Commentaires de livres faits par Natiguane
Extraits de livres par Natiguane
Commentaires de livres appréciés par Natiguane
Extraits de livres appréciés par Natiguane
She tightened her lips but let out:
“I’ll try. But if it blows at your face, you know I’ll be the one collecting the pieces.”
“Thanks,” I whispered gratefully. “And who knows, Jake might be out of my life tonight.”
But you really hope he won’t.
— Vraiment ? ai-je demandé, un peu surprise.
— Lev, je t’aime bien, mais pour l’instant on a à peine couché deux fois ensemble et, pour ce que j’en sais, tu couches avec toutes les filles trans que tu rencontres. »
J’ai levé ma main en signe de protestation.
« Ce sarcasme est complètement infondé. Et puis, qu’est-ce que tu fais des lacrymos, des machos, des bastons avec les skins, des interrogatoires musclés et tout ça ? Ça ne compte pas, pour toi ?
— Si, mais ça correspond plus à la description d’un gang que d’un couple. »
J’ai haussé les épaules.
« D’accord, ai-je concédé. Être en gang, ça me va aussi.
Lorand Gaspar.
Mario Pei
Introduction à la nouvelle Babel-17
-Je suppose que oui. à condition que tu évites tout ce qui ressemble à un être vivant.
-J'essaierai de m'en souvenir.
Le démon de poche disparut par une poterne.
[...]
-Parfait. Edrick, si vous voulez bien soulever le drap, nous allons examiner l'abdomen et les jambes.
Plusieurs émotions parcoururent le visage du soldat. Il finit par fermer les yeux et écarta l'étoffe. Jon avait déjà basculé et étudiait le corps au fur et à mesure que l'officier le découvrait.
-Je confirme. Aucune trace ici non plus. Tiens, c'est étrange.
-Oui ?demanda Vance avec espoir.
-La jambe a été amputée à partir du mollet.
Le détective parcourut le dossier légiste.
-Il n'en est pas fait mention ici.
-Je suis certaine qu'il avait tous ses membres quand on l'a découvert, s'inquiéta Vance.
-C'est tout frais, ajouta Edrick.
L'espionne dégaina une large lame en fusillant les vigiles du regard.
-Par Magni, qu'est-ce qui se passe ici?
Un fracas de caisses renversées lui répondit, depuis la glacière où avait été entreposé Pallas. [...] A travers la brume de la chambre froide, Jon vit s'avancer une silhouette ramassée. Après quelques secondes, elle se précisa. C'était Retzel. Le démon léchait consciencieusement le mollet sanglant de Pallas à la manière d'un cornet de glace.
Jon écarta tout le monde et se planta devant le servant.
-Je croyais que tu devais te tenir tranquille!
-Vous m'avez donné la permission de me restaurer, maître! Notez bien que je n'ai rien mangé de vivant.
-Donne-moi ça tout de suite!
-Certainement pas. Si vous en voulez, vous n'avez qu'à aller vous servir.
Le démon pointa une serre accusatrice vers le cadavre du conseiller.
-D'ailleurs, à ce que je vois, vous n'avez pas attendu pour vous réserver le plus gros morceau!
-Je te le répète une dernière fois, rends-moi cette jambe!
-Non. J'ai une idée : pourquoi n'iriez-vous pas vous faire... Tiens, ça sent quoi ici?
En se baissant, Retzel vit ses pieds disparaître sous des flammes vertes à l'aspect huileux.
-Pour sûr.
Le démon ne bougea pas.
-Le terme revenir sous-entendait un départ, suggéra le sergent avec tact.
-Vous voulez que je m'en aille?
-Oui, firent les quatre humains en coeur.
-Mais d'abord, une chanson!
-Non.
-Pas de problème. A plus tard, les filles.
