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- Mon amour! Sanglota Leith en me serrant dans ces bras. Résiste,résiste! Je t'en supplie, résiste! Ne me laisse pas!

- Elle va mourir, mon garçon, murmura Jeremiah.

[..]

-Je ne veux pas! Vous entendez ce que je dis? Ça ne se peut pas! Je ne survivrai pas sans elle!

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Il glissa un doigt sous mes lèvres pour examiner mes gencives, et me retourna pour regarder mon dos.

Je l’entendis émettre un rire nerveux. Il me fit faire volte-face et m’attrapa par les épaules.

— Il y a vraiment quelque chose qui cloche avec toi. Tu es la plus belle créature que je n’ai jamais vue, tu as gardé ton parfum d’humaine, tu es capable de sentir une odeur d’aussi loin qu’un garou, mais tu es incapable de sortir tes ailes et tes dents ! Mais d’où sors-tu, Hannah ? Tu vas finir par me rendre fou…

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— Salut ! dit-elle avec un sourire avenant. Tu étais dans ma promo l’année dernière, non ?

— Euh oui…, c’est ça.

— La vache, ce que tu as changé !

— Il paraît…

— Je m’appelle Jessica, je viens de Belgique.

— Moi, c’est Hannah, je suis française.

— Comme ma sœur !

J’avais perdu le fil.

— Française comme ta sœur ?

— Non ! Hannah, comme ma sœur !

Nous rîmes.

— C’est ton petit ami ? se renseigna-t-elle en levant le menton vers Darius.

— Non, mon meilleur ami.

— Il n’arrête pas de te regarder comme s’il avait peur que tu te sauves.

Je fus embarrassée.

— Il est très protecteur.

— Hum… je vois. Et lui, tu le connais ?

— Qui ça ?

— Le type, derrière toi, à l’opposé de ton meilleur ami. Lui, on dirait qu’il va te manger sur place. J’essayai de tourner la tête en catimini et scrutai le fond de salle. Leith me fixait avec insistance. Il était entouré de gens que je ne connaissais pas. Mon cœur fit une farandole endiablée.

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Darius s'arrêta devant un vieil arbre pourri et se tint droit comme un i. D’un ton solennel, il me dit :

— Dans ta peau d'ange noir, tu as hérité de talents exceptionnels. En plus de savoir voler et d'être immortelle, tu es extrêmement rapide, d'une force incroyable, même si tu es une faible femme, me taquina-t-il, et tes sens sont aiguisés comme jamais. Tu ne t'imagines pas à quel point tu as changé, Hannah. Tu es devenue l'un des êtres les plus mythiques au monde. Tu es un vampire de l'espèce la plus noble – un ange démoniaque.

Ma bouche était encore grande ouverte. Il sourit et glissa son doigt sous ma mâchoire pour la fermer.

— Déracine cet arbre.

— Je te demande pardon ?

Il fit un mouvement de tête en direction de l'arbre.

— Déracine-le.

— Tu es cinglé ! J’en suis incapable !

— Balivernes ! Déracine-le.

— Mais enfin, tu me prends pour un tractopelle ?

— Pousse-le ! Tu n'as jamais vu de films fantastiques ?

Son regard était rieur au possible.

— Euh… si.

— Et bien, dis-toi que c'est pareil !

Sans trop réfléchir, je me plaçai en face de l'arbre et déposai mes deux paumes sur le tronc. Je pris ma respiration et poussai. Je crachai un cri de surprise et reculai en faisant un bond énorme lorsque j'entendis les racines craquer sous mes pieds.

— Nom d'un chien !

— Génial, hein ?

— Effrayant, oui !

Darius reprit son sérieux.

— Et ta force va se décupler au fur et à mesure que tu grandiras. Là, tu pousses un arbre desséché, mais dans quelque temps, tu déracineras sans mal un bouleau dans la force de l'âge. Tu n'imagines pas tout ce que tu seras capable de réaliser… Tu seras de plus en plus rapide, de plus en plus habile, tu seras effrayante de perfection. Encore plus que tu ne l’es déjà, petite fille. (Il sourit) Il ne te faudra pas beaucoup de temps pour ça, crois-moi.

— Mais je ne serai jamais plus forte qu'un loup-garou…, pensai-je à voix haute.

Il hésita avant de répondre.

— Non, pas plus forte qu'un mâle. Qu'une femelle peut-être, mais il faut des années d'expérience pour ça. Minah était encore trop jeune et…

— Ok. Je ne veux plus parler de ça !

