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Extrait ajouté par WODP 2019-03-21T18:32:06+01:00

— [...] A moins que tu ne sois un ange.

Je clignais les yeux.

— Pardon ?

Un sourire étira lentement ses lèvres.

— Parce que tu as l'air d'être tombée du ciel.

Je rougie jusqu'aux oreilles.

— Tu es sérieux ? Tu as vraiment dit ça à voix haute ?

— Oui, répondit-il en riant. Et j'en ai d'autres.

— Ah bon ?

— Oui. Prépare-toi. Aucun homme, aucune femme n'y résiste, dit-il avant de se mordre les lèvres. (Un moment passa.) La vie sans toi, c'est comme un compte courant. Sans intérêt.

Je restai sans voix.

— Tu ne sais plus quoi dire. Je ne peux pas t'en vouloir. Qu'est-ce que tu penses de celle-ci ? Je peux t'appeler Biscotte ? Parce que je te trouve trop craquante.

— Oh, mon Dieu, m'exclamai-je en riant. C'est trop nul.

— Aussi nul que celle-ci ? Attention, tu as fait tomber quelque chose.

Je ne pus retenir un sourire.

— Quoi ?

— Mon coeur, répondit-il.

Je levai les yeux au ciel.

— J'ai perdu mon numéro, dit-il.

— Oh, mon Dieu.

— Tu ne voudrais pas me donner le tien ?

— Pitié, arrête.

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- J’ai cru… J’ai cru que tu allais mourir. Je ne pouvais pas te laisser comme ça. Je voulais…

Quelque chose d’humide roula sur ma joue. Je ne savais pas si c’étaient es larmes ou les siennes.

- Qu’est ce que tu voulais ?

Ma tête me paraissait très lourde.

- Je voulais savoir si… si je faisais partie de… tes bons souvenirs.

Luc frisonne avant de se pencher pour recouvrir mon corps avec le sien. Sa chaleur m’enveloppait, se déversait dans chaque cellule de mon corps.

- Oui, dit-il en effleurant les lèvres des siennes. Tous mes bons souvenirs, c’était avec toi.

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« — Je ne crois pas qu’on ait été officiellement présentés. Tu es Evie. Je suis Kent. J’aime me promener dans les cimetières la nuit, et avant de mourir, j’aimerais avoir un lama domestique.

Je clignai les yeux.

— Un lama ?

— Il est légèrement obsédé par les lamas, dit Luc.

— Bien sûr. Tout le monde aime les lamas, non ? Quand tu les regardes, tu comprends que Dieu a eu un moment de folie. Il avait déjà des chevaux et des moutons et il s’est dit : « Et si je les mélangeais ? » Et voilà ! Les lamas sont apparus, m’expliqua Kent. Ils sont trop cool. Tu en as déjà rencontré un ? »

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"Did you love her, Luc?"

His eyes closed, and that beautiful face was stricken. Utterly broken wide open as he reopened his eyes and said, "With every breath I take."

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— Je n’aurais pas dû revenir ici.

Il se retourna vers moi. J’aurais préféré qu’il s’abstienne car garder mon attention focalisée au-dessus de ses épaules me demandait un effort surhumain. Même si regarder son visage n’était pas beaucoup mieux pour ma santé mentale.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Pourquoi ? (Un éclat de rire sans joie m’échappa.) Parce que tu te fous de moi !

— Je n’ai fait que remarquer que tu me reluquais. C’est toi qui réagis comme si je t’avais accusée de boire du sang de nouveau-né au fond des bois.

Je grimaçai et baissai les yeux. Je n’avais jamais touché sa peau, pourtant, j’imaginais qu’elle était semblable à la soie sur ses muscles durs comme de l’acier. Et merde. Il fallait que j’arrête…

Quand il fit un pas vers moi, je me redressai aussitôt.

— On va recommencer. À zéro. Tu fais semblant que l’attirance que tu ressens pour moi ne te terrifie pas, et moi, que je ne sais pas que tu t’imagines en train de caresser ma peau. Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ?

Bouche bée, je sentis le rouge de mes joues se répandre jusque dans mon cou. J’avançai vers lui en le pointant du doigt.

— Ce n’est pas du tout ce à quoi je pensais.

Son sourire s’élargit.

— Têtue et piètre menteuse de surcroît. Certaines choses ne changeront jamais.

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!!! SPOILER !!!

— Ce n'est pas une blague. (Sa voix était de plus en plus rauque.) J'ai passé un marché avec eux pour te sauver la vie. C'était à la fois la meilleure et la pire décision que j'aie jamais prise. La pire, parce que c'était terriblement égoïste de ma part. Et la meilleure, parce que ça m'a obligé à ne plus l'être.

— Je ne...

— Tu ne t'en souviens pas. Je sais. Alors que moi, si. Tous les jours de ma vie.

Je le dévisageai.

