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Liste des extraits
« Si l’on n’a pas pu me convaincre de faire ce que je croyais mal, je ne consentirai certes jamais à me laisser duper. » (p. 111)
Afficher en entier« Elle se montrait là lamentablement dépourvue de la véritable élévation d’une héroïne. » (p. 14)
Afficher en entier« Si l’héroïne d’un roman n’est point patronnée par l’héroïne d’un autre roman, de qui peut-elle attendre protection et considération ? » (p. 37)
Afficher en entier« Elle avait inventé cette histoire de toutes pièces, n’écoutant que son imagination, résolue à s’alarmer de tout, donnant de l’importance à des détails insignifiants, interprétant le moindre fait dans un sens toujours identique, dans le seul but de satisfaire l’ardent désir, qu’elle nourrissait avant même de pénétrer dans l’abbaye, d’avoir affreusement peur. » (p. 217)
Afficher en entierLorsqu'on désire plaire à quelqu'un, il faudrait toujours être ignorant. Trop d'instruction équivaut à une incapacité totale à flatter la vanité des autres, ce qu'une personne intelligente souhaitera toujours éviter. Une femme surtout, si elle a le malheur de savoir quoi que ce soit, devra le dissimuler aussi bien que possible.
Afficher en entierMme Allen était de la nombreuse classe des femmes dont le commerce ne peut provoquer qu'une émotion : la surprise qu'il y ait eu des hommes capables de les aimer assez pour les épouser.
Afficher en entierJe n'affirmerai pas qu'en buvant son grog au vin et en faisant sa toilette de nuit Catherine ait pensé à M. Tilney assez pour en rêver, ou alors je veux croire que c'était en un demi-sommeil : car, s'il est vrai, comme l'a prétendu un écrivain célèbre, qu'une jeune fille ne puisse décemment tomber amoureuse avant que le gentleman se soit déclaré, il doit être fort inconvenant qu'elle rêve du gentleman avant que l'on sache qu'il ait rêvé d'elle.
Afficher en entierLeur conversation roula sur ces sujets qui favorisent si bien la naissance de l'intimité entre des jeunes filles : toilettes, bals, flirts, etc.
Afficher en entierSes sentiments étaient si sincères et si dénués de coquetterie que, ayant croisé, dans Milson Street, les deux audacieux jeunes hommes de tout à l'heure, elle ne se retourna sur eux que trois fois.
Afficher en entier- J'aime aussi les vers ; les pièces de théâtre et les voyages me plaisent assez. Mais l'histoire, la solennelle histoire réelle ne m'intéresse pas. Et vous ?
- J'adore l'histoire.
- Comme je vous envie ! J'en ai lu un peu, par devoir ; mais je n'y vois rien qui ne m'irrite ou ne m'ennuie : des querelles de papes et de rois, des guerres ou des pestes à chaque page, des hommes qui ne valent pas grand-chose et presque pas de femmes - c'est très fastidieux ; et parfois je me dis qu'il est surprenant que ce soit si ennuyeux, car une grande partie de tout cela doit être imaginé de toutes pièces. Les paroles mises dans la bouche des héros, leurs pensées, leurs projets, oui, tout cela doit être de pure invention, et ce qui me plaît le plus plus dans les autres livres, c'est précisément l'invention.
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