— Mais c'est toi qui…

Penser à Minah me faisait penser à Leith et je ne voulais pas penser à Leith ! Pourquoi ? Parce que les loups-garous sont les ennemis des vampires et je ne voulais pas me dire que j'étais devenue l'ennemie de Leith.

— J'aimerais marcher, maintenant. C'est possible ?

Décontenancé, mais patient, Darius me fit signe de le suivre sur un sentier qui menait en contrebas de la falaise. La pente était abrupte. En temps ordinaire, je serais tombée quinze fois, j'aurais peut-être même roulé jusqu'en bas. Mais maintenant, j'étais aussi agile qu'un chamois et parfois, j'avais l'étrange impression que mes pieds ne touchaient pas le sol tellement je me sentais légère dans mon corps.

Nous arrivâmes sur une petite crique de galets couleur acier.

— J'imagine que tu dois avoir beaucoup de questions à me poser ? demanda Darius.

— Oui.

— On s'assoit ?

Il me montra une série de rochers plats qui s'érigeaient hors de l'eau. La mer était calme et la roche complètement sèche, nous nous assîmes en silence.

Comme l'aurait fait n'importe quelle humaine, je retirai mes chaussures et glissai mes pieds dans l'eau. La mer du Nord était toujours glaciale, même l'été. Je m'attendais à pousser un cri de stupeur à cause du froid, mais ce fut tout le contraire...

— Ooooh ! Elle est… chaude !

Darius sourit.

— Non, elle ne l'est pas. C'est toi qui la ressens ainsi.

— Parce que j'ai le sang froid ?

Il acquiesça et je plongeai un moment dans le silence pour réfléchir à ce que j’allais lui demander.

— Dans combien de temps puis-je espérer revenir à la vie normale ?

— Tout dépend de ton aptitude à t'adapter, mais je dirais plusieurs semaines. Si tu le souhaites, tu pourras reprendre tes cours à la rentrée.

— Vraiment ?

— Oui, Hannah. Mais il va falloir que tu apprennes à ne pas désirer boire de sang humain, tout du moins, à résister.

Boire du sang humain ? Mais pour qui me prenait-il ?

— Ne fais pas cette tête, Hannah. Tu en auras envie, et plus tôt que tu ne le crois.

Je secouai énergiquement le menton.

— Tu te souviens d'il y a trois jours, lorsque tu t’es abreuvée au blaireau ?

— Non.

L'idée me fit frissonner de dégoût.

— Eh bien, tu en as bu.

— J’étais en transe ?

Il me toisa avec attention.

— Oui. Tu te souviens que tu as entendu Leith me parler ? s’assura-t-il prudemment.

Tristement, je hochai la tête. Un truc pareil ça ne s'oublie pas. J'ai cru mourir, à ce moment-là.

— Bien… Généralement, lorsqu'un jeune vampire goûte au sang animal pour la première fois, et c'est encore plus fort lorsqu'il s'agit de sang humain, son corps est très vite en manque. Ça ne tardera pas à t’arriver.

— Et si ce n’est pas le cas, c'est grave ?

— Non. Ça arrive parfois, chez les gens comme toi.

— Les gens comme moi ?

— Ceux transformés contre leur volonté. Mais tôt ou tard, ils y viennent. Pas le choix, Hannah, c’est ça ou… Hannah, tout va bien ?

Non, ça n'allait pas du tout. Un malaise me prenait. J'avais chaud et j’avais comme un sentiment d’oppression.

Que m'arrivait-il ? Une odeur capiteuse emplissait mes narines et me grisait totalement. Je sentais mes jambes fourmiller d'excitation et mon cœur s'accélérer sous le coup de l'adrénaline. Mais que…

Je sautai sur mes pieds. Darius m'imita prestement et me retint le bras. Je le repoussai avec violence.

Mon regard se vrilla vers la mer qu'on ne voyait presque pas à cause du brouillard.

J'avais envie de plonger dans l'eau. L'odeur venait de par là, au loin… il fallait que j'y aille. Je fis un bond en avant, coupée dans mon élan par Darius.

— Hannah, ça suffit !

Je tournai la tête vers lui et le fusillai du regard.

Je ne me contrôlais plus.

— L’odeur ! Cette odeur ! Je… Lâche-moi !

