Commentaires

J'ai pleuré, ris et souris. C'est un roman que je n'oublierai pas si vite. On dit que c'est un roman pour enfants, mais je pense plutôt qu'il est destiné aux adolescents de 14 ans et plus, car certains passages ils sont quand même assez crus et horribles!

Je suis très clairement tombée amoureuse de Lukas, je sais pas pourquoi mais c'est un personnage qui m'a vraiment bien plus, donc à la fin; j'ai fondu en larmes (pour ceux qui la connaissent, ils comprendront)!

Bon, bonne lecture!

P.S. Si vous avez apprécié ce livre je vous conseille "la voleuse de livre" qui est dans le même genre, mais est encore mieux!

C'est déroutant mais dans le bon sens ? Qui s'attend à lire la version des faits du côté de l'Allemagne (2nd GM) et encore plus du point de vue d'un enfant de leur programme de naissance ? J'étais sidérée du début jusqu'qu'à la fin. Suivre Max est un parcours chaotique est merveilleux car son esprit et sa façon de voir le monde est très particulière.

Lu en 2017. Un livre à absolument transmettre aux nouvelles générations (en ces temps troublés par les idéologies politiques, le fanatisme religieux et la montée des extrémismes en Europe ).

Une lecture qui s'adresse toutes fois à un public adolescent averti, je dirais à partir de la 3e-Sde. C'est à la fois un récit effroyable, dérangeant et captivant : innocence bafouée, manipulation mentale, inoculation des sentiments, sont les ferments de ce récit très bien structuré et écrit.

Spoiler(cliquez pour révéler) J'ai aimé l'originalité de la narration, à savoir que tout le roman repose sur la voix, le regard et les pensées de Max, ce bébé conçu (Lebensborn) et programmé pour glorifier l'idéologie de la "race pure", servir de machine de propagande nazie et le IIIe Reich. Mais les rouages de cette machinerie (politique d'eugénisme) bien huilée vont fatalement finir par s'enrayer...

Ayant lu Orphelins 88 de la même autrice, je voulais lire ce roman qui parle aussi du Lebensborn mais plus en profondeur.

Dans ce one-shot, nous découvrons le personnage de Konrad Von Kebnersol, bébé parfait issu du programme nazi Lebensborn. Ce dernier nous raconte son histoire dans l'Allemagne nazie passant de sa naissance, ses premières années de vie pour finalement terminer le récit lorsqu'il a pratiquement dix ans. Va-t-il rester sur ses idées fixes d'outil parfait de propagande ou bien va-t-il faire une rencontre qui va bouleverser ses idéaux ? Pour le découvrir, il faut lire cette petite merveille.

J'ai clairement adoré ce roman plus qu'Orphelins 88, la plume de l'autrice est toujours aussi agréable, les mots ne sont pas complexes même pour un sujet si dense et parfois avec des mots compliqués à comprendre, par contre, le vocabulaire reste certaines fois très fort et cru.

L'intrigue en elle-même est vraiment intéressante et encore plus en se penchant en amont sur le sujet du Lebensborn, j'ai été ravie de découvrir le point de vue d'un enfant allemand, né dans cette idéologie, qui est tout autant une victime que les enfants des peuples annexés par l'Allemagne nazie. Je trouve que cela change un peu de nombreux livres sur ce sujet.

Pour les personnages, je ne vais parler que des deux personnages principaux sinon j'en aurais pour un bout de temps vu le grand nombre de personnages que ce livre comporte. En ce qui concerne Konrad Von Kebnersol, j'ai beaucoup aimé son côté très extrême à cause de son endoctrinement dès sa naissance par le national-socialisme mais aussi son côté attachant que l'on voit dans ses relations avec ses camarades même s'il est souvent arrogant, égoïste et fier, cela ne l'empêche pas d'avoir des amis ou des personnes proches de lui. Il est un personnage très complexe et c'est très appréciable. Pour Lukas, qui apparaît vers le milieu du roman, son côté fort et rebelle m'ont tout de suite attiré, ce dernier ne se laisse pas humilier et ne compte pas se laisser soumettre par les allemands, sa force de caractère fait qu'on l'apprécie surtout en apprenant son histoire horrible et bien trop sombre. La relation de grand frère qu'il a avec Konrad est très attachante, elle permet de comprendre la complexité de l'être humain qui n'est ni totalement bon ni totalement mauvais et que les différences sont parfois les plus grandes forces.

Spoiler(cliquez pour révéler)La seule chose qui m'a déçu, cela a été la fin, juste parce que je suis plusieurs happy ending et j'aurais aimé profondément que Konrad et Lukas puisse vivre ensemble une amitié pendant de longues années et qu'ils puissent montrer que rien n'avait finalement pu les détruire malgré leur différence.

Un roman parfaitement documenté à lire simplement pour mieux comprendre les aspects du Lebensborn et l'horreur derrière cette façade d'enfants parfaits.

