Commentaires de livres faits par Lili-Prune
Extraits de livres par Lili-Prune
Commentaires de livres appréciés par Lili-Prune
Extraits de livres appréciés par Lili-Prune
- Hmm, c'est la pipe-sans-fin. Un gadget de grande valeur.
- La pipe quoi ?
- Elle creuse un petit tunnel quantique jusqu'à la fumette la plus proche et en détourne ce qui sort.
- Sérieux ?
- Tu n'imagines pas les trucs étranges que fument les humains. Kaiko s'est retrouvé un jour avec une bouffée de bouse de vache, fit Barabas. Et ça venait d'une petite grand-mère innocente...
- D'accord, ça, je me le garde. Pour sûr. »
Alors que c'est à toi de le donner aux autres et au monde…
Le Big Bangodden.
- Ma mère en avait une dans la cuisine.
- Il existe tant de temps différents. Celui par lequel on mesure nos vies. Les mois et les années. Ou le grand temps, celui qui soulève les montagnes et crée les étoiles. Ou toutes les choses qui se passent entre deux battements de cœur. C'est difficile de vivre dans tous ces temps-là. Et facile d'oublier qu'on vit dans tous. »
[…]
Le supplément de légumes et de céleri-rave dont j'étais chargée suffit tout juste à éviter le désastre. Ista se mit aussitôt à râper du gingembre et à hacher de la thessonie en donnant ordre sur ordre à Bomi et même à Sosta. Ista vivante, il ne serait pas dit que Galvamand aurait reçu frugalement ses invités ou déshonoré ses ancêtres. C'était ce que j'avais à l'esprit en évoquant les tâches domestiques. Que pourrait-il y avoir de plus important ? Que serait l'honneur s'il n'imprégnait pas chacun de nos gestes quotidiens ?
[…]
Penser l'atmosphère comme espace du mélange signifie dépasser l'idée de composition et de fusion. Il y a entre les éléments du même monde une complicité et une intimité beaucoup plus profondes que celles produites par la contiguïté physique […]. Si les choses forment un monde, c'est parce qu'elles se mélangent sans perdre leur identité.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Hark
- Ça veut dire que chaque voyage est un test de sécurité, et que mourir à bord serait fascinant d'un point de vue scientifique, répondit Vyne d'un ton allègre. »
Cependant, il existait une autre sorte de beauté, et tout le monde dans les Myriades la connaissait. Une beauté perverse, qui vous soulevait le cœur en vous faisant tourner la tête. On la désignait par un vieux mot, qu'on prononçait avec une peur superstitieuse : « avenable ». C'était une laideur doublée d'une étrangeté qui ne pouvait qu'être sacrée, un dérèglement évoquant ceux qu'aucune règle n’asservissait.