Darius attrapa mes deux bras et les colla brutalement derrière mon dos. Il me serra contre lui et m'empêcha de bouger. Je hurlais de rage, je grognais, parce qu’il était bien plus fort que moi. Il appuya sa main sur mon front et me tint la tête en arrière, tout contre lui, ce qui créa aussitôt en moi une rage sauvage. J’étais incapable de crier, l’envie presque vitale créant un bourdonnement infernal dans mes tempes et coupant tous mes moyens.

Je secouai la tête en tous sens pour tenter de neutraliser le mal de crâne épouvantable qui me terrassait et tombai à genoux.

— Chut… chut. Calme-toi, Hannah, susurra Darius en s’agenouillant, ça va passer. L'odeur va passer. Ne respire plus.

Il me tourna brusquement face à lui et prit mon visage dans ses mains.

— Regarde-moi, concentre-toi sur moi, sur mes yeux, sur ma voix. Chut… Tout va bien…

Un bref moment, je crus que ça allait mieux, parce que l'odeur s'était effectivement évaporée. Mais au lieu de me calmer, son absence me rendit folle de rage. J'essayai de me dégager avec puissance de l'étreinte de Darius. Il était trop fort, beaucoup trop pour moi. Alors, mes lèvres s'ourlèrent sur deux canines saillantes et, sans même savoir ce que je faisais, je les plantais avec rage dans son cou.

Darius ne bougea pas, il me laissa boire à grandes lampées, tandis que son sang courait dans le fond de ma bouche, le long de mon œsophage… Je me calmai quand il susurra mon prénom en caressant mes cheveux. Il repoussa alors doucement ma tête.

— C’est fini, chuchota-t-il.

J'ouvris la bouche et me reculai avec dégoût pour fixer les trous béants que j'avais laissés sur sa gorge. Ils disparurent presque aussitôt, laissant la peau de Darius intacte.

Le souffle court, la tête douloureuse, j'accrochai ses yeux. Ses iris étaient comme de l’argent liquide.

Du pouce, il retira les quelques gouttes de son sang qui perlaient sur mon menton.

— Même pendant la chasse, tu es divinement belle, argua-t-il. Tu vas être un prédateur redoutable, Hannah. Un vampire plus jeune que moi se serait laissé vider de son sang.

En respirant, il eut comme un spasme.

— Mon Dieu, tu es bien plus dangereuse que ce que j'aurais pu imaginer. »

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Comme s'il s'agissait de Darius - d'ailleurs, j'aurais vraiment aimé qu'il soit là à cet instant -, je me jetai dans ses bras.

D'abord, il parut gêné par cet élan d'affection et finalement, il me serra contre lui en tapotant de la main l'espace entre mes omoplates. Je me reculai, embarrassée. Grigore rit du nez.

- Ahhh...

- Quoi? hoquetai-je.

- Darius m'avait prévenu que tu étais très attachante. Casse-pieds, mais attachante.

Il réussit à me dérider sensiblement.

- Attachiante, peut-être? suggérai-je.

Il sourit.

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Je tournai la tête vers l'encadré de porte, Leith s'y tenait. Il s'avança lentement, dominant tout, illuminant tout, embaumant tout l'espace autour de lui.

La mâchoire de Darius craqua dans un bruit lugubre lorsque je fis un geste pour me lever. Pour le coup, je ne bougeai plus.

- Ne le laisse pas te rendre triste. Prends le contrôle. Et s'il te fait du mal, je le tue!

Après quoi, il se leva et quitta la salle en donnant un grand coup d'épaule à Leith.

A l'approche de Leith, je gardai les yeux hermétiquement fermés. Pour ne pas qu'ils flanchent et s'ourlent en montrant trop d'émotion, j'appuyai ma main dessus, cachant la moitié de mon visage. J'essayai de respirer régulièrement, mais je n'y parvins pas. Et à quoi bon? Leith n'était pas idiot, il savait très bien ce que j'étais en train d'endurer.

Pour la première fois depuis tous ces mois, je me détestais d'être encore aussi humaine, d'être aussi coulante d'émotivité.

Une chaise grinça sur le sol, mais pas celle immédiatement à côté de moi.

- Hannah...

Voilà des semaines et des semaines que je ne faisais qu'imaginer sa voix. Et là, je l'entendais, à moins d'un mètre de moi. Mes oreilles bourdonnèrent.

