originale. Mais pour l'instant, personne ne me cherchait non plus

Dehors, dans le couloir, des voix se firent entendre.

- Où tu vas ? Demanda une voix d'homme, d'un ton plutôt furieux.

- N'importe où ! loin de toi ! répondit une autre voix.

C'était celle d'une jeune fille... d'une jeune fille en pleurs, plus exactement. A ma grande frayeur, elle entra dans la pièce en courant. Et le type à ses trousses. J'aperçus leurs ombres flottantes à travers le rideau.

Ah, évidemment ! Parmi toutes les salles disponibles à l'étage, il fallait justement qu'ils choisissent la mienne !

- Laisse moi tranquille ! Dit la fille.

- Il n'en est pas question, fit l'homme. Chaque fois que je te laisse seule, tu en profites pour faire n'importe quoi.

- Va-t'en ! Répéta la fille.

- Non, je ne m'en irai pas. Ecoute, je suis désolé pour ce qui s'est passé. Je n'aurais pas dû le tolérer.

- Mais tu l'as fait ! Parce que tu n'avais d'yeux que pour elle !

L'homme rit doucement.

- Tu es jalouse !

- Ça te plairait, hein ?

Eh bien, super ! Deux amoureux en bisbille ! Ça pouvait durer. J'aurais le temps de m'encroûter derrière ce rideau avant de revenir dans le présent et de me trouver face à Mrs Counter en plein cours d'anglais. Je pourrais peut-être lui expliquer que j'avais participé à une expérience de physique. Ou que j'avais été là tout le temps, sans qu'elle me remarque.

- Le comte va se demander où nous sommes passés, dit l'homme.

- Il n'a qu'à envoyer à nos trousses son frère d'âme transylvanien, ton comte. En fait, il n'est même pas comte. Son titre est aussi faux que les joues roses de cette... Comment c'était déjà son nom ?

Dans sa colère, la fille n'arrêtait pas de renifler.

Tout ça m'avait un air connu. Bien connu, même. Je risquai discrètement un oeil derrière le rideau. Ils se trouvaient de profil juste devant la porte. La fille était vraiment une fille et elle portait une robe fantastique, de soie bleu nuit et de brocart brodé, dont le bas était si large que ça devait être coton de passer par une porte normale avec ça. Elle avait des cheveux blanc neige, qui formaient une montagne étrange sur sa tête et retombaient en boucles sur ses épaules. Ce ne pouvait être qu'une perruque. L'homme avait aussi les cheveux blancs, retenus sur la nuque par un ruban. Malgré leurs cheveux de vieux, ils paraissaient très jeunes, et très beaux aussi, surtout l'homme. En fait, c'était plutôt un jeune homme, dans les dix-huit ou dix-neuf ans, peut-être. D'une allure à couper le souffle. Un parfait profil de mâle, je dirais. Pour le voir encore mieux, je me penchai beaucoup plus que je ne le voulais.

- J'ai déjà oublié son nom, dit le garçon en continuant à rire.

- Menteur !

- Le comte ne peut rien au comportement de Rakoczy, dit le garçon, redevenu tout à fait sérieux. Il va certainement le punir. On ne te demande pas d'apprécier le comte, tu dois seulement le respecter.

La fille émit un reniflement de mépris et elle me sembla de nouveau étrangement familière.

- Je ne dois rien du tout, dit-elle en se tournant brusquement vers la fenêtre.

C'est-à-dire vers moi ! Au moment de plonger derrière le rideau, je me figeai sur place.

C'était impossible !

La fille avait mon visage. Je jetai un regard dans mes propres yeux effrayés !

La fille parut tout aussi stupéfaite que moi, mais elle se remit rapidement de sa frayeur. Elle fit un geste de la main sans équivoque.

Cache-toi ! Disparais !

Oppressée, je rentrai la tête derrière le rideau. Qui était-ce ? Une telle ressemblance, ce n'était pas possible. Il fallait jeter de nouveau un oeil.

- Qui est-ce ? dit le garçon.

- Rien ! répondit la fille.