— Ne dis pas ça.

Une flamme se réveilla dans ses yeux.

— Quoi ? Tu espérais que j'allais te mentir ? (Il se leva.) J'en ai assez de mentir. Tu veux la vérité ? Eh bien, je vais te la donner. Je n'ai jamais cessé de penser à toi. Je ne t'ai jamais oubliée. Je n'ai jamais arrêté de veiller sur toi. Toi, tu m'as oublié, et ce n'est pas grave, parce que tu n'avais pas le choix, mais...

— Arrête ! criai-je. Je sais qui je suis. Je m'appelle Evie. Je me suis toujours appelée comme ça.

Luc s'approcha rapidement de moi et m'attrapa par les épaules.

— Écoute-moi. Tu t'appelles Evie, en effet, mais tu ne réponds au nom d'Evelyn Dasher que depuis mille deux cent soixante-dix-huit jours, huit heures et, oui, je pourrais te donner le nombre de secondes précis si tu le désirais.

J'entrouvris les lèvres.

— Avant ça, pendant presque treize ans, tu étais Nadia.

— Arrête de dire ça. (Je me débattis pour me libérer et reculai.) Mes souvenirs sont réels. (Je serrai les poings.) Ils sont réels !

— Tu as toujours préféré le Coca au Pepsi. D'après toi, comment je le savais quand je t'en ai proposé ?

Le visage de ma mère, la réaction qu'elle avait eue lorsque je lui avais demandé un Coca, me revinrent à l'esprit, ainsi que ce qu'elle m'avait dit plus tôt. J'avais toujours bu du Pepsi car... car c'était ce qu'il y avait à la maison...

— C'est ce qui est drôle par rapport à ce qu'ils t'ont fait. Ils t'ont effacé la mémoire, mais certains traits de ta personnalité ont survécu. Ils font toujours partie de toi. (Il franchit de nouveau la distance qui nous séparait) Je sais que tu aimes les films d'horreur et que tu détestes ceux qui te font pleurer.

— Bravo, tu as lu mon profil Facebook ? rétorquai-je.

Luc sourit et ne se laissa pas démonter.

— Tu as toujours été intéressée par la photo, même avant. Tu n'arrêtais pas de tanner Paris pour qu'il t'emmène jusqu'au Potomac pour que tu puisses prendre des photos.

— Je ne sais même pas qui est Paris.

— Pourtant, tu le connaissais très bien. Il était comme un père pour toi, reprit Luc. Et tu as toujours le même tic nerveux.

Je m'écartai en grimaçant.

— Je n'ai pas de tic nerveux.

— Si. Quand tu es nerveuse, tu te frottes les hanches ou les genoux. (Il haussa un sourcil.) Comme maintenant. J'ôtai les mains de mes hanches et croisai les bras sur ma poitrine.

— Tu veux que je continue ? Tu te touches tout le temps les cheveux. Tu le fais aussi quand tu es nerveuse ou quand tu ne sais pas quoi faire de tes mains. (Il fit un pas en avant et pencha la tête sur le côté.) Je sais que tu n'aimes pas la pizza.

Mon coeur chavira tandis que je le dévisageais.

— Heidi te l'a dit.

— Non. (Quand il se pencha en avant, sa joue effleura la mienne.) Mais j'ai raison, pas vrai ?

Il avait raison, mais j'étais incapable de lui répondre.

Il était proche, trop proche. Sa joue était tout contre la mienne.

— Je vais te dire un truc dont tu ne te souviens pas et que Sylvia ne peut pas savoir. (Une seconde s'écoula.) Tu étais mon premier baiser.

Je hoquetai.

— Bon, d'accord, on n'était que des gamins. Ce n'était pas un vrai baiser. (Lorsqu'il recula, son nez me caressa la joue.) Pour autant, jusqu'à présent, ça reste mon préféré. Je fermai les yeux.

— Je me suis tenu à l'écart comme je l'avais promis à Sylvia, murmura-t-il, car je savais que si je ne le faisais pas, je serais incapable de te laisser tranquille. Alors, j'ai gardé un œil sur toi sans jamais t'approcher. Je ne t'ai jamais cherchée. C'est pour toi que j'ai laissé les Origines aux soins de Daemon et des autres. Je ne pouvais pas t'abandonner ici toute seule. Pas avant plusieurs années. Tu as toujours été ma priorité numéro un, la seule qui importait vraiment.

J'avais l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds.

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« — Pourquoi t’a-t-on créé ?

— Oh, un classique, répondit-il. Pour dominer le monde.

Je m’étouffai en riant.

— Un classique ? »

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Je me mis à genoux et le regardai droit dans les yeux.

— Ouais, tu me rends nerveuse.

— Parce que tu penses que je suis un Luxen.

