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Commentaires de livres faits par Nicolas

Extraits de livres par Nicolas

Commentaires de livres appréciés par Nicolas

Extraits de livres appréciés par Nicolas

date : 10-02-2017
Le réveil, déjà... Il est sept heures. Bizarre, j'aurais juré l'avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d'habitude. Ma bouteille d'Evian n'est pas là, à la place il y a un magazine. La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref, ce n'est pas francinfo. Je me lève dans le noir, m'étonne de toucher le sol aussi vite - de la moquette, tiens - et surtout, me demande d'où vient cette infâme odeur de pieds. Je n'ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j'ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n'est pas le mien, ça n'a jamais fait puer personne. L'interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J'allume. Je me rends compte que je n'ai plus ma montre. Je pense : merde, ma Rolex, et je regarde mon bras... Qui n'est pas mon bras. Un petit avant-bras malingre, tout blanc, tout rose, sans un poil, et au bout, il y a une main. Avec cette main, je touche mon visage. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi. » Lorsque Maxime de Retz, homme d'affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d'un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l'assassiner, là, tout part carrément en vrille.
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Combien de songes, de systèmes de pensée, d’intuitions et de phrases véritablement neuves ont échappé à l’écrit? Combien d’intelligences sont-elles demeurées libres, simplement attachées à nourrir et embellir une vie, sans fréquenter jamais le projet de l’asservissement à une stratégie de reconnaissance, de publicité et de production? Nombre de créateurs ont opté pour la non-création, ou plus précisément, peu séduits par l’idée d’avoir à donner des preuves de leur statut d’artiste, se sont contentés d’assumer celui-ci, de le vivre pour eux-mêmes, pour leur entourage, soit dans le pur éther conceptuel, soit dans l’esthétique vécue et partagée du quotidien, laquelle esthétique rassemble le geste dandy, la dérive situationniste, l’infini éventail des poésies non écrites, l’apparente gratuité des congrès de banalyse, ou encore l’activisme des disciples d’Antisthène, le silence de Marcel Duchamp, l’art sans objet de Jacques Vaché, les romans inécrits de Félicien Marboeuf, le musée des Obsessions d’Harald Szeemann, l’écriture introvertie de Joseph Joubert, les scandales d’Arthur Cravan, la vie accélérée d’Edie Sedgwick, femme fatale du Velvet, les gesta fondatrices évoquées par Pline 2. Cette constellation de créateurs sans production à visée muséale, de penseurs sans corpus, ensemble d’étoiles qui ne se sont jamais donné les moyens de briller, s’avère donc a priori invisible. «L’auteur, dans son œuvre, doit être […] présent partout, et visible nulle part », énonçait Flaubert. C’est l’inverse qui nous intéressera en ces pages : que l'œuvre, chez son auteur, soit présente partout, et visible nulle part.


Jean-Yves Jouannais, Artistes sans œuvres – I would prefer not to, Verticales, P.32-33.
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date : 08-05-2012
Extrait du livre :
Lui pensait au restant de sa journée et c'était à peine s'il les remarquait. Soudain, devant lui sur la glace, il vit une jolie jeune fille d'une quinzaine d'années tomber brusquement et rester assise, les jambes devant elle. Ses amies riaient et elle secouait la tête en agitant sa queue de cheval.
Il fondit sur elle par-derrière, la prit sous les bras et la remit debout d'un mouvement souple et fluide. En s'éloignant comme un corbeau au vol puissant, il aperçut son air surpris. Puis un large sourire éclaira le visage de la jeune fille et elle cria : «Merci !». Il hocha gravement la tête par-dessus son épaule.
Peu après, il regarda sa montre. Il quitta la patinoire, rendit les patins qu'il avait loués et reprit son porte-documents au vestiaire. Il avait le souffle régulier. Il se sentait parfaitement à l'aise et maître de lui, avec quand même une petite décharge d'adrénaline qui lui courait dans les veines. Il gravit les marches pour quitter la patinoire. Il acheta un bretzel chaud à un marchand ambulant. Il le mastiqua méthodiquement puis jeta la serviette en papier dans une poubelle. Il passa devant les boutiques qui s'alignaient jusqu'à la Cinquième Avenue, traversa et s'arrêta pour contempler la cathédrale Saint-Patrick. Ce n'était pas un sentimental, mais la vue des grands monuments religieux - aussi récents fussent-ils - ne manquait jamais de l'émouvoir. Il avait espéré avoir le temps de dire une prière, mais le patinage avait duré trop longtemps et, de toute façon, il pouvait prier dans sa tête.
Il avait fait du chemin pour aller à ce rendez-vous. Le moment était venu de partir.