Est-ce que ce n'était pas ma voix aussi ?

- A la fenêtre.

- Il n'y a rien !

- Et si c'était quelqu'un derrière le rideau, qui nous esp...

La phrase se termina dans un son de surprise. Puis soudain le silence. Que s'était-il encore passé ?

Sans réfléchir, je poussai le rideau sur le côté. La fille qui me ressemblait pressait ses lèvres sur celles du jeune homme. D'abord il se laissa faire, puis il lui enlaça la taille et l'attira vers lui. La fille fermait les yeux.

D'un coup, des tas de papillons se mirent à danser dans mon ventre. C'était étrange de se regarder soi-même en train d'embrasser. En fait, je ne me débrouillais pas si mal. Il était clair que la fille n'embrassait le garçon que pour le détourner de moi. C'était gentil de sa part, mais pourquoi faisait-elle ça ? Et comment passer près d'eux sans me faire remarquer ?

Dans mon ventre, les papillons se muèrent en oiseaux voletants, et l'image du couple enlacé s'estompa à mes yeux. Et puis, je me retrouvai brutalement dans la classe des sixième.

Silence parfait.

Je m'attendais à des cris horrifiés des élèves et peut-être même à voir Mrs Counter tourner de l'oeil. Mais la salle était vide. Je soupirai de soulagement. Cette fois-là, au moins, j'avais eu de la chance. Je me laissai tomber sur une chaise et posai ma tête sur le pupitre. Pour l'instant, ce que j'avais vécu dépassait mon entendement. Cette fille, ce joli garçon, le baiser...

La fille faisait plus que me ressembler.

La fille, c'était moi.

Aucune erreur possible. Je m'étais parfaitement reconnue à la cicatrice sur la tempe en forme de demi-lune, dont tante Glenda avait toujours dit que c'était ma "drôle de petite banane".

Une telle ressemblance, ça ne pouvait pas exister.

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La limousine était devant la porte. Mon coeur se mit à battre un peu plus fort.

Le souvenir de la soirée précédente me troublait encore.

- Wouahhh ! Qu’est-ce que c’est que cette caisse ? s’exclama Gordon avec un petit sifflet d’admiration. Alors c’est peut- être vrai ce qu’on raconte : il paraît que Madonna a mis sa fille dans notre école... incognito, of course, et sous un faux nom.

- Sûr, dit Leslie en clignant des yeux au soleil. C’est pour ça qu’on vient la chercher en limousine. Pour que personne ne la remarque...

La limousine avait été repérée par d’autres élèves. Cynthia et sa copine Sarah se tenaient aussi dans l’escalier, les yeux écarquillés. Elles ne regardaient pas la voiture, mais un peu plus loin vers la droite.

- Et moi qui pensais que cette affreuse bûcheuse se fichait pas mal des garçons, dit Sarah. Surtout de ce genre de modèle de luxe.

- C’est peut-être son cousin, avança Cynthia. Ou son frère.

J’agrippai Leslie par le bras. Gideon était là, dans notre cour, plus cool tu meurs, en jean et tee-shirt. Et il parlait avec Charlotte.

Leslie comprit tout de suite.

- Ben, je croyais qu’il avait les cheveux longs, me dit-elle sur un ton réprobateur.

- Ils sont longs, non ?

- Mi-longs, précisa Leslie. Ça fait toute la différence. Super cool !

- Il est pédé, Je parie cinquante livres qu’il est pédé, lança Gordon.

Il appuya son bras sur mon épaule pour pouvoir mieux voir entre Cynthia et moi.

- Oh, mon Dieu, il la touche, s’affola Cynthia. Il lui prend la main !

Le sourire de Charlotte se devinait d’ici. Elle ne souriait pas souvent (mis à part son sourire à la Mona Lisa), mais quand elle le faisait, elle était ravissante.

Avec une petite fossette au coin de la bouche. Gideon devait la voir aussi et il ne la trouvait très certainement pas du tout banale.

- Il lui caresse la joue !

Oh, mon Dieu. Vraiment ! Je ne pouvais plus ignorer le pincement au coeur que je ressentais.

