Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 847
Membres
1 014 015

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Natiguane

Extraits de livres par Natiguane

Commentaires de livres appréciés par Natiguane

Extraits de livres appréciés par Natiguane

I snaked an arm across his stomach and wrapped my hand around his waist, pulling him closer.
“I’m sorry,” I declared quietly.
“For what? It’s not your fault,” he protested.
“I’m sorry you’ve got to deal with inflamed tailbones, my job, and my tragic background. It’s not funny every day.”
“I chose it,” he shrugged. “Thanks for dealing with my bottomless need of affection and my underlying alcoholism.”
“You’re welcome.”
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
“Charlene, I know how crazy it sounds, but I trust him, and I need you to let me trust someone else again. I know it’s not the candidate you would have picked but please try to accept him.”
She tightened her lips but let out:
“I’ll try. But if it blows at your face, you know I’ll be the one collecting the pieces.”
“Thanks,” I whispered gratefully. “And who knows, Jake might be out of my life tonight.”

But you really hope he won’t.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
The corner of his mouth twitched into one of his half smiles. I appreciated that because I didn’t like people who smiled too broadly or brightly. I reckoned it was either because they were hiding something or because they had nothing to hide, and then life apparently hadn’t been hard enough on them. In both cases, they were untrustworthy. You’re allowed to call me a crazy paranoid.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Réveillez-vous, les gars. Ces étoiles sont à mille deux cents années-lumières de Tanyata. Tout ceci s'est produit quand l'Empire romain était à son apogée. L'astronomie, c'est de l'histoire mec.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Les gens ne font plus attention à nous. Ils pensent que rencontrer une espèce extraterrestre n’a plus rien d’intéressant, que c’est un événement banal, voire ennuyeux, mais je ne suis pas dupe. Je sais qu’un jour nous ouvrirons la porte à un virus ou à une bestiole contre lesquels nos écrans biomédicaux ne pourront rien.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Quand on est dans une alvéole, qu’on a grandi dans un couloir, qu’on travaille dans une cellule et qu’on prend ses vacances dans un solarium plein à craquer, monter à l’air libre avec le ciel au-dessus de sa tête pour toute perspective, c’est risquer la dépression nerveuse, tout simplement.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Rien ne vaut un bon désintégrateur : encore faut-il se trouver du bon côté du canon.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Sauf qu’on n’est pas un couple, a tranché Alys.
— Vraiment ? ai-je demandé, un peu surprise.
— Lev, je t’aime bien, mais pour l’instant on a à peine couché deux fois ensemble et, pour ce que j’en sais, tu couches avec toutes les filles trans que tu rencontres. »
J’ai levé ma main en signe de protestation.
« Ce sarcasme est complètement infondé. Et puis, qu’est-ce que tu fais des lacrymos, des machos, des bastons avec les skins, des interrogatoires musclés et tout ça ? Ça ne compte pas, pour toi ?
— Si, mais ça correspond plus à la description d’un gang que d’un couple. »
J’ai haussé les épaules.
« D’accord, ai-je concédé. Être en gang, ça me va aussi.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-09-2017
«En ces temps où la littérature mue par le désir de tout dire sur nos angoisses et nos haines finit quelquefois par s'enfermer dans le ressentiment, dans le culte du négatif, du désespoir et de l'autodestruction, la parole de Norge est d'un bout à l'autre non seulement une affirmation de la vie mais aussi de sa confiance en cette vigueur dont la poésie se nourrit, que toute vie incarne.»
Lorand Gaspar.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Grâce au mélange, la pilule bleue, nous avions l'éternité devant nous, avec nous... Une éternité de douches. Une éternité pour répéter les mêmes gestes...inlassablement...
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-09-2017
"Rien n'offre un reflet plus fidèle d'une civilisation que son langage. Si notre connaissance du langage, si le langage lui-même n'ont pas encore atteint leur point de perfection, il en va de même pour la civilisation."
Mario Pei

