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« Les mots étaient le plus puissant des instruments. Simple et souvent sous-estimé. Ils avaient la capacité de guérir. De détruire. »
Afficher en entier— Je crois que je t’aime. Daemon resserra son étreinte et embrassa ma joue rougie.
— Je te l’avais dit.
Ce n’était pas la réponse que j’avais attendue. Il ricana et roula sur le côté, sur moi en fait.
— Le pari ! J’ai gagné. Je t’avais dit que tu m’avouerais ton amour pour le jour de l’an.
Enroulant mes bras autour de son cou, je secouai la tête.
— Non, tu as perdu.
Daemon fronça les sourcils.
— Comment ça ?
— Regarde l’heure, lui dis-je en lui montrant l’horloge. Il est plus de minuit. On est le 2 janvier. Tu as perdu.
Pendant un moment, il observa l’horloge comme s’il s’agissait d’un Arum qu’il comptait envoyer en orbite. Puis, il me regarda dans les yeux. Il sourit.
— Non. Je n’ai pas perdu. J’ai quand même gagné.
Afficher en entierLa haine s’était transformée en désir. En quelques mois, il était passé d’un dégoût de ma personne, à l’envie d’être avec moi, quitte à se mettre son peuple à dos. À bien y réfléchir, il était peut-être sous acide
Afficher en entierPuis la vérité me frappa en plein visage.
Pendant tout ce temps, je m'étais démenée pour le repousser, pour lui faire comprendre que le lien qui nous unissait n'était pas réel. Et maintenant que je me rendais compte de l'étendue de ses sentiments, et des miens... je le perdais
Afficher en entierJe m’obligeai à le regarder dans les yeux. Ils étaient d’un vert éclatant comme la tige d’une rose fraîchement coupée.
— Bonjour, Daemon.
Il pencha la tête sur le côté. Ses cheveux noirs en bataille tombèrent sur son front.
— J’espère que tu n’as pas oublié qu’on se voyait ce soir.
— Non, je sais. J’ai hâte d’y être, répondis-je avec ironie.
Afficher en entierFermer les yeux sur la situation ne fonctionnait visiblement pas. Ce n'était pas mon genre de fuir les problèmes. Pour être tout à fait franche, j'étais plus que terrifiée par ce qui se passait. Et si ces objets qui bougeaient étaient le fruit de mon imagination? La fièvre m'avait peut-être griller quelques neurones. J'inspirai tellement fort que la tête me tourna. Est-ce qu' on pouvait devenir schizophrène après une grippe ?
Afficher en entier)Je n’ai pas eu le temps de lire ces derniers temps, mais maintenant, ça devrait aller mieux. Et comme ça, je ne risque pas de tomber à court.
— Tu n’as pas eu le temps de lire à cause de lui. C’est ridicule. (Il serra les dents et détourna les yeux.) Tu adores lire. Et écrire sur ton blog. Pourtant, tu as tout abandonné.
— Pas du tout !
— Tu es une sale menteuse, rétorqua-t-il. J’ai consulté ton blog. Tu as écrit cinq articles en un mois.
Je le considérai bouche bée.
— Tu surveilles aussi mon blog ?
— Comme je te l’ai déjà dit, je ne te surveille pas. Je garde un œil sur toi, nuance.
Afficher en entier— Dis-le.
— Oh, pour l’amour du ciel ! Oui ! J’y ai pensé ! Tu veux que je te l’écrive aussi ?
Que je t’envoie un e-mail ou un SMS ? Tu te sentirais mieux ?
Afficher en entier— Tu cèdes déjà ?
— Céder ? (J’éclatai d’un rire sans joie.) Je veux me débarrasser de toi, c’est tout.
Il eut un ricanement rauque.
— Si ça te rassure d’y croire, Kitten…
— Si ça te rassure de te prendre pour un beau gosse
Afficher en entier— Je vais me changer, lui dis-je.
— Tu as besoin d’aide ?
— C’est trop aimable, Daemon.
Son sourire s’étira, creusant ses fossettes.
— L’expérience nous bénéficierait à tous les deux, je te le promets.
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