- Et maintenant il l’embrasse !

Nous retînmes toutes notre souffle. On avait véritablement l’impression que Gideon allait embrasser Charlotte.

- Mais seulement sur la joue, dit Cynthia, soulagée. C’est tout de même son cousin. Gwenny, s’il te plaît, n’est-ce pas que c’est son cousin ? !

- Non, dis-je. Ils n’ont aucun lien de parenté.

- Et il n’est pas homo non plus, ajouta Leslie.

- Tu paries quoi ? T’as qu’à regarder sa chevalière !

Charlotte fit encore un grand sourire à Gideon et partit d’un pas léger. Sa mauvaise humeur s’était visiblement envolée.

Gideon se retourna vers nous. Je me doutais bien du spectacle que nous lui offrions : quatre filles et Gordon en train de le regarder en gloussant.

Des filles de ton genre, j’en connais.

Pile poil ce qu’il pensait. Bravo.

- Gwendolyn, cria Gideon. Te voilà enfin !

Cynthia, Sarah et Gordon s’arrêtèrent de respirer en même temps. Moi aussi, pour être honnête. Leslie fut la seule à rester zen. Elle me poussa légèrement en avant.

- Presse-toi un peu. Ta limousine t’attend.

En descendant l’escalier, je sentais les regards des trois autres dans mon dos.

Ils étaient sans doute tous restés bouche bée. Gordon surtout.

- Salut, dis-je à Gideon.

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- Prête pour la nouvelle aventure, princesse ?

- Prête, si tu es prêt, dit-elle doucement

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" Quand il me regarde avec ses grands yeux bruns, j'ai envie de lui donner des noisettes ", disait-elle. Elle en arrivait même à appeler " Mr Whitman " les écureuils envahissants du parc. Sa finissait par devenir contagieux et, quand un écureuil sautillait vers nous, il m'arrivait de dire : " Oh, regarde là-bas, ce petit Whitman grassouillet, comme il est mignon ! "

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Opale et Ambre le premier couple,

Agate chante en Si, l'avatar du loup,

Duo - solutio ! - avec Aigue-marine.

Suivent puissament Emeraude et Citrine, les jumelles cornalines du scorpion, et Jade, numéro huit, digestion.

En Mi majeur : Tournaline noire,

Saphir en Fa, brillant comme un phare.

Et presque en même temps le Diamant, quand onze et sept reconnut le lion.

Projectio ! Le temps est en cours,

Rubis est le début et la fin du pourtour.

Extrait des Ecrits secrets du comte de Saint-Germain

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-T'es jaloux, voila tout, dit Cynthia.

-Jaloux, moi ? De cette mauviette ?

-Oui, parfaitement ! Parce que Mr Whitman est tout simplement l'hétéro le plus beau, le plus viril, le plus intelligent alive. Et parce qu'à côté de lui, tu n'es qu'un minable petit garçon stupide.

-Merci pour le compliment, dit Mr Whitman.

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Je tâtai ma coiffure en échafaudage, elle s’était probablement défaite pendant le voyage.

— Elle est au poil, commenta Gideon avec un léger sourire.

Qu’est-ce que ça voulait dire encore, ça ? Voulait-il absolument m’énerver ?

— Tu sais quoi ? Notre cuisinière s’appelle aussi Brompton, racontai-je pour cacher ma gêne.

— Oui, le monde est petit, dit Gideon.

Le laquais descendit l’escalier à toute vitesse, les basques volant au vent.

— Ces messieurs vous attendent, sir.

Nous le suivîmes au premier étage.

— Peut-il vraiment lire les pensées ? chuchotai-je.

— Le laquais ? chuchota Gideon en retour. J’espère que non. J’étais juste en train de me dire qu’il avait l’air d’une belette.

Était-ce là une pointe d’humour ? M. Ôtez-vous-de-là- j’effectue-une-mission-importante-de-voyage-dans-le-temps venait-il véritablement de risquer une plaisanterie ? Je m’empressai de sourire pour l’encourager.

— Pas le laquais, dis-je ensuite. Le comte.

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