Contrairement à ce que beaucoup s'imaginent, Yann Arthus-Bertrand ne passe pas sa vie dans les hélicoptères à photographier la terre vue du ciel. Il lui arrive aussi de se poser, d'atterrir, pour photographier la terre vue de la terre. Une terre qui, avec lui, n'a jamais autant mérité le joli sobriquet que lui donnent les navigateurs, marins et aviateurs : le plancher des vaches. Des vaches, oui. Mais aussi des moutons et des cochons, des chiens et des chats, qu'il a été le premier, dans les années 1990, à traiter comme font les photographes de mode avec les mannequins : en studio, sur fond uni, en soignant les éclairages, en réglant les ombres et les lumières, en étudiant les poses. Avec l'idée de mettre les sujets en valeur.
Pour rien au monde il ne le raterait : le Salon de l'agriculture, qui rassemble les plus beaux bestiaux de France et se tient chaque année, en mars, à Paris, est un peu sa semaine sainte. Pendant huit jours il y plante sa tente, ses projecteurs, ses convecteurs, ses réflecteurs. Il vit sur place, dort sur place, photographiant à longueur de journées les plus beaux représentants des plus belles espèces de ces animaux que Jacques Lacan a judicieusement appelés d'hommestiques.
Voilà près de vingt ans que ça dure. En vingt ans, on s'en doute, Yann a appris beaucoup de choses sur les bêtes (et sur les hommes). Mais sa principale découverte, peut-être, a été de comprendre que le cheval n'est vraiment pas un animal comme les autres. Le cheval, en tout cas, est un animal plus difficile à photographier que les autres. Pourquoi ?
La beauté d'un taureau réside dans sa force tranquille, la beauté d'une vache ou d'un mouton dans leur placidité. Et donc dans l'immobilité. Le cheval, c'est l'inverse. Le cheval est beau lorsqu'il bouge. Sa vraie nature est dans l'action. Gros problème pour le photographe, dont le métier consiste à fixer le mouvement : comment rendre compte sur une image figée de la beauté chorégraphique du cheval ? C est tout l'art d'Arthus-Bertrand d'y être parvenu. L'art et l'audace, car il lui a fallu du courage, et même du culot, pour oser sortir des sacro-saintes conventions du portrait équestre. Il y a, en effet, une façon traditionnelle, officielle, académique, de photographier les chevaux : de profil, bien campés sur leurs quatre membres, les antérieurs parallèles, les postérieurs légèrement décalés, la tête haute et, pour mieux voir une encolure (et éviter d'éventuelles tromperies), la crinière rejetée sur le côté opposé au côté photographié.
Yann se moque de tout cela. Son souci n'est pas de photographier les chevaux comme la police photographie les criminels, ou comme les officiers des haras conçoivent une fiche signalétique. Son souci, c'est de montrer les chevaux tels qu'ils sont, tels qu'on les aime : vivants, fringants, vifs, mobiles, dansants, élastiques et même - pour utiliser un adjectif qui plaira à cet artiste qui vit un peu au ciel - aériens. Pour réaliser ce livre, Yann Arthus-Bertrand a travaillé plus de quinze ans, et fait plusieurs fois le tour du monde. Le nombre de ses prises (de vues) a beau dépasser le millier, peut-être la dizaine de milliers, il ne s'agit pourtant pas d'un travail exhaustif. Son entreprise n'a aucune prétention encyclopédique, aucune ambition savante. L'idée consiste, certes, à composer une sorte d'atlas du cheval - mais c'est un atlas amoureux.
[...]
Un tableau affichait l'identité des joueurs. Au deuxième jour, cinquante joueurs se partageaient dix tables. Yan Solo était encore là. Il avait perdu le pot de sabacc, mais gagné assez de pots de donne pour être encore présent.
-Informez le seigneur Aruk que j'ai découvert il y a quelques jours que Vykk Draygo, l'assassin de Zavval disparu depuis cinq ans, avait refait surface. Son véritable nom est Yan Solo... Il a été renvoyé de la Marine Impériale il y a deux mois. La récompense est substantielle et j'ai précisé "pas de désintégration". Tôt ou tard, ce monstre sera ramené sur Ylesia où il paiera pour ses crimes.
-Humain, corellien, annonça-t-il après un moment. Mâle. Jeune. Taille, un mètre quatre-vingts. Cheveux bruns, yeux bruns, mince... Il se dirige vers les cuisines.
L'expression de Shrike se durcit. Quand il se tourna vers la porte, ses yeux étaient aussi froids dque les glaciers de Hoth.
-Solo, dit-il. Bien sûr. Il est le seul capable de faire ça. (Il ferma le poing. Sur sa bague, la gemme de sang poison devaronienne étincela.) Je lui ai laissé la bride sur le cou parce qu'il est bon pilote et que je n'ai jamais perdu mes paris grâce à lui, mais ça suffit. Je vais lui apprendre à respecter l'autorité. Ce fils de chienne regrettera d'être né... Il va maudire le jour où je l'ai recueilli pour l'emmener sur le Bonne Fortune. La galaxie m'est témoin, je suis tolérant, mais ma patience a des limites...
Ses cheveux gris étaient soigneusement coiffés dans un style ni franchement féminin ni faussement masculin. C'était son style de coiffure, sans plus. Ses traits neutres n'étaient pas remarquables par leur beauté, mais à vrai dire ce n'était pas la beauté que l'on cherchait en ces lieux.
Elle était l'administrateur le plus capable de la planète. Nul ne pouvait l'accuser -et nul ne le faisait- d'avoir l'éclat d'un Salvor Hardin ou d'un Hober Mallow, dont les aventures avaient animé l'histoire des deux premiers siècles de la Fondation, mais nul ne l'aurait non plus assimilée aux frasques de la lignée Indbur qui avait dirigé la Fondation juste avant l'époque du Mulet.
Lorsque les étoiles ont disparu.
Ce n'était pas grand-chose.
Les gens le disent souvent, ceux qui ont assisté au phénomène. Ce n'était pas grand-chose. Je suis d'accord, et je parle en tant que témoin. Je regardais le ciel pendant que Diane et Jason se chamaillaient. Il n'y a rien eu sinon une brève et étrange lueur qui m'a laissé dans les yeux l'image rémanente des étoiles en une froide phosphorescence verte. J'ai battu des paupières. Jason a demandé : "Qu'est-ce que c'était ? Un éclair ?" et Diane n'a pas pipé mot.
"Jason..." ai-je dit en battant toujours des paupières.
"Quoi ? Diane, je te jure que si tu as fendu une lentille...
-Ferme-la", a répliqué Diane.
Et moi : "Arrêtez. Regardez. Où sont passées les étoiles ?"
Ils ont tous les deux levé la tête vers le ciel.
La magie mehnzotaine, pour sa part, est linéaire : chaque composant d'un sortilège suit le précédent, sans possibilité d'embranchement. Elle est donc rigide et supporte mal les approximations. Cependant, les charmes produits sont robustes et présentent peu d'erreurs de tissage. En toute logique, nos mages se sont donc tournés vers des applications concrètes, qui ont façonné la société que nous connaissons : stable, mais à l'inertie importante.
La programmagie YArkhanie, au contraire, est très souple, avec ses embranchements multiples,ses retours, ses appels externes ou internes à des sous-routines. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est tournée vers la recherche artistique et l'exploration. Mais cette syntaxe élastique est aussi à l'origine de l'inconstance de la société YArkhanie, de sa superficialité et de ses expérimentations peu soucieuses d'éthique.
Lin Petrossian, Journal d'un voyageur - Exemplaire clandestin.
“I’m sorry,” I declared quietly.
“For what? It’s not your fault,” he protested.
“I’m sorry you’ve got to deal with inflamed tailbones, my job, and my tragic background. It’s not funny every day.”
“I chose it,” he shrugged. “Thanks for dealing with my bottomless need of affection and my underlying alcoholism.”
“You’re welcome.”