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— Ce type aujourd’hui dans ton école, c’était ton ami ?

— Hein ? qui ça ?

Je le regardai, stupéfaite.

— Le type derrière toi qui a posé la main sur ton épaule, dit-il, d’un air faussement désintéressé.

— Tu veux dire Gordon Gelderman ? Ah, mon Dieu !

— S’il n’est pas ton ami,de quel droit te touche-t-il ?

— D’aucun.

À vrai dire, je ne m’en suis même pas aperçue. Parce que j’étais beaucoup trop occupée à regarder Gideon échanger des tendresses avec Charlotte. Rien que d’y penser, je sentis le rouge me monter aux joues. Il l’avait embrassée. Ou presque.

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_ Ce sont tes copines, là-haut? Je crois qu'il y en a une qui se sent mal.

Oh mon Dieu !

_ C'est Cynthia Dale, dis-je sans me retourner. Elle souffre d'un taux d'oestrogènes trop élevé. Si ça t'intéresse, je peux vous mettre en contact.

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- Tu as de nouveau parlé avec ce coin de mur, Gwendolyn. Je t’ai vue.

- Oui, c’est mon coin préféré, Gordon. Il est vexé quand je ne lui parle pas.

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Je cherchai une cachette, mais la pièce était sobrement meublée. Il y avait une sorte de canapé sur des pieds arqués dorés, un bureau, des chaises rembourrées, rien derrière quoi se dissimuler à moins d'avoir la taille d'une souris. Je n'avais plus qu'à trouver refuge derrière l'un des rideaux dorés qui tombaient jusqu'au sol... pas vraiment le genre de cache originale. Mais pour l'instant, personne ne me cherchait non plus

Dehors, dans le couloir, des voix se firent entendre.

- Où tu vas ? Demanda une voix d'homme, d'un ton plutôt furieux.

- N'importe où ! loin de toi ! répondit une autre voix.

C'était celle d'une jeune fille... d'une jeune fille en pleurs, plus exactement. A ma grande frayeur, elle entra dans la pièce en courant. Et le type à ses trousses. J'aperçus leurs ombres flottantes à travers le rideau.

Ah, évidemment ! Parmi toutes les salles disponibles à l'étage, il fallait justement qu'ils choisissent la mienne !

- Laisse moi tranquille ! Dit la fille.

- Il n'en est pas question, fit l'homme. Chaque fois que je te laisse seule, tu en profites pour faire n'importe quoi.

- Va-t'en ! Répéta la fille.

- Non, je ne m'en irai pas. Ecoute, je suis désolé pour ce qui s'est passé. Je n'aurais pas dû le tolérer.

- Mais tu l'as fait ! Parce que tu n'avais d'yeux que pour elle !

L'homme rit doucement.

- Tu es jalouse !

- Ça te plairait, hein ?

Eh bien, super ! Deux amoureux en bisbille ! Ça pouvait durer. J'aurais le temps de m'encroûter derrière ce rideau avant de revenir dans le présent et de me trouver face à Mrs Counter en plein cours d'anglais. Je pourrais peut-être lui expliquer que j'avais participé à une expérience de physique. Ou que j'avais été là tout le temps, sans qu'elle me remarque.

- Le comte va se demander où nous sommes passés, dit l'homme.

- Il n'a qu'à envoyer à nos trousses son frère d'âme transylvanien, ton comte. En fait, il n'est même pas comte. Son titre est aussi faux que les joues roses de cette... Comment c'était déjà son nom ?

Dans sa colère, la fille n'arrêtait pas de renifler.

Tout ça m'avait un air connu. Bien connu, même. Je risquai discrètement un oeil derrière le rideau. Ils se trouvaient de profil juste devant la porte. La fille était vraiment une fille et elle portait une robe fantastique, de soie bleu nuit et de brocart brodé, dont le bas était si large que ça devait être coton de passer par une porte normale avec ça. Elle avait des cheveux blanc neige, qui formaient une montagne étrange sur sa tête et retombaient en boucles sur ses épaules. Ce ne pouvait être qu'une perruque. L'homme avait aussi les cheveux blancs, retenus sur la nuque par un ruban. Malgré leurs cheveux de vieux, ils paraissaient très jeunes, et très beaux aussi, surtout l'homme. En fait, c'était plutôt un jeune homme, dans les dix-huit ou dix-neuf ans, peut-être. D'une allure à couper le souffle. Un parfait profil de mâle, je dirais. Pour le voir encore mieux, je me penchai beaucoup plus que je ne le voulais.

