Commentaires de livres faits par Nymphee
Extraits de livres par Nymphee
Commentaires de livres appréciés par Nymphee
Extraits de livres appréciés par Nymphee
Sa force est dans ses personnages, Tony, Charis et Roz qui prennent tour à tour la parole et qui ont une obsession pour un autre personnage féminin qui n'aura jamais la parole, mais qui vit véritablement au fil des pages : Zénia. Magaret Atwood fait réellement vivre ces 3 personnages en les développant profondément sans jamais ennuyer : leur passé, leur vécu, leurs peurs, leur amour ...etc. C'est à chaque fois, un profil psychologique vibrant de réalité qui a sa propre voix et se démarque des autres femmes en embarquant le lecteur à la découverte de Zénia.
Le personnage de Zénia est également incroyable dans ce roman. Il garde jusqu'à la fin l'aura mystérieuse d'une femme détestée autant qu'admirée, jalousée, aimée, mais jamais comprise par nos 3 personnages féminins. Le récit brille par la présence de Zénia qui est captivante, intrigante, époustouflante.
La beauté du roman, c'est également la complexité des relations et des êtres. Je me suis attachée à Tony, à Charis, à Roz, parce que ce sont des battantes, des femmes blessées par Zénia mais aussi par la vie, leur enfance, leurs expériences. Cependant, elles ne sont pas exemptes de défauts, de faiblesses voire même de fautes, et en découvrant au fur et à mesure les histoires qui les mêlent à Zénia, leur position de victime devient discutable. Zénia ne m'est pas apparue comme la "garce manipulatrice mangeuse d'homme", mais de la même façon comme une personne ni bonne ni mauvaise, mue par des aspirations secrètes que l'on ne connaitra jamais vraiment. Néanmoins, elle m'a touchée : bien qu'il soit difficile de démêler le vrai du faux dans ses récits, je ne peux m'empêcher de croire à une grande sincérité dans ses apparitions et certains de ses discours. La subtilité des émotions, la profondeur des caractères, et la complexité des relations en font un roman passionnant. Enfin,
Je peut dire que c'est le meilleur roman de SF/Hard Science que j'ai lu jusqu'à présent, je ne m'y attendais pas et je suis subjugué par la complexité et la ligne de conduite du scénario, de l'écriture, de l'univers fouillé et des personnages charismatiques de ce roman.
Alors oui c'est une lecture assez complexe car l'histoire et toutes les parties de l'intrigue sont très développées, s'imbriquent parfaitement, et le suspense est omniprésent, les éléments scientifiques eux sont extrêmement détaillés (de manière forte agréable), donc oui c'est compliqué mais si l'ont prend le temps de lire en étant concentré sur le récit alors la complexité devient un atout qui en fait un livre intelligent et divertissent ou plusieurs grands thèmes sont abordés tel que la politique en Chine, les sectes et déviances religieuses et encore d'autres sujets divers, le tout mené comme un polar.
Pour le côté scientifique (oui j'insiste mais c'est le sujet principal du livre), ont parle beaucoup d'astronomie, d'accélérateur de particules et de l'atome, de communication, de macro technologie, de la possibilité de forme de vie dans l'univers, de physique quantique, de réalité virtuelle et autres.
Je ne dirait rien sur le scénario lui même car on ne peut pas en parler sans spolier, d'ailleurs le quatrième de couverture est un peu trop révélateur à mon goût, c'est dommage.
Par contre, je ne pense pas que ce soit le meilleur roman pour les personnes voulant découvrir la science-fiction, ou même pour ceux qui veulent passer de la SF Young Adult a un récit plus travaillé.
J'ai très envie de lire la suite et espère que le deuxième tome sorte en français très bientôt !
Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/11/le-probleme-trois-corps-liu-cixin.html
L'auteur Anthony Doerr est un écrivain américain, déjà récompensé par le Prix Pulitzer en 2015 pour Toute la lumière qu'on ne peut voir et présentement par le Grand Prix de Littérature américaine pour ce roman. Il a publié plusieurs recueils de nouvelles également. Dans La cité des nuages et des oiseaux, nous suivons l'odyssée d'un manuscrit grec ancien que l'auteur attribue à Diogène, de Constantinople au XIVè siècle, à l'Idaho des années 50, à un vaisseau spatial dans le futur. Différents lieux, différentes époques et cinq personnages reliés par ce manuscrit dont l'histoire va leur permettre de s'échapper d'une réalité difficile à vivre pour chacun d'entre eux, même si bien différente.
Le tour de force de l'auteur, c'est de nous faire tourner les pages avec délectation et émerveillement devant l'intelligente et complexe construction du récit, comme par l'attachement aux personnages, qu'il suscite dès les premiers chapitres. La langue est belle, poétique parfois, ou tendre ou encore épique. Hommage à Marina Boraso, qui a su si bien la traduire. Le roman est érudit en ce sens que chaque époque traversée nous apporte son lot de connaissances, de savoirs. C'est aussi et surtout un très bel hommage aux livres et aux bibliothécaires, les "gardiens de la littérature".
Après avoir tourné la dernière page, il m'a fallu deux jours avant de pouvoir ouvrir un autre ouvrage, tant j'étais encore sous le charme, baignée dans l'atmosphère si particulière de ce roman, que je recommande à 1000 %.