Introduction à la nouvelle Babel-17
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Finalement, il décida de se battre jusqu'au bout. Le blé n'assisterait pas, de ses milliard d'yeux, au spectacle de son suicide. Au contraire, il offrirait à son tourmenteur le rempart de sa dignité et de son courage. Il décida que ce serait le champ qui, las de l'impassibilité de son jouet, donnerait le coup de grâce et admettrait par ce geste sa défaite.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
A l'époque où Ker Fresnel n'était encore qu'un petit trois-pièces salon-cuisine-salle de torture, le roi Embru IV vint y séjourner. Le meublé, exposé au sud, était adossé à un vieux massif pierreux, carcasse arrachée au temps qui avait donné son nom au royaume de Kung-Bohr. La vue était agréable et permettait au monarque d'oublier pour un moment les intrigues de la cour.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
"-Désolé d'interrompre cette fougueuse étreinte, intervint Retzel, mais mon odorat délicat indique que nous sommes arrivés à destination. Maître, vous conviendrez que ma promesse me permet de me restaurer, n'est-ce pas?
-Je suppose que oui. à condition que tu évites tout ce qui ressemble à un être vivant.
-J'essaierai de m'en souvenir.
Le démon de poche disparut par une poterne.
[...]
-Parfait. Edrick, si vous voulez bien soulever le drap, nous allons examiner l'abdomen et les jambes.
Plusieurs émotions parcoururent le visage du soldat. Il finit par fermer les yeux et écarta l'étoffe. Jon avait déjà basculé et étudiait le corps au fur et à mesure que l'officier le découvrait.
-Je confirme. Aucune trace ici non plus. Tiens, c'est étrange.
-Oui ?demanda Vance avec espoir.
-La jambe a été amputée à partir du mollet.
Le détective parcourut le dossier légiste.
-Il n'en est pas fait mention ici.
-Je suis certaine qu'il avait tous ses membres quand on l'a découvert, s'inquiéta Vance.
-C'est tout frais, ajouta Edrick.
L'espionne dégaina une large lame en fusillant les vigiles du regard.
-Par Magni, qu'est-ce qui se passe ici?
Un fracas de caisses renversées lui répondit, depuis la glacière où avait été entreposé Pallas. [...] A travers la brume de la chambre froide, Jon vit s'avancer une silhouette ramassée. Après quelques secondes, elle se précisa. C'était Retzel. Le démon léchait consciencieusement le mollet sanglant de Pallas à la manière d'un cornet de glace.
Jon écarta tout le monde et se planta devant le servant.
-Je croyais que tu devais te tenir tranquille!
-Vous m'avez donné la permission de me restaurer, maître! Notez bien que je n'ai rien mangé de vivant.
-Donne-moi ça tout de suite!
-Certainement pas. Si vous en voulez, vous n'avez qu'à aller vous servir.
Le démon pointa une serre accusatrice vers le cadavre du conseiller.
-D'ailleurs, à ce que je vois, vous n'avez pas attendu pour vous réserver le plus gros morceau!
-Je te le répète une dernière fois, rends-moi cette jambe!
-Non. J'ai une idée : pourquoi n'iriez-vous pas vous faire... Tiens, ça sent quoi ici?
En se baissant, Retzel vit ses pieds disparaître sous des flammes vertes à l'aspect huileux.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
-Merci beaucoup pour le service, Retzel, conclut Edrick. N'hésite pas à revenir pour le dessert.
-Pour sûr.
Le démon ne bougea pas.
-Le terme revenir sous-entendait un départ, suggéra le sergent avec tact.
-Vous voulez que je m'en aille?
-Oui, firent les quatre humains en coeur.
-Mais d'abord, une chanson!
-Non.
-Pas de problème. A plus tard, les filles.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 10-06-2017
Au fond de moi ses phrases résonnent comme des coups de poignard. J'ai l'impression que personne ne me comprend ou ne cherche à le faire. Je sais pertinemment qu'elle a raison, que je dois passer outre toutes ces critiques et que j'apprenne à vivre sans faire attention sans faire attention aux regards que me portent les autres. Mais la pratique s'avère plus compliquée que la théorie.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 05-06-2017
Avant-propos