- J'ai déjà oublié son nom, dit le garçon en continuant à rire.

- Menteur !

- Le comte ne peut rien au comportement de Rakoczy, dit le garçon, redevenu tout à fait sérieux. Il va certainement le punir. On ne te demande pas d'apprécier le comte, tu dois seulement le respecter.

La fille émit un reniflement de mépris et elle me sembla de nouveau étrangement familière.

- Je ne dois rien du tout, dit-elle en se tournant brusquement vers la fenêtre.

C'est-à-dire vers moi ! Au moment de plonger derrière le rideau, je me figeai sur place.

C'était impossible !

La fille avait mon visage. Je jetai un regard dans mes propres yeux effrayés !

La fille parut tout aussi stupéfaite que moi, mais elle se remit rapidement de sa frayeur. Elle fit un geste de la main sans équivoque.

Cache-toi ! Disparais !

Oppressée, je rentrai la tête derrière le rideau. Qui était-ce ? Une telle ressemblance, ce n'était pas possible. Il fallait jeter de nouveau un oeil.

- Qui est-ce ? dit le garçon.

- Rien ! répondit la fille.

Est-ce que ce n'était pas ma voix aussi ?

- A la fenêtre.

- Il n'y a rien !

- Et si c'était quelqu'un derrière le rideau, qui nous esp...

La phrase se termina dans un son de surprise. Puis soudain le silence. Que s'était-il encore passé ?

Sans réfléchir, je poussai le rideau sur le côté. La fille qui me ressemblait pressait ses lèvres sur celles du jeune homme. D'abord il se laissa faire, puis il lui enlaça la taille et l'attira vers lui. La fille fermait les yeux.

D'un coup, des tas de papillons se mirent à danser dans mon ventre. C'était étrange de se regarder soi-même en train d'embrasser. En fait, je ne me débrouillais pas si mal. Il était clair que la fille n'embrassait le garçon que pour le détourner de moi. C'était gentil de sa part, mais pourquoi faisait-elle ça ? Et comment passer près d'eux sans me faire remarquer ?

Dans mon ventre, les papillons se muèrent en oiseaux voletants, et l'image du couple enlacé s'estompa à mes yeux. Et puis, je me retrouvai brutalement dans la classe des sixième.

Silence parfait.

Je m'attendais à des cris horrifiés des élèves et peut-être même à voir Mrs Counter tourner de l'oeil. Mais la salle était vide. Je soupirai de soulagement. Cette fois-là, au moins, j'avais eu de la chance. Je me laissai tomber sur une chaise et posai ma tête sur le pupitre. Pour l'instant, ce que j'avais vécu dépassait mon entendement. Cette fille, ce joli garçon, le baiser...

La fille faisait plus que me ressembler.

La fille, c'était moi.

Aucune erreur possible. Je m'étais parfaitement reconnue à la cicatrice sur la tempe en forme de demi-lune, dont tante Glenda avait toujours dit que c'était ma "drôle de petite banane".

Une telle ressemblance, ça ne pouvait pas exister.

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J’empoignai l’épée à deux mains et fonçai dans le tas en ignorant le regard horrifié de Gideon. Les hommes ne m’entendirent pas arriver ; ils ne remarquèrent ma présence que lorsque l’épée atteignit le dos du premier, à travers ses habits noirs, sans la moindre résistance et presque sans bruit. Un instant, je m’angoissai à la pensée d’avoir raté mon coup, d’avoir peut-être seulement atteint le vide entre le bras et le corps. Mais l’homme laissa tomber son épée dans un râle et s’effondra, comme un tronc d’arbre scié. Alors, je lâchai l’épée.

Oh, mon Dieu !

Gideon profita de la seconde d’effroi de son adversaire pour lui porter un coup qui le mit à terre.

- Tu es devenue folle ? me cria-t-il, tout en repoussant du pied l’épée de son agresseur, et en lui posant la pointe de sa lame sur la gorge.

D’un coup, l’homme perdit toute contenance.

- Je vous en prie... laissez-moi en vie, supplia-t-il.

Je me mis à claquer des dents.

Ce n’est pas possible. Je ne viens pas d’embrocher quelqu’un.

L’homme poussa un râle. L’autre n’allait pas tarder à pleurer.

- Qui êtes-vous et que nous voulez-vous ? s’enquit froidement Gideon.

- Nous ne faisons qu’obéir aux ordres. Je vous en prie !

- Qui vous envoie ?

Sous la pointe de l’épée, une goutte de sang perla à la gorge de l’homme.

Gideon serrait les lèvres, comme s’il avait du mal à maîtriser son arme.

- Je ne connais aucun nom, je le jure.

Le visage déformé par la peur commença à se brouiller, le vert du pré tournoya autour de moi et, presque soulagée, je fermai les yeux et me laissai entraîner par ce tourbillon.

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Mum se mordit les lèvres.

- J’avais toujours espéré que ce serait Charlotte...

- Mais c’est elle ! s’écria tante Glenda. Depuis deux jours, elle présente des symptômes manifestes. Ça peut se produire à tout instant. Peut-être que ça se passe juste en ce moment, tandis que nous perdons notre temps à écouter les histoires ahurissantes de ma petite soeur jalouse.

- Tu ferais pas mal de mettre ton cerveau en veilleuse pour changer, Glenda, dit Mum, d’une voix soudain lasse. Pourquoi inventerions-nous tout ça ? Qui, à part toi, voudrait spontanément exposer sa fille à ce genre de chose ?

- Je maintiens que...

Tante Glenda laissa en suspens ce qu’elle maintenait.

- On finira bien par voir qu’il ne s’agit là que d’une imposture, reprit-elle. Il y a déjà eu du sabotage et vous savez pertinemment où cela nous a conduits, Mr George. Maintenant, alors que nous touchons au but, nous ne pouvons plus nous permettre la moindre erreur.

- Je pense que la décision ne relève pas de nous, répondit Mr George. Si vous voulez bien me suivre, s’il vous plaît, Mrs Shepherd. Et toi aussi, Gwendolyn.

Puis il ajouta, après un petit rire :

- N’aie pas peur, les pseudo-scientifiques épris d’ésotérisme ne mordent pas, pas plus que les cachottiers fanatiques.

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- Et quel est donc ce secret derrière le secret ? demandais-je.

- Le secret des Douze se révélera quand les douze voyageurs seront collectés avec leur sang dans le chronographe, déclara solennellement Mr George. C'est pourquoi le Cercle doit être fermé. C'est la grande tâche que nous devons accomplir.

- Mais je suis la dernière des Douze ! Le Cercle devrait être complet avec moi !

- Oui, il le serait, dit le docteur White, si ta cousine Lucy n'avait pas eu l'idée, il y a dix-sept ans, de voler le chronographe.

- C'est Paul qui a volé le chronographe, protesta Lady Arista. Lucy a seulement...

Mr de Villiers leva la main.

- Oui, oui, disons simplement qu'ils l'ont volé ensemble. Deux enfants qui se sont laissé tromper...Cinq siècles de travail ont été anéantis. La mission a failli échouer et l'héritage du comte de Saint-Germain aurait été perdu à tout jamais.

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Ses yeux étaient fort sombres et son regard avait quelque chose de perçant qui me fit aussitôt penser aux paroles de ma mère.

Penser ! Surtout pas. Mais il fallait bien tout de même que mon cerveau eût quelque chose à faire, du coup je chantai God Save the Queen dans ma tête.

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Elle est le Rubis,la douxième, l'ultime voyageuse.

Avec elle le cercle est fermé et le secret révélé.

Un secret qui remonte à la nuit des temps.

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Malheureusement, il m'arrivait souvent ce genre de mésaventures. Rien que la semaine d'avant, mon morceau de pudding s'était échappé de son mule en alu pour atterrir deux mètres plus loin, dans les spaghettis à la carbonara d'un petit cinquième. Quelques jours plus tôt, j'avais renversé du jus de cerise, et du coup tout mes voisins de table paraissaient avoir la rougeole. Sans compter le nombre de fois où j'avais trempé ma cravate débile de mon uniforme dans la sauce, du jus de fruits ou du lait.

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