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Il était sur le point de partir, mais je le retins.

– Janco, que signifient ces symboles ?

Je lui montrai les signes gravés dans le manche du cran d’arrêt. Janco eut un sourire amusé.

– C'est le code de guerre qu’utilisait le roi pour envoyer des messages à ses troupes. Un code extrêmement difficile à déchiffrer. Certains membres de la garde s’en servent encore : les éclaireurs, par exemple.

– Oui, mais qu’est-ce que ça signifie ?

Son sourire s’agrandit.

– Ce serait trop facile, Elena. Je suis sûr que tu trouveras… au bout d’un moment.

Il éclata de rire.

– Reviens, Janco. J’ai envie de te donner un coup de pied.

– Ce serait avec grand plaisir, ma chère, dit-il en s’esquivant, mais je suis déjà en retard.

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– J’avais espéré renvoyer ce rat au donjon, se lamenta Margg. Tant qu’elle sera en liberté, elle représentera un danger.

Exaspérée, elle enfonça un doigt boudiné dans mon bras.

L'instant d’après, je tordais son bras derrière son dos. Elle poussa un cri de douleur tandis que je tirais sa main vers le haut, la forçant à se pencher en avant.

– Je ne suis pas un rat ! dis-je entre les dents. J’ai prouvé ma loyauté une fois pour toutes. Maintenant, j’aimerais que tu me fiches la paix. Fini d’inscrire des petits messages dans la poussière, de fouiner dans mes affaires. Fais attention : la prochaine fois, je te casse le bras.

Je la repoussai loin de moi, elle trébucha et s’écrasa sur le sol. Péniblement, elle se releva, visage en feu, bouche ouverte, prête à protester. Mais Valek s’interposa.

– Bien parlé, Elena. Margg, tu peux disposer.

La gouvernante referma la bouche avec un petit claquement, pivota sur ses talons et quitta la pièce.

– Elle n’est pas sympathique, dis-je.

– Non. C'est pour cela que je l’apprécie.

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A cette heure, les bains étaient déserts. Je glissai l’arme de Nix sous un tas de serviettes et me regardai dans la glace pour évaluer l’ampleur des dégâts. La balafre sur mon cou ne saignait plus, mais les profondes entailles sur mes paumes me semblaient nécessiter des soins. Mes yeux brillaient d’une lueur sauvage et inconnue. Je montrai les dents, exaltée. Je n’étais plus un rat, à présent.

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– Tu es Maren, n’est-ce pas ? demandai-je en haletant.

Cela faisait une semaine que je me joignais aux coureurs et, ce matin-là, j’avais réglé mon pas sur celui de Maren.

Elle me jeta un coup d’œil pénétrant. Ses cheveux blonds étaient tirés en queue-de-cheval. Ses larges épaules musclées contrastaient avec sa taille fine. Elle courait à grandes enjambées souples et rapides; je peinais à me maintenir à sa hauteur.

– Et toi, tu es la Gerbeuse, dit-elle.

Ce n’était pas une provocation gratuite ; elle attendait ma réaction avec intérêt. Si elle n’avait pas voulu discuter, elle n’aurait eu qu’à presser un peu le pas.

– J’ai entendu pire, dis-je.

– Qu’est-ce qui te pousse à faire ça ? demanda Maren.

– A faire quoi ?

– A courir jusqu’à ce que tu vomisses.

– On m’a demandé de faire cinq tours. Je n’aime pas décevoir.

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Nous restâmes tous trois dans un silence amical, à regarder le cortège disparaître.

– Nous voulions te remercier, Elena, dit Ari.

– Pourquoi ?

– Le Commandant nous a promus capitaines. Il a dit que tu avais fait un rapport favorable sur nous.

Surprise que le Commandant accordât un tel poids à mes déclarations, je gratifiai les deux soldats d’un sourire. Ils m’étaient de plus en plus sympathiques, ces deux-là : visiblement dévoués l’un à l’autre, liés par une amitié et une confiance à toute épreuve.

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– Tous les employés du château touchent un salaire ?

– Oui.

– Y compris le goûteur ?

– Non.

– Pourquoi pas ?

Je n’y avais pas songé avant que Valek n’aborde le sujet.

– Parce qu’il est payé d’avance. Quelle valeur accordes-tu à ta vie, Elena ?

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Même un rat a besoin d’amis. Jamais je n’avais éprouvé autant de sympathie pour ces petites créatures. Comme elles, je passais mon temps à courir, à regarder par-dessus mon épaule et à renifler des aliments empoisonnés.

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Il m’examina comme si j’étais un morceau de viande, et qu’il se demandait quelle partie conviendrait le mieux pour un rôti. La méfiance m’envahit. Pourquoi se souciait-il de ma santé ?

– Tu as encore parié sur moi, Rand ?

Il se renfonça dans sa chaise.

– Nous, les domestiques, nous passons notre temps à parier. Parier, colporter des ragots, qu’y a-t-il d’autre à faire ? Tu aurais dû voir l’excitation quand les hommes de main de Brazell t’ont coursée…

– Personne n’est venu à mon secours, dis-je, sidérée. Les couloirs étaient vides.

– Ah, mais nous ne nous mêlons jamais des affaires des autres. Ce n’est pas notre genre. Les domestiques sont comme des cafards, Elena ; dès qu’on allume la lumière… pouf ! disparus.

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– Que voulez-vous de moi, Valek ? demandai-je. Que je renonce? Que je me contente de cette vie empoisonnée?

– Veux-tu vraiment le savoir ? demanda Valek d’un ton plus grave.

– Oui.

Il se leva et s’approcha de moi.

– Je voudrais que tu ne sois plus une captive, retenue contre ton gré, mais un membre loyal de notre personnel. Tu es vive, intelligente, et tu te bats de mieux en mieux. Je voudrais que tu défendes la vie du Commandant avec le même dévouement que moi. Goûteur, c’est un métier dangereux, bien sûr. Mais d’autres le sont aussi ; un mauvais atterrissage après un saut périlleux peut te briser le cou. Voilà ce que je veux. Es-tu capable de me le donner ?

Le regard de Valek fouilla en moi, cherchant une réponse.

(...)

– Et vous, Valek ? Que m’accordez-vous ? La loyauté ? Le respect ? La confiance ?

– Pour l’instant, tu as mon attention. Mais si tu me donnes ce que je te demande, tu pourras tout avoir.

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– Ce soir, il y avait deux choses qui n’allaient pas, dit Valek.

– Vous exagérez, Valek. Je me suis juste endormie quelques secondes.

Valek me lança un regard confus.

– Je ne parlais pas de cela. Tu t’en es très bien sortie. Je parlais de la réunion des généraux.

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