Contrairement à ce que beaucoup s'imaginent, Yann Arthus-Bertrand ne passe pas sa vie dans les hélicoptères à photographier la terre vue du ciel. Il lui arrive aussi de se poser, d'atterrir, pour photographier la terre vue de la terre. Une terre qui, avec lui, n'a jamais autant mérité le joli sobriquet que lui donnent les navigateurs, marins et aviateurs : le plancher des vaches. Des vaches, oui. Mais aussi des moutons et des cochons, des chiens et des chats, qu'il a été le premier, dans les années 1990, à traiter comme font les photographes de mode avec les mannequins : en studio, sur fond uni, en soignant les éclairages, en réglant les ombres et les lumières, en étudiant les poses. Avec l'idée de mettre les sujets en valeur.
Pour rien au monde il ne le raterait : le Salon de l'agriculture, qui rassemble les plus beaux bestiaux de France et se tient chaque année, en mars, à Paris, est un peu sa semaine sainte. Pendant huit jours il y plante sa tente, ses projecteurs, ses convecteurs, ses réflecteurs. Il vit sur place, dort sur place, photographiant à longueur de journées les plus beaux représentants des plus belles espèces de ces animaux que Jacques Lacan a judicieusement appelés d'hommestiques.
Voilà près de vingt ans que ça dure. En vingt ans, on s'en doute, Yann a appris beaucoup de choses sur les bêtes (et sur les hommes). Mais sa principale découverte, peut-être, a été de comprendre que le cheval n'est vraiment pas un animal comme les autres. Le cheval, en tout cas, est un animal plus difficile à photographier que les autres. Pourquoi ?
La beauté d'un taureau réside dans sa force tranquille, la beauté d'une vache ou d'un mouton dans leur placidité. Et donc dans l'immobilité. Le cheval, c'est l'inverse. Le cheval est beau lorsqu'il bouge. Sa vraie nature est dans l'action. Gros problème pour le photographe, dont le métier consiste à fixer le mouvement : comment rendre compte sur une image figée de la beauté chorégraphique du cheval ? C est tout l'art d'Arthus-Bertrand d'y être parvenu. L'art et l'audace, car il lui a fallu du courage, et même du culot, pour oser sortir des sacro-saintes conventions du portrait équestre. Il y a, en effet, une façon traditionnelle, officielle, académique, de photographier les chevaux : de profil, bien campés sur leurs quatre membres, les antérieurs parallèles, les postérieurs légèrement décalés, la tête haute et, pour mieux voir une encolure (et éviter d'éventuelles tromperies), la crinière rejetée sur le côté opposé au côté photographié.
Yann se moque de tout cela. Son souci n'est pas de photographier les chevaux comme la police photographie les criminels, ou comme les officiers des haras conçoivent une fiche signalétique. Son souci, c'est de montrer les chevaux tels qu'ils sont, tels qu'on les aime : vivants, fringants, vifs, mobiles, dansants, élastiques et même - pour utiliser un adjectif qui plaira à cet artiste qui vit un peu au ciel - aériens. Pour réaliser ce livre, Yann Arthus-Bertrand a travaillé plus de quinze ans, et fait plusieurs fois le tour du monde. Le nombre de ses prises (de vues) a beau dépasser le millier, peut-être la dizaine de milliers, il ne s'agit pourtant pas d'un travail exhaustif. Son entreprise n'a aucune prétention encyclopédique, aucune ambition savante. L'idée consiste, certes, à composer une sorte d'atlas du cheval - mais c'est un atlas amoureux.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le tournoi de sabacc de la Cité des Nuages avait attiré plus de cent joueurs de tous les coins de la galaxie. Des Rodiens, des Twi'leks, des Sullustéens, des Bothans, des Devaronniens, des humains... Le tournoi durerait quatre jours. Tous les soirs, la moitié des joueurs seraient éliminés. Le nombre de tables diminuerait jusqu'à ce qu'une seule demeure, où les meilleurs des meilleurs s'affronteraient.
[...]
Un tableau affichait l'identité des joueurs. Au deuxième jour, cinquante joueurs se partageaient dix tables. Yan Solo était encore là. Il avait perdu le pot de sabacc, mais gagné assez de pots de donne pour être encore présent.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Teroenza frotta ses petites mains.
-Informez le seigneur Aruk que j'ai découvert il y a quelques jours que Vykk Draygo, l'assassin de Zavval disparu depuis cinq ans, avait refait surface. Son véritable nom est Yan Solo... Il a été renvoyé de la Marine Impériale il y a deux mois. La récompense est substantielle et j'ai précisé "pas de désintégration". Tôt ou tard, ce monstre sera ramené sur Ylesia où il paiera pour ses crimes.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le frère de Shrike se pencha au-dessus d'une console auxiliaire.
-Humain, corellien, annonça-t-il après un moment. Mâle. Jeune. Taille, un mètre quatre-vingts. Cheveux bruns, yeux bruns, mince... Il se dirige vers les cuisines.
L'expression de Shrike se durcit. Quand il se tourna vers la porte, ses yeux étaient aussi froids dque les glaciers de Hoth.
-Solo, dit-il. Bien sûr. Il est le seul capable de faire ça. (Il ferma le poing. Sur sa bague, la gemme de sang poison devaronienne étincela.) Je lui ai laissé la bride sur le cou parce qu'il est bon pilote et que je n'ai jamais perdu mes paris grâce à lui, mais ça suffit. Je vais lui apprendre à respecter l'autorité. Ce fils de chienne regrettera d'être né... Il va maudire le jour où je l'ai recueilli pour l'emmener sur le Bonne Fortune. La galaxie m'est témoin, je suis tolérant, mais ma patience a des limites...
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Mme le maire Harlan Branno ouvrit la séance du Conseil exécutif. C'est sans signe visible d'intérêt que son regard avait parcouru la réunion; pourtant nul ne doutait qu'elle avait remarqué tous ceux qui étaient présents comme tous ceux qui n'étaient pas encore arrivés.
Ses cheveux gris étaient soigneusement coiffés dans un style ni franchement féminin ni faussement masculin. C'était son style de coiffure, sans plus. Ses traits neutres n'étaient pas remarquables par leur beauté, mais à vrai dire ce n'était pas la beauté que l'on cherchait en ces lieux.
Elle était l'administrateur le plus capable de la planète. Nul ne pouvait l'accuser -et nul ne le faisait- d'avoir l'éclat d'un Salvor Hardin ou d'un Hober Mallow, dont les aventures avaient animé l'histoire des deux premiers siècles de la Fondation, mais nul ne l'aurait non plus assimilée aux frasques de la lignée Indbur qui avait dirigé la Fondation juste avant l'époque du Mulet.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
J'allais lui demander si tout allait bien...
Lorsque les étoiles ont disparu.
Ce n'était pas grand-chose.
Les gens le disent souvent, ceux qui ont assisté au phénomène. Ce n'était pas grand-chose. Je suis d'accord, et je parle en tant que témoin. Je regardais le ciel pendant que Diane et Jason se chamaillaient. Il n'y a rien eu sinon une brève et étrange lueur qui m'a laissé dans les yeux l'image rémanente des étoiles en une froide phosphorescence verte. J'ai battu des paupières. Jason a demandé : "Qu'est-ce que c'était ? Un éclair ?" et Diane n'a pas pipé mot.
"Jason..." ai-je dit en battant toujours des paupières.
"Quoi ? Diane, je te jure que si tu as fendu une lentille...
-Ferme-la", a répliqué Diane.
Et moi : "Arrêtez. Regardez. Où sont passées les étoiles ?"
Ils ont tous les deux levé la tête vers le ciel.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Allons plus loin dans la réflexion. Ces manières différentes de produire de la magie n'auraient-elles pas influencé le développement de nos deux sociétés?
La magie mehnzotaine, pour sa part, est linéaire : chaque composant d'un sortilège suit le précédent, sans possibilité d'embranchement. Elle est donc rigide et supporte mal les approximations. Cependant, les charmes produits sont robustes et présentent peu d'erreurs de tissage. En toute logique, nos mages se sont donc tournés vers des applications concrètes, qui ont façonné la société que nous connaissons : stable, mais à l'inertie importante.
La programmagie YArkhanie, au contraire, est très souple, avec ses embranchements multiples,ses retours, ses appels externes ou internes à des sous-routines. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est tournée vers la recherche artistique et l'exploration. Mais cette syntaxe élastique est aussi à l'origine de l'inconstance de la société YArkhanie, de sa superficialité et de ses expérimentations peu soucieuses d'éthique.