Extrait du prologue
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“Ray Lilly is one of the most interesting characters I’ve read lately, and Harry Connolly’s vision is amazing.”—Charlaine Harris

“An edge-of-the-seat read! Ray Lilly is the new high-water mark of paranormal noir.”
—Charles Stross, author of Rule 34

“Excellent reading . . . delicious tension and suspense.”—Jim Butcher, author of The Dresden Files, on Child of Fire

“Connolly doesn’t shy away from tackling big philosophical issues . . . amid gory action scenes and plenty of rapid-fire sardonic dialogue.”—Publishers Weekly (starred review), on Game of Cages

“This has become one of my must-read series."

"Ray Lilly est l'un des personnages les plus intéressants que j'ai pu lire ces derniers temps, et la vision de Harry Connolly est incroyable."-Charlaine Harris

"Un bord-de-la-siège lire! Ray Lilly est le nouveau hautes eaux de paranormal noir. "
-Charles Stross, auteur de l'article 34

"Excellente lecture. . . la tension et le suspense délicieux. "-Jim Butcher, auteur de The Dresden Files, sur des enfants de feu

"Connolly n'a pas peur de s'attaquer à de grandes questions philosophiques. . . au milieu des scènes d'action sanglantes et beaucoup de rapide-le-feu le dialogue sardonique. "-Publishers Weekly (starred review), sur jeu de Cages

«C'est devenu un de mes must-read série."
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Chapitre I. Corso Re Umberto

Cette avenue qui quadrille le quartier élégant de la Crocetta est pour l’auteur l’occasion d’évoquer les origines sociales de Primo Levi. Il est né d’une famille bourgeoise juive assimilée. Levi vécut son appartenance juive d’abord sur le mode de la différence que ses condisciples chrétiens lui prêtaient. Comme il l’a écrit dans Le système périodique : « Un juif est quelqu’un de circoncis, qui ne fête pas Noël et ne mange pas de porc » (p.29).
Ce sont les lois raciales, entrées en vigueur en Italie en octobre 1938, qui lui firent prendre conscience de sa judéité.

A l’ombre du suicide qui plane sur le début de cette biographie revient une question lancinante. Et Auschwitz ? Quelle responsabilité dans tout cela ? Myriam Anissimov repousse l’idée que Levi se soit suicidé à cause de la Shoah, comme ce fut le cas pour Jean Améry. Elle rappelle ces propos de Levi : « Auschwitz m’a marqué mais ne m’a pas ôté le désir de vivre. Au contraire, cette expérience a accru mon désir, elle a donné un but à ma vie, celui de témoigner, afin qu’une chose pareille n’arrive plus jamais. » (p. 28)

Quand on lui demanda si après Auschwitz il avait encore confiance en l’homme il répondit : « Je l’ai toujours eue intuitivement et d’une manière congénitale. Le camp n’est pas arrivé à la détruire. Cela ne signifie pas qu’il faut avoir confiance dans tous les hommes inconditionnellement, ni qu’il faille se défier totalement de certains d’entre eux. Partir de la confiance pour aborder l’absence de confiance me semble un bon point de départ. Il vaut mieux partir avec un sentiment de confiance au risque de se tromper. Je préfère cet a priori au désespoir et au pessimisme. C’est un pari. L’optimisme aussi est un pari. L’optimisme, bien qu’irrationnel, me semble une façon de partir d’un bon pied, même s’il s’avère qu’on s’est trompé » (p. 29).
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Il n'y a au monde qu'une seule chose qui ne soit supportable : le sentiment de sa médiocrité. (Jacques Rigaut)

C'est l'imprévisible qui crée l'événement. (Georges Braque)

On dit plus en ne disant rien. (Marcel Mariën)
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date : 11-03-2012
On décide d’y aller un jour. Sans raison apparente, sans but réel, sans atome crochu particulier pour ce lieu. Et puis on part. Une fois là bas, on visite, on flâne, on respire ce lieu. Et il faut bien revenir. Mais dès le retour, un manque se fait ressentir. Un manque qui va s’accentuer jour après jour. Jusqu’à devenir une obsession : il faut qu’on y retourne…. Absolument !
Cette sensation fut la mienne en 2005. Depuis elle perdure, entre chaque voyage là-bas. Cette ville, c’est NEW YORK !!!!!
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date : 05-03-2012
«Sous les yeux au regard aigu, les mâchoires pétrissaient une chique d’un mouvement lent, méticuleux, implacable comme l’évolution historique. Le Temps n’est rien pour un cochon et pour l’Histoire.»
Robert Penn Warren, Les Fous du roi.

«La vérité est une chose terrible. On commence par y poser le bout du pied, sans rien éprouver. Quelques pas de plus, et on s’aperçoit qu’elle vous entraîne comme le ressac, vous aspire comme un remous. D’abord, la vérité vous attire à elle d’un mouvement si lent, si régulier, si mesuré, qu’on s’en rend à peine compte ; et puis le mouvement s’accélère, et puis c’est le tourbillon vertigineux, le plongeon dans la nuit. Car la vérité a ses ténèbres. On assure qu’il est terrible d’être saisi par la grâce divine.»
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date : 03-03-2012
Yoko Maki use de toute sa finesse pour explorer la psychologie de ses personnages, et la délicatesse de ses dessins met en valeur la pureté de la protagoniste...
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Les dix premières lignes :
— Allô ?
— Papa ?
— Qui est à l'appareil ?
— Papa, c'est moi !
— Qu'est-ce que tu me veux encore ? Nous étions d'accord, tu ne devais utiliser ce numéro qu'en cas d'extrême urgence.
— C'est une extrême urgence, Papa !
— Non, tu ne sembles pas comprendre : il n'y a pas d'extrême urgence. Il n'y a plus d'extrême urgence ! Il n'y a plus que de l'alimentaire, du superflu, du semblant de. On voudrait nous faire croire que nos vies sont sillonnées d'extrêmes urgences pour que les gens se lèvent encore le matin et partent au travail sans réfléchir, mais ce sont des chausse-trappes, des billevesées, des fausses pistes pour prolétaires et petits bourgeois, rien d'autre ! Il n'y a plus d'extrême urgence (…)


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LA MÈRE
La jeunesse pense beaucoup. La jeunesse parle beaucoup même si nous essayons de lui refuser la parole. À ton âge, j’avais des intuitions fulgurantes, des convictions et je ne désirais qu’une chose : parler. Je jacassais tout le temps. Dans ma famille, on m’avait baptisée la pie. Mais ce n’était pas par mesquinerie. Ils se sont montrés très patients avec moi. Ma mère surtout. Tous les jours, je prenais de nouvelles résolutions.

LE FILS
Lesquelles ?

LA MÈRE
De transformer le monde, bien sûr... Et si nécessaire, de le sauver. J’aurais deux enfants, un garçon et une fille... Mais pas avant trente-cinq ans. Je ne voulais pas me faire lessiver par trop de maternité. Je voulais poursuivre ma carrière, mes recherches.

LE FILS
Ecrire ton livre !

LA MÈRE
Ma bible sur les oiseaux des neiges.

LE FILS
Les histoires merveilleuses que tu nous racontais...

LA MÈRE
Ces oiseaux dont le vol déchiffré telle une page d’écriture, décidait du sort des empires...

LE FILS
Les hommes-oiseaux sur des poteries.

LA MÈRE
Ils fendaient de leurs ailes ouvertes l’ère nouvelle ! Ta soeur et toi, ça vous mettait en transe. Les histoires que je me suis racontées. Ce qu’autrefois je savais, je voulais, aujourd’hui je l’ai oublié. À vingt-quatre ans j’avais deux enfants et trois fausses couches ! voilà ce que les forces de la vie m’ont réclamé. Arraché !
(pages 50-51)

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date : 28-01-2012
Un homme, nommé Egaeus, se prépare à se marier à Bérénice, sa cousine. Il a tendance à sombrer dans des intenses fixations du vide et dans de profondes réflexions qui le séparent du monde extérieur. La santé de Bérénice se met à se dégrader à cause d'une maladie dont on ne sait rien et la seule partie saine en elle sont ses dents, qui commencent à obséder Egaeus. Bérénice meurt et Egaeus continue de contempler ses dents. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, un serviteur lui dit qu'il y a de l'agitation dans la tombe de Bérénice. Egaeus reprend ses esprits couvert de sang, à ses côtés se trouvent des outils de dentistes ainsi qu'une boite contenant 32 dents.
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date : 15-01-2012
Extrait
Antoine Beaudoin, suant à grosses gouttes, jouait avec rage en frappant du pied avec mesure. Tous les airs sautillants des quadrilles passaient sous son archet. C'était harmonieux, malgré mille sons discordants. C'était l'âme de la race qui s'exhalait dans cette gaîté douce, cette gaîté robuste que ni le travail ni la rude vie ne peuvent assombrir. C'est l'âme des aïeux qui chante dans les violons, les soirs des noces, quand on danse à la lampe... C'est elle, l'âme ancienne, qui sourit aux épousailles, elle qui bénit les espérances et veille sur les divines promesses des enfants blonds dans les foyers reconstitués! C'est l'âme des aïeux qui, voyant qu'elle va continuer de survivre, chante dans les violons, les soirs des noces… (p. 143-144)

Blanche Lamontagne sur Laurentiana :
Par nos champs et par nos rives
Récits et Légendes
Un cœur fidèle
«Dédicace»
Visions gaspésiennes
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date : 31-12-2011
Ex. : même le triomphe du Bonheur des dames n'est possible que par l'éradication du peuple des petits commerçants. Pour Zola, le Second Empire est un régime pervers en raison de ses origines criminelles (coup d'état) : régime maudit. Loi de fatalité (pessimisme). Fatalité qui condamne au moins une partie des personnages principaux à la mort (Nana...). Mais fatalité laïque, ce n'est pas la fatalité dictée par un destin supérieur aux normes, fatalité de type biologique (la tante Dide : les Rougon, les Macquart...), une laïcisation de la fatalité dans l'ordre de l'univers. Fatalité, aspect tragique du cycle romanesque des Rougon-Macquart. Les personnages sont condamnés à ne pas être heureux. III- Le travail de l'écrivain Cette expression du tragique qui peut naître et être exprimée dans les romans est le résultat du travail du romancier => peint ses personnages, les met dans des situations... A- Le cadre du récit • Les romanciers qui veulent décrire la réalité s'attachent donc à bien situer leur histoire dans un cadre, dans une temporalité... Personnages ne sont pas héroïques mais ils ressemblent aux hommes ordinaires (ex : vulgarité du père Roland est dévoilée par ses paroles « zut », « cristi » et par sa naïveté). • Peinture du véritable caractère des personnages => Cf.
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date : 31-12-2011
„Am zice că intelectualul, mai ales el, ar trebui să fie un om liber. Nu în­seamnă că şi este. E supus, ca oricine, conjuncturilor istorice şi presiunilor ideologice. Într-un fel sau altul, cariera lui e dependentă de Putere (cu atât mai mult într-un regim autoritar şi, fără doar şi poate, într-unul totali­tar). Nu puţini intelectuali au de altfel fascinaţia Puterii; se simt ei înşişi mai puternici, adăpostiţi la umbra ei. În tot cazul, intelectualul are o abilitate: aceea de a găsi de fiecare dată argumente potrivite pentru a justifica şi a se justifica. Mai ales atunci când i se pare că istoria şi-a dat verdictul. Pentru intelectual, glasul istoriei este irezistibil.“ (Lucian BOIA)
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date : 31-12-2011
« Je n’essaie pas de rechercher l’intérêt, car c’est dans cette voie ténébreuse que la justice s’égare toujours. Je ne cherche qu’une seule chose : les faits. Quand je les aurai tous dans ma main, alors, au milieu de ces invraisemblances qui semblent d’abord si bizarres, vous verrez la vérité luire plus éclatante que le soleil affirme le misanthrope Maximilien Heller à qui sa bonne action redonnera le goût de vivre. [...] »
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Quatrième de couverture

L'histoire française du XIXe siècle à nos jours est ici présentée dans sa diversité et ses métamorphoses : vie politique, structures socio-économiques, vie culturelle, relations internationales. Chaque volume retrace une période de cette évolution générale. On y trouve une synthèse dense et précise des acquis récents de la recherche historique. De 1939 à 1944, la France connaît une série de terribles bouleversements. La défaite inouïe de 1940 emporte l'armée française, livre le pays à l'invasion et finit par provoquer l'effondrement de la IIIe République. Le régime de Vichy, qui s'installe le 10 juillet 1940, lance alors le pays dans la voie d'une «Révolution nationale» qui se présente comme une entreprise de rénovation culturelle et morale ; à l'extérieur, faisant le pari d'une victoire de l'Allemagne, il engage la politique de collaboration. Ces deux options conjuguées conduisent à l'abandon du régime républicain, à l'instauration d'un Etat autoritaire et répressif reposant sur la personne du maréchal Pétain, et à la mise en œuvre d'une politique antisémite qui, soixante ans plus tard, déchire encore les consciences. Bien que disposant d'indéniables appuis initiaux, le régime de Vichy perd peu à peu tout soutien à mesure qu'il se transforme en protectorat allemand. Il s'effondre sans résistance à l'été 1944, balayé par le tourbillon de la Libération. Dans le même temps, dans l'ombre de la clandestinité ou de l'exil, une force de substitution, la Résistance, s'est peu à peu formée, et, quoique traversée de courants très divers, elle affirme son ambition à reprendre les rênes du pays et à le transformer en profondeur.
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Quatrième de couverture

Si le premier appel que Dieu nous adresse est le don de l'existence, Dieu a également un projet personnel sur nous. Au fur et à mesure que nous prenons place dans la société, il nous appelle à nous dépasser et à nous donner à travers un état de vie particulier, que ce soit le mariage, le sacerdoce ou la vie consacrée.

Dans ce but, Dieu a voulu l'Eglise fondée sur le Christ. Le Christ est l'unique époux, le souverain prêtre et l'adorateur par excellence. Mariage, sacerdoce ou vie consacrée : toutes ces voies sont exigeantes, parce que chacune annonce le Christ et conduit à la sainteté.

Connaître et aimer sa vocation est le plus court chemin pour parvenir à la plénitude de notre liberté et de notre humanité. Mais il est important de comprendre notre vocation personnelle à la lumière des autres états de vie.

Comment ont réagi Abraham, Marie ou le jeune homme riche à l'appel de Dieu ? Quelle est la vocation et la mission du Christ ? En quoi le mariage, le sacerdoce et la vie consacrée se complètent-ils ? Et les sept millions de célibataires ? Dans quelle société Dieu nous appelle-t-il aujourd'hui ? Pour quelle mission ? Comment connaître sa vocation, et surtout aimer selon sa vocation ?

Autant de questions fondamentales abordées dans ce livre.

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L'auteur vu par l'éditeur
Andy Bichlbaum a commencé sa carrière en introduisant clandestinement une armée d’éphèbes en maillot de bain dans un jeu vidéo de guerre. Il vit à Paris.
Mike Bonanno a fait ses débuts en pratiquant des opérations chirurgicales sur des poupées Barbie, qui se mettaient à aboyer des répliques du genre « un bon indien est un indien mort ! ».
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date : 29-12-2011
L’inspecteur est à genoux dans les toilettes. L’inspecteur ferme les yeux. L’inspecteur se pince l’arête du nez entre le pouce et l’index…
Cela commence avec la mort et cela doit finir avec la mort…
Ici. C’est la mort et rien que la mort.
L’inspecteur a une fille du même âge qui mesure la même taille. Qui porte le même prénom. L’inspecteur rouvre les yeux…
Pas de vie. Pas d’amour. Pas de rire…
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Pour une révision active de l'anatomie Ces carnets sont des outils pratiques pour la réussite aux examens et concours universitaires : . Le texte concis, formé de mots-clés, facilite la mémorisation et les réponses aux QCM. . Le rabat permet de cacher le texte et les légendes pour une auto-évaluation par l'image. . La présentation maniable facilite la lecture à tout moment et en tout lieu. Ces carnets sont destinés aux étudiants en médecine et en odontologie, ainsi qu'aux étudiants des filières paramédicales.
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Le Diadème de rosée Un conte populaire, une musique traditionnelle et des instruments à découvrir pour une promenade à travers les cinq continents. Il y a bien longtemps, vivait en Chine une princesse très capricieuse.Un jour, elle demanda à son père de lui offrir un diadème en gouttes de rosée... Un livre-CD pour s'ouvrir au monde. Dans la même collection: Un conte populaire de Russie, Ivachka et la sorcière Un conte populaire de Chine, Le Diadème de rosée Un conte populaire du Maghreb, La Cigale et le petit rat Un conte des Indiens d'Amérique, Petit Lièvre et l'étranger Un conte des Aborigènes d'Australie, La Couleur des oiseaux
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Quatrième de couverture

Une méthode pour éveiller vos élèves à la musique Un livre photocopiable comprenant : . 22 parcours guidés pour le professeur autour d'une oeuvre à écouter ; . 22 fiches d'activités à photocopier pour l'élève ; . 2 jeux collectifs à réaliser en fin d'année. Un CD audio avec tous les extraits des oeuvres abordées et des activités pour apprendre à reconnaître les instruments. Deux posters à afficher dans la classe : . une frise chronologique présentant les compositeurs par époque ; . une affiche où sont représentés les principaux instruments par famille. Les Editions Belin s'engagent, avec leurs partenaires, pour l'environnement et le développement durable. Elles garantissent : . l'utilisation de papier recyclé ou de pâte à papier issus de forêts gérées de façon durable ; . un processus de blanchiment du papier sans chlore ; . des imprimeurs respectant l'environnement (label Imprim'Vert ou norme ISO140001).
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« Le risque des femmes est bien là. A force de se conformer au désir de la mère, la fille oublie d'écouter le sien propre, elle l'empêche d'émerger. Elle ignore quel il pourrait être, ce qui plus tard posera un singulier problème au sein du couple, où la femme se pose souvent elle-même comme esclave du désir de l'autre.





A la limite, on peut se demander si le désir de la femme n'est pas devenu celui de l'Autre en général... Mère, mari, enfants qui ont tour à tour le pouvoir de la faire tenir sur la tête et marcher sur les mains, puisque son bonheur passe par celui des autres.





Tout ce qui est dit "féminin", dans le sens de plaire aux autres et de se dévouer ou de se sacrifier à eux, est donc une sorte d'habitude, acquise par la petite fille auprès de sa mère. Il en est ainsi à cause de l'inconscient de la mère, qui n'est pas toujours celui d'une femme épanouie et heureuse et compte souvent sur sa fille pour être "ce qu'elle n'a pas été".





La fille est alors "pleine" du projet de sa mère et "vide" de projet personnel : on dit qu'elle est une petite fille "sage", mais en fait elle est en train de devenir la chose de l'Autre et, ce qui est pire, elle s'habitue à taire son propre désir et à cacher sa colère. Plus une petite fille est sage, plus elle est appréciée des adultes, mais la sagesse n'est pas l'état naturel de l'enfant, elle n'est que le moyen de satisfaire les parents... »


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Texte intégral en libre accès disponible depuis le 05 septembre 2006.


1Roger Bastide est l'auteur d'un ensemble impressionnant d'articles (plusieurs centaines). Beaucoup, publiés au Brésil, en portugais, sont inédits en France. Ce volume réunit douze articles parus entre 1944 et 1953, et réunis pour la première fois par R. Bastide sous forme de livre en 1973, quelques mois avant son décès. L'excellente traduction française est de Luiz Ferraz. Il faut aussi souligner le remarquable travail éditorial de Claude Ravelet (animateur de la revue Bastidiana) ainsi que la préface particulièrement stimulante de Roberto Motta.

2Les articles retracent la trajectoire intellectuelle de R. Bastide sur une dizaine d'années. La troisième partie traite principalement du candomblé, puisque ces années correspondent au moment où l'auteur mène ses enquêtes dans le milieu religieux afro-brésilien. Ces textes préfigurent donc les deux grandes monographies de la fin des années 1950 : Le Candomblé de Bahia (1958) et Les religions africaines au Brésil (1960). La première et la deuxième partie sont moins centrées sur des questions religieuses que littéraires et culturelles. Dans deux études sur la poésie afro-brésilienne, et plus précisément sur Cruz e Sousa, R. Bastide est proche de la sociologie de la littérature dont Lucien Goldmann posait les fondements à la même époque. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, R. Bastide prend pour objet les stéréotypes des noirs dans la littérature brésilienne et la réaction qu'ils engendrent dans la presse noire de Sao Paulo ; il ébauche ainsi une « théorie du discours » comme « chose sociale », une sociologie de la culture encore balbutiante au début des années 1950. On n'en finit jamais de découvrir la richesse et les intuitions fertiles de Bastide : ce volume en témoigne une fois de plus.
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Aux lecteurs
Chers lecteurs qui participez à l'annonce de l'Evangile,
Le livre “Une Vie, une Passion, une Destinée” a suscité un mouvement qui ravale Dieu au
rang de “papa gâteau”, et donne l'impression que le Seigneur désire insatiablement cultiver
l'amitié de l'humanité pécheresse. Cet ouvrage nous incite “vivement”, non à lire la Bible,
mais à “nous réunir avec un petit groupe d'amis et à former une cellule de lecture” afin
d'examiner un chapitre de ce livre chaque semaine. (p. 325). Avant de procéder à cette
invitation, l'auteur affirme que “la dernière chose dont beaucoup de chrétiens ont besoin
aujourd'hui, c'est d'une étude biblique supplémentaire.” (p. 246). Plus grave encore, au lieu
d'annoncer l'Evangile qui est “une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit”, cet
Evangile dont l'Apôtre dit que “la justice de Dieu s'y révèle par la foi et pour la foi” (Romains
1:16-17), Warren recommande de “murmurer tout bas une prière” (p. 63) et de “découvrir son
identité”. Là, sous nos yeux, l'auteur ouvre une voie d'accès de plus à la porte large et au
chemin spacieux “qui mènent à la perdition”. Le plus navrant, c'est que “beaucoup entrent par
là”. (Matthieu 7:13).
Par compassion pour les myriades de personnes piégées dans ce mouvement, je propose cet
article sur la puissance, la précision et la splendeur du véritable Evangile du Seigneur Jésus-
Christ. J'ai cherché à démasquer un vaste mouvement qui nuit à beaucoup d'âmes. Même si ce
mouvement devait s'affaiblir, les pièges qu'il a mis en place doivent être dévoilés et ôtés par le
Saint-Esprit agissant au travers de la Parole écrite de Dieu.
D'un coeur sincère je vous demande d'étudier ce qui suit. Nous sommes en présence d'un péril
grave qui appelle une réponse sérieuse. Je vous en prie, faites ce qui est en votre pouvoir pour
diffuser cet article aussi largement que possible : en effet nous devons annoncer la Bonne
Nouvelle de l'Evangile non seulement ici aux Etats-Unis, mais encore aux milliers de
personnes leurrées par ce nouveau mouvement qui remporte tant de “succès” de par le monde.
Si vous avez la possibilité de mettre cet article sur votre site Internet, je vous engage à le faire.
Bien à vous, dans la grâce de notre précieux Sauveur,
Richard Bennett.
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