Ajouter un extrait
Liste des extraits
Même si c'était un spectacle répugnant, nous avons tous poussé des cris de joie et des acclamations.
Afficher en entier_ Au revoir, bonne chance, et merci!
_ Attendez pour nous remercier, a suggéré Emma.
Afficher en entier_Dans les histoires qu'on racontera sur nous après notre victoire, j'aimerais qu'on me nomme "Addison l'intrépide".
Afficher en entier_Alors, on a besoin l'un de l'autre.
_C'est sûr. Mais ça, on le savait déjà.
Afficher en entier« Le doute, c’est le trou d’épingle dans le canot pneumatique. »
Afficher en entier« – Ici, on apprend à survivre avant tout, s’est justifié Sharon. Chacun a son histoire, ses malheurs… Rien n’est gratuit, et le mensonge est monnaie courante. Alors, oui : je suis égocentrique et intéressé, et je l’assume. En revanche, je me défends de faire affaire avec ceux qui vendent la chair des particuliers ! Ce n’est pas parce que je suis un capitaliste que je suis sans cœur… »
Afficher en entier« – Chers passagers, nous voici arrivés dans l’Arpent du Diable, a commencé Sharon de sa voix mielleuse, juste assez fort pour qu’on l’entende. Sa population s’élève actuellement à sept mille deux cent six personnes. Sa population officielle est de zéro. Dans leur grande sagesse, les autorités de la ville refusent de reconnaître son existence. Ce charmant cours d’eau où nous naviguons se nomme le Fossé des Fièvres. Les déchets des usines, les excréments et les carcasses d’animaux qu’il charrie, en plus de produire des odeurs enchanteresses, causent des épidémies si fréquentes qu’on les croirait réglées par des horloges. Des épidémies si spectaculaires que cette zone est surnommée « La capitale du choléra ». »
Afficher en entier« – Je m’appelle Ash. Vous savez… L’Armée des ténèbres – Evil Dead 3.
– Connais pas, a rétorqué Emma. Qui est votre Ombrune ?
– Pardon ?
– Il est déguisé, ai-je tenté de lui expliquer, mais elle ne m’écoutait pas.
– Peu importe qui vous êtes, a-t-elle enchaîné. On est en train de lever une armée. On a besoin de renfort, et on n’est pas très regardants. Où sont vos hommes ?
Le type a roulé les yeux.
– LOL ! Vous êtes trop fun, vous, les jeunes ! Ils sont tous à la Convention, évidemment !
– Il est déguisé, ai-je répété à Emma, à voix basse.
Puis, à l’intention de l’homme :
– Elle ne voit pas beaucoup de films.
Emma s’est gratté le front.
– Déguisé ? Mais c’est un adulte…
– Et alors ? a fait l’homme en nous regardant de bas en haut. Et vous, vous êtes quoi ? Des crétins ambulants ? La ligue des Étrons Extraordinaires ?
– Des enfants particuliers, a répondu Addison, à qui son égo interdisait de rester silencieux plus longtemps. Et moi, je suis le septième chiot du septième chiot d’une longue et illustre lignée de… »
Afficher en entier« En titubant vers la lumière, j’ai lutté contre un besoin impérieux, inavouable, de dégager mon bras et de courir vers l’air libre. D’échapper à ces ténèbres étouffantes, d’aller trouver mes parents et de leur demander pardon avant de me glisser dans un lit, dans leur luxueuse chambre d’hôtel, et de dormir.
Ça, en revanche, c’était vraiment impensable. Jamais je n’aurais pu faire une chose pareille. J’aimais Emma, et je le lui avais dit. Je ne l’aurais abandonnée pour rien au monde. Non pas par grandeur d’âme, ni par esprit chevaleresque. Je ne possédais ni l’un ni l’autre. Simplement parce que la quitter m’aurait déchiré en deux. >>
Afficher en entierUne vieille bicoque se dressait à l'entrée d'un virage. Devant, un vieillard balayait le trottoir avec un balai miteux, mais les cendres s'amoncelaient trop vite pour qu'il puisse le dégager durablement.
Je lui ai demandé pourquoi il se donnait ce mal. Il a levé la tête et serré son balai contre lui avec des mains percluses d'arthrose, comme s'il craignait que je le lui vole. Ses pieds nus étaient noirs, et son pantalon taché de suie jusqu'aux genoux.
- Il faut bien que quelqu'un le fasse, a-t-il répondu.
Il a repris sa tâche d'un air grave. Cet homme avait quelques chose de majestueux ; une attitude de défi qui forçait l'admiration. Il était combatif et refusait d'abandonner son poste, tel un dernier gardien, à la lisière du monde.
Afficher en entier