Les vampires ne sont pas supposés avoir mal au ventre, si? Eh bien, moi, j'avais mal au ventre. Mon estomac ne cessait de se tordre, comme tenaillé de toute part.

- Hannah, dit-il encore, si doucement que n'importe quel humain n'aurait pas entendu. Ça va être compliqué...

Sa voix avait tremblé imperceptiblement. Il se tut.

Doucement, je glissai mes doigts le long de mon visage. Mes mains retombèrent lourdement sur mes cuisses. Je me mordis les lèvres, fronçai les paupières et les rouvris lentement.

Le plus dur était à venir : soutenir son magnifique regard émeraude.

Je pris une profonde inspiration et tournait la tête vers lui, essayant de rester la plus digne possible.

Je manquai de m'étrangler dans un sanglot.

Pourquoi fallait-il qu'il soit si beau et si dévastateur? Pourquoi fallait-il qu'il me fasse encore autant d'effet? J'aurais voulu hurler.

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"_Ca va me manquer que tu ne reagisse plus aux intrusions.Je m'amusais bien,moi!

_Ben voyons !

_Embrasse-moi, m'intima-t-il soudain.

je haussais un sourcil,suspicieuse.

_Quoi ! se justifia-t-il, terriblement amusé .Je suis bien obligé d'exprimer mes ordres a voix haute puisque tu controle tes pensées, a present. Cela dit, tresor, il existe des gens sur qui ton habilité ne sera jamais longtemps efficace, m'avertit-il en approchant dangereusement ses lèvres des miennes.

_ah oui ? comme toi par exemple ?

_C'est ca murmura-t-il contre ma bouche.

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- Tu es nu.

- Quelle brillante déduction ! J'en reste sans voix, se moqua-t-il dans un demi-rire.

- Comment vas-tu faire pour rentrer chez toi dans cette tenue?

- Dans cette tenue ? Parce que tu vois une tenue quelque part a part la tienne? me railla-t-il.

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Il contourna le lit et s'allongea près de moi. Il veilla à ne pas trop me coller pour ne pas me donner chaud. Néanmoins, il me fit sensiblement basculer sur le côté et posa sa main sur ma tête pour caresser ma joue.

- Je me souviens de ce que j'ai ressenti lors de notre première rencontre à l'aéroport comme si c'était hier. Tu m'es tombée dans les bras et mon corps a tremblé d'un désir si violent que j'ai bien mis deux jours à m'en remettre. Ta mine échevelée, ton minois pétillant de taches de rousseur, ton expression ahurie... Dieu ce que je t'ai trouvée belle ! Je m'étais dit que si j'avais encore la chance de te rencontrer, je ne te lâcherais plus. Puis je t'ai revue sur ce bateau avec Davis. Tu m'as bouleversé au plus haut point sans que je ne puisse expliquer pourquoi. Dès lors, j'ai ressenti un besoin de toi totalement ingérable, ardent et urgent. Je te voulais sans même te connaître ! Tu as hanté toutes mes nuits, chacun de mes rêves, ne me laissant aucun répit, obnubilant toutes mes pensées. Et ce n'était que le début de longues insomnies.

J'écarquillai les yeux au maximum. Il ne m'en avait jamais parlé.

- Si tu savais ce que j'ai ressenti lors du Mor-aotrom : la manière dont mon sang s'est mis à pulser, bouillonner dans mes veines, juste avant que mes yeux ne s'expriment ; la crispation du moindre de mes muscles ; cette façon dont mon cœur a explosé de joie en même temps que la lumière jaillissait de mes prunelles. J'ai cru mourir d'envie de toi. Je me retenais de te prendre dans mes bras sauvagement afin de ne pas t'effrayer, je voulais t'inonder de baisers. Alors j'ai fui de ce balcon aussi vite que j'ai pu.

J'eus un long frisson.

- Tu as froid ? s'enquit-il.

Je clignai deux fois des paupières.

- J'ai eu si souvent peur de te perdre, Hannah. Je sais que cette crainte me rend insupportable. Je dois sans cesse me contrôler pour te laisser vivre comme tu l'entends alors que je voudrais tout diriger pour te protéger. Si je ne me retenais pas, je serais toujours collé à toi pour être certain que tu ne te casses pas la figure ou que tu ne risques pas de te faire mal.

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Personne ne nous séparera jamais. Je ne laisserai personne s'immiscer entre nous. Je te protégerai toujours. Nous sommes des âmes soeurs à jamais.

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