Un livre très pédagogique où on suit Konrad/Max et son endoctrinement dès le plus jeune âge et durant toute son enfance. La rencontre avec Lukas va changer sa vie et c’est très intéressant de suivre son raisonnement tout au long du livre.

Une très bonne lecture. J'ai apprécié apprendre beaucoup de chose sur la seconde guerre mondiale. J'ai aimé suivre ce personnage principal atypique et qui évolue énormément tout au long du récit. Et plus que tout, j'ai adoré la relation qu'il entretient avec Lukas, à la fois touchante et juste.

Un coup de cœur pour ce livre qui fait parti d'une trilogie. Je connaissais l'histoire du lebensborn, initié par Himmler dès décembre 1935. Ce projet nazi si terrifiant et secret, ou des femmes sélectionnées jugées radicalement pures pour mettre au monde des bébés purs représentants de la race aryenne. Ces enfants régénèreront l'Allemagne et l'Europe occupée par le Reich. Aussi d'autres enfants seront enlevés car correspondant aux critères raciaux et grandiront dans des centres Lebensborn pour y être germanisés.

J'ai vraiment aimé la narration qui est induite par le bébé encore dans le ventre de sa mère puis l'enfant qui grandira et découvrira son univers si secret aux yeux du monde.

On découvre Max la vieille de sa naissance, c'est

un bébé aryen qui va décider de naître un jour plus tard que la date prévue. Cela est très important pour lui car naître un 20 avril est la date de naissance du Führer. Il se verra ainsi béni des dieux germaniques et sera le premier bébé suprême de la race aryenne. Max va grandir, c'est un enfant surdoué, il va découvrir ce monde auquel il appartient, vite y comprendre ces codes. Plus tard il fait connaissance avec Lukas, jeune juif d'origine polonaise. Il a été sélectionné après une rafle, il est de 4 ans son aîné. Cette rencontre va bouleversée la vie toute tracée de Max.

Ce livre est tout simplement incroyable et je pense qu'il peut être lu par tous, car même s'il est classé en littérature jeunesse, les adultes peuvent très bien le lire, et d'ailleurs je recommande de ne pas le lire avant 14/15 ans.

Ce livre ouvre les yeux sur une réalité de la guerre dont peu d'entre nous ont déjà entendu de parler. L'on découvre alors à travers les yeux et les commentaires et en même temps que le héros de notre l'histoire, une véritable tragédie du XXème siècle.

Max est à peine né qu'il est déjà nazi convaincu et nous avons donc toutes les raisons de le détester. Pourtant, force est de constater que l'on ne peut pas s'empêcher de s'attacher au personnage au fur et à mesure que celui-ci grandit et découvre le monde de façon biaisée, pour petit à petit se rendre compte que le monde qu'on lui a vendu dès sa naissance et même dès sa conception, n'est peut-être pas le monde idéal et que l'endoctrinement qu'il a connu fait également de lui une victime de l'histoire, et malgré lui, il sera en mesure de se rendre compte de cela.

Ce livre est bouleversant parce-que dès la première page, nous sommes transporté dans un monde que l'on a envie de repousser et dont on a pourtant tant à apprendre, puisque très peu de personnes ont connaissance des Lebensborn nazi. À la lecture de la première page, nul ne s'attendait à ce que l'histoire se passe de la manière dont elle s'est passée alors même que nous connaissons l'issu de cette période avec le recul historique. Au premier contact avec notre narrateur, nul ne pouvait prévoir toutes les émotions qu'il allait ressentir pour ce personne que l'on adore détester mais qu'on ne déteste pas adorer, et c'est précisément ce sentiment ambiguë qui rend le livre aussi bouleversant.

Cette chronique va être une des plus difficiles à écrire, je le sens. Je vais avoir du mal à trouver mes mots, même encore maintenant, un temps après avoir fini de lire ce roman, j’ai du mal à trouver les mots pour en parler. C’est une lecture tellement marquante, tellement bouleversante, qu’il est vraiment difficile de mettre des mots sur ça. C’est un roman choc qui ne laissera personne indifférent. Le genre de lecture qui laisse son empreinte dans notre esprit durant toute notre vie. Je dirais que ce roman n’est pas a mettre entre les mains de n’importe qui. Il y a des scènes qui sont difficile, voir très difficile à lire, elles peuvent vraiment choquer et donc heurter la sensibilité de certaines personnes…

J’ai découvert la plume de Sarah Cohen-Scali avec ce roman. J’ai déjà repéré ses autres romans que j’ai terriblement envie de lire maintenant. Sa plume est vraiment merveilleuse à lire. Elle nous offre un roman qui nous happe dès les premières pages, qui nous donne envie de le dévorer. C’est le genre de roman qui est vraiment difficile à lâcher tant on veut en savoir plus. C’est également une plume très fluide, on ne voit pas les pages défiler. Malgré l’horreur de cette histoire, on est vraiment à fond dans l’histoire, on s’attache aux personnages et j’en passe. C’est une merveilleuse découverte et je suis impatiente de découvrir d’autres romans de cette auteure.

Dans ce roman, on va suivre le personnage de Max. C’est le prototype parfait du programme « Lebensborn » initié par Himmler. Des femmes sont sélectionnées par des nazis pour donner naissance aux purs représentants de la race aryenne. Des bébés parfaits qui sont destinés à être la jeunesse idéale pour régénérer l’Allemagne puis l’Europe occupée par le Reich. On va donc suivre le personnage de Max, à plusieurs étapes de sa vie, avant la guerre et pendant la guerre également.

Concernant les personnages. On fait d’abord la connaissance de Max. On le découvre d’abord bébé toujours dans le ventre de sa mère et on le voit grandir au fil du temps. Malgré le fait qu’il ait des idées vraiment horribles et affreuses, on ne peut s’empêcher de s’attacher à ce jeune garçon. Le pauvre a été conditionné comme ça, on ne peut pas lui en vouloir au final.. Il est endoctriné depuis son plus jeune âge et lui n’a connu que ça, c’est donc pour lui tout à fait normal que les juifs soient des « parasites ». Plusieurs fois j’ai fais la grimace en découvrant ses pensées ou même ses paroles mais je n’ai pas pu m’empêcher malgré tout de m’attacher à lui. On découvre d’autres personnages également au fil des pages. On a tout d’abord la mère de Max, celle qui a été mise enceinte dans le but de donner son enfant au Reich. C’est terrible et bouleversant de découvrir ce projet Lebensborn. Ça nous montre l’étendue de l’horreur de cette période de l’Histoire. On a aussi Lukas, qui rejoint l’histoire en cours de route. Ce jeune homme a été mon personnage préféré, je l’ai trouvé doté d’un courage remarquable. Je n’en dirais pas plus sur lui pour ne pas spoiler l’histoire mais vraiment je l’ai trouvé incroyablement courageux. J’ai adoré le voir avec Max, ces deux sont vraiment complètement différents l’un de l’autre et pourtant ils sont également pareils. J’ai vraiment adoré le lien qu’il s’est crée entre les deux au fil du temps. Ça m’a vraiment beaucoup touché de les voir ensemble comme ça malgré tout.

Comme je le disais un peu plus haut, c’est une lecture dont on ne ressort pas indemne.. On se retrouve plongé en plein coeur de l’Allemagne nazie, on découvre encore plus les horreurs qu’ils ont fait pendant toutes ces années. C’est une lecture que j’ai trouvé très instructive. Le programme Lebensborn est une infamie sans nom, découvrir ce qu’ils finissaient pas faire des enfants était horrible. On découvre les moyens qu’ils utilisaient afin d’obtenir un futur parfait pour eux, ils kidnappés des enfants polonais afin de les « germaniser », ils faisaient des sélections et j’en passe. On connaît tous cette période horrible de l’Histoire, on sait tous à quel point c’était une horreur sans nom. Mais malgré ça, on découvre encore tout un tas de choses qui nous montre à quel point ils étaient affreusement monstrueux.

Je suis ressortie de cette lecture complètement chamboulée. Je me suis prise une claque monstrueuse. J’ai eu des frissons, j’ai pleuré, j’ai été en colère également. C’est vraiment le genre de roman dont on ne ressort pas indemne. Cette lecture laisse sa trace dans notre esprit et surtout cette trace ne partira jamais de notre esprit. C’est le genre de lecture qui est, certes difficile à lire, mais qui je trouve est limite nécessaire. C’est dérangeant, choquant mais oh combien fascinant à lire. La fin m’a arraché quelques larmes tant je l’ai trouvé cruelle. Ce fut vraiment une lecture incroyable de la première à la dernière page. Je suis vraiment contente d’avoir pu enfin découvrir cette histoire merveilleuse mais aussi cette histoire très difficile à lire.

Ce livre est une pure merveille. Le style est génial. On est dans la tête de ce petit Max et on le ressent grandir et évoluer au fil des ans. C'est une pure maîtrise. Je ne peux pas dire mieux si ce n'est la promesse d'avoir très peu de chance de ne pas aimer le style, et Max ! Les choses s'enchaînent si bien, sans longueur, nous plongent dans chaque univers que Max traverse nous apprend encore des choses sur cette guerre horrible. Le ton que prend le narrateur est tel qu'il nous permet de dédramatiser certaines scènes affolante. Heureusement parce que ça envoie et c'est une si belle maîtrise. En fait, j'ai pas assez de mots. C'est juste génial au point d'être frustré de pas pouvoir suivre Max encore quelques temps après la guerre !