Lin Petrossian, Journal d'un voyageur - Exemplaire clandestin.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
La marquise eut toutes les peines du monde à revenir de son état; elle avait si bien cru être empoisonnée que la force de son imagination lui avait déjà fait sentir toutes les angoisses d'une pareille mort; elle se relève tremblante, elle embrasse son époux, la joie remplace la douleur, et la jeune femme trop corrigée par cette terrible scène promet bien qu'elle évitera à l'avenir jusqu'à l'apparence des torts. Elle a tenu parole et a vécu depuis plus de trente ans avec son mari sans que jamais celui-ci ait eu le plus léger reproche à lui faire.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Il y a tout plein de femmes imprudentes qui s'imaginent que, pourvu qu'elles n'en viennent pas au fait avec un amant, elles peuvent sans offenser leur époux se permettre au moins un commerce de galanterie et il résulte souvent de cette manière de voir les choses des suites plus dangereuses que si leur chute eût été complète. Ce qui arriva à la marquise de Guissac, femme de condition de Nîmes en Languedoc, est une preuve sûre de ce que nous posons ici pour maxime.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
"Oui, ma famille avait la belle vie à Auschwitz”, écrivit mon grand-père dans ses Mémoires. “Les enfants s’épanouissaient librement et sans contraintes. Ma femme avait son paradis fleuri. Dans le jardin, les enfants avaient toujours plein d’animaux que leur rapportaient les détenus. Tortues ou martres, chats ou lézards, le jardin offrait sans cesse d’intéressantes nouveautés. Ou alors ils pataugeaient dehors, l’été, dans le bassin. […]” Et juste à côté, on gazait des enfants. Les cendres des morts servaient d’engrais pour ce “paradis fleuri”. Un jour, Leo avait entendu ma grand-mère dire : “Lavez bien les fraises, les enfants, à cause de la cendre.” Voilà dans quelle famille je suis né. Parfois, je n’ai qu’une envie : hurler.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode