Gabriel Katz

Je découvre pour la première fois Gabriel Katz dans un autre genre que la fantasy, et je dois dire que je ressors de cette expérience un peu mitigée. Si j'ai apprécié l'atmosphère pesante et angoissante de cette histoire, ainsi que la poésie qui se dégage du texte, je n'ai jamais réussi à m'immerger totalement dans ce roman dont j'ai vu venir la fin dès les premières pages.

La suite du precedent tome est abrupte mais on s y tient.

L aventure donne un sentiment de huit clos pour ma part.

J'ai ressenti des longueurs, probablement parce que je n'ai pas su me lier aux personnages et l'histoire.

Ce dernier Opus est tres mouvementé et tres agreable.

Du rythme, on navigue dans les regions, les combats sont avec rebondissements, pas le temps de s ennuyer

Pas de longueur, pas de huits clos cette fois ci, on retrouve les joies de l heroic fantaisie

Comme d autre, je commence la serie parce que le dernier opus est disponible

Heroic fantaisie dans toute sa splendeur,

Du rythme, des personnages varies et un scenario complexe dont on ne percoit pas les meandres au cours de la lecture justement

C est tres distrayant, et on reste dubitatif arrivé a la fin : mais comment cela peut il continuer et evoluer ?

Scott s'était pourtant juré qu'on ne l'y reprendrait plus et qu'il ignorerait les appels de la maison de son enfance, Dun Mansion, son rêve et son cauchemar, personnage à part entière du roman.

Pourtant, le 23 décembre, à 6 heures du matin, il prend la route pour la rejoindre.

La date laisse présumer qu'il s'agit de fêter le réveillon en famille, mais ce serait une erreur. En fait, tout le monde est là pour célébrer l'anniversaire de mariage du patriarche.

Quarante ans qu'ils le fêtent, quarante ans qu'ils s'en fichent. Il faut dire que Linda, la matriarche est morte il y a si longtemps qu'elle a sombré dans l'oubli ainsi qu'au fond de la mer, tout comme le bateau qui devait l'emmener en Amérique.

Quant à ceux qui ne l'ont pas oubliée, c'est simple, ils ne l'ont pas connue.

Le manoir donc, attire les membres de la famille depuis des décennies.

Le patriarche, sa descendance, trois fils dont le père de Scott, lequel a un frère... comment dire... un frère que vous découvrirez et une soeur, Carry.

Parmi la smala, des oncles, des tantes, leur descendance....

La mère de Scott est morte depuis 25 ans, une noyade également, et son mari et père du jeune homme ne s'en est toujours pas remis.

Elle s'appelait Clara, et depuis son décès, sur lequel toute la lumière n'a pas été faite, ses proches l'ont idéalisée.

Ceci dit, je l'aimais bien moi aussi.

Tandis que Scott n'est plus très loin de Dun Mansion, une auto-stoppeuse sur laquelle nous n'apprendrons absolument rien, se tient sur l'accotement.

Bien entendu, il ne lui demande rien non plus. Il faut dire qu'il est plutôt chargé, pas pas de bagages, si vous voyez ce que je veus dire.

Ces aristocrates pathétiques baignent encore dans leur jus, tout comme la demeure. Les disputes éclatent, écorchant un chouia le protocole de rigueur dans la famille.

Et l'auto-stoppeuse reste là, "invitée" si l'on peut dire, et sans qu'elle y fasse rien, elle va servir de catalyseur pour que tout barre en sucette.

Je ne vous ai pas dit qu'il s'agissait d'un roman choral.

La narration de Scott est entrecoupée de petits chapitres émanant de Clara, sa mère, s'exprimant en italiques pour nous relater sa vie depuis son enfance, suivie de ce qu'elle a traversé lors de son mariage, puis en tant que mère.

J'ai découvert l'auteur complètement par hasard, une suggestion babelio.

Il a eu un gros succès avec ses livres de fantasy. Vu que je n'en lis pas, je ne risquais pas de le croiser.

Et quel style, les amis. J'ai vraiment adoré, c'est juste magnifique. On pourrait en retirer des citations à chaque paragraphe.

Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, hormis Carry et un peu Scott, mais ce n'était pas le but.

Le vernis s'écaille beaucoup trop facilement. Si vous voulez mon avis, il n'était pas de qualité. Mais bon, j'y connais rien en vernis. :)

J'ai aussi bien aimé l'histoire. Pas de rebondissements spectaculaires à chaque page, mais une tension à couper au couteau à beurre.

Je sais que je vais à contre-courant encore une fois, mais j'assume, parce que je me suis régalée.

Gabriel Katz a également écrit Les papillons noirs, apparemment très connu, mais pas par moi. Je pense le lire ensuite, n'ayant pas l'intention de me plonger dans la fantasy dans l'immédiat.

Bonne lecture.

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3 hommes se réveillent dans un chariot accidenté. Ils ne savent plus qui ils sont. Ni ce qu'ils sont. Mais ce qu'ils vont vite découvrir, c'est qu'ils sont traqués par une horde d'ennemis. Pourquoi ?

Dans un monde teinté de magie noire et de complots divers, Gabriel Katz livre une histoire suffisamment trépidante pour tenir le lecteur en haleine. Dommage qu'il ne profite pas de ce premier tome pour offrir une histoire un peu plus consistante à ses personnages, celle ci étant ici un peu trop simple. Certaines longueurs peuvent aussi rebuter mais dans l'ensemble, l'écriture est fluide et on prend plaisir à découvrir cette histoire. De là à dire que cela donne envie de découvrir la suite au plus vite... je laisse ça à l'appréciation de chacun...

J'ai dévoré ce livre en quelques jours mais il me laisse assez mitigée. Il m'a plu pour son intrigue politique et religieuse, qui est complexe et pleine de retournements de situation. Les personnages en revanche ne m'ont pas convaincue, je ne les ai pas trouvé assez développés. Gros point noir sur les personnages féminins, qui sont peu nombreux et constamment sexualisés par les autres personnages ou par la narration. J'entame quand même la suite pour connaître le fin mot de l'histoire.

Ce deuxième et dernier tome ne m'a pas plus convaincue que le premier. Le rythme est toujours soutenu et les chapitres s'enchaînent avec facilité, mais sans laisser le temps aux personnages d'évoluer ni au lecteur d'éprouver de l'empathie pour eux. Le style d'écriture est simple, ce qui ne serait pas désagréable sans une certaine tendance aux répétitions (je ne compte plus le nombre de chapitres qui s'ouvrent par un orage... sans parler des personnages féminins qui ne sont toujours décrits que par leurs poitrines).

J'ai tout de même apprécié le talent de Gabriel Katz pour construire une intrigue aux multiples rebondissements et des "camps" qui ne sont ni tout noir ni tout blanc. Mais le dénouement, trop centré sur le destin des personnages, semble oublier toutes les conséquences d'un certain événement sur la ville et l'univers entier. Comme si l'auteur avait manqué d'idées...

Très bonne suite, bonne maîtrise du rythme. L'auteur etoffe bien son histoire et ses personnages. Tout cela donne très envie de découvrir la conclusion dans l'ultime tome.

Un bouquin de fantasy sympa qui se lit vite. J'ai aimé l'alternance des points de vue, les intrigues politiques et l'écriture très fluide. Il y a de l'action, des rebondissements, des retournements de situation ... Tout ça fonctionne bien. Par contre il m'a manqué un petit quelque chose côté originalité, je ne sais pas encore si je lirai la suite.