— Ça n’a rien à voir avec tes origines. Tu me rends nerveuse, parce que la dernière fois que je t’ai vu, tu as déverrouillé ma porte de l’extérieur et tu es entré chez moi sans permission. Oh et la fois d’avant, tu as essayé de me séquestrer.

— Visiblement, on n’est pas d’accord sur la définition de « séquestrer ».

— Tu as essayé de me séquestrer, Luc.

— Hmm, murmura-t-il. Ça veut dire que je t’aime bien.

Je haussai un sourcil.

— C’est complètement tordu.

— Sans doute. Je ne suis pas doué pour les rapports humains.

— Pas possible, rétorquai-je.

Il sembla réfléchir un instant, avant de poursuivre.

— J’avais de bonnes raisons de croire que tu serais plus en sécurité là-bas.

Cette fois, je haussai les deux sourcils.

— Je suis sûre que les tueurs en série aussi ont de très bonnes raisons de découper leurs victimes en morceaux et de les manger.

Luc réprima un sourire.

— Tu exagères un peu.

— C’est toi qui exagères.

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« — Ça va, avec Luc ?

Je reniflai.

— Je ne sais pas trop.

Tout à coup, je me rappelai la sensation de sa bouche contre la mienne, de son torse pressé contre ma poitrine, de ses hanches… Seigneur. J’avais besoin d’aide et sans doute d’une thérapie intensive jusqu’à mes trente ans.

— De toute façon, je ne sais pas pourquoi tu me demandes ça. Il n’y a rien entre Luc et moi.

— Euh… (Zoe se pencha pour ramasser quelque chose sur le sol.) Alors, le tee-shirt de Luc s’est retrouvé par terre comme par magie ?

Je me figeai. Elle tenait bien le tee-shirt que Luc portait plus tôt.

— Je… (Je clignai les yeux.) C’est son appartement. Il y a forcément ses vêtements qui traînent un peu partout.

Ses yeux s’arrondirent. Elle pencha la tête sur le côté.

— Alors, si j’ai bien compris, il est rentré hier soir avec ce tee-shirt, est resté un peu avec toi, a retiré ledit tee-shirt, puis a quitté la pièce en trombe torse nu. (Elle attendit un moment.) Ouais, je l’ai croisé torse nu… avec son pantalon déboutonné. La vue n’était pas désagréable, mais je t’avoue que je ne m’attendais pas à ça

 — Je… Je ne sais pas quoi te dire, répondis-je de façon peu convaincante.

Elle fit tomber le vêtement sur le lit, puis croisa les jambes.

— Je vous ai entendus.

Le rouge me monta aux joues. Je le sentis. Elles étaient en feu, comme si j’avais pris un coup de soleil. Elle nous avait entendus ?

Elle haussa vivement les sourcils.

— Je vous ai entendus vous disputer, mais vu ta réaction, tu as cru que j’avais entendu autre chose. Et ça a l’air beaucoup plus intéressant que les bribes de dispute qui me sont parvenues à l’autre bout du couloir. Qu’est-ce qui s’est passé ?

J’aurais voulu que le lit m’engloutisse tout entière.

— Je suppose que si je te réponds « rien », tu ne me croiras pas ?

— Sauf si ce « rien » explique pourquoi Luc s’est retrouvé nu. »

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— Qu’est-ce que tu veux, Luc ?

Je ne prévoyais pas qu’il réponde. Je pensais plutôt qu’il allait déchaîner sa puissance, comme seuls les Luxens en étaient capables.

Pourtant, il sembla rappeler son pouvoir à lui.

— Je suis venu t’octroyer une faveur, Sylvia. Tu me connais, j’aime aider les gens.

Maman attendit qu’il poursuive. À la façon dont elle se tenait, il était clair qu’elle était en alerte maximale.

Luc enfouit la main dans sa poche et en sortit un objet fin et rectangulaire. J’ignorais de quoi il s’agissait, mais il y avait de grandes chances pour que je m’évanouisse car mon coeur battait si fort que la tête me tournait. Il le lança en direction de ma mère.

Elle l’attrapa avec des réflexes impressionnants. Elle baissa la tête, puis se tourna aussitôt vers moi.

— Qu’est-ce que c’est, Evelyn ?

— Oh non, murmura Luc. Elle a utilisé ton prénom en entier. Quelqu’un va avoir des problèmes.

— Quoi ? demandai-je en lorgnant Luc.

Je regrettais de ne pas avoir une autre arme à lui jeter dessus. Peut-être un missile. Cela aurait été parfait.

— Ça, rétorqua-t-elle en me tendant… mon faux permis.

Incrédule, je hoquetai de surprise. Ma mère avait à la main les faux papiers que Luc m’avait confisqués le vendredi soir. J’avais oublié qu’il les avait encore.

Quand je me tournai vers lui, Luc me fit un clin d’oeil.

Je restai muette. Littéralement. Je ne savais pas quoi dire. Il était venu ici, avait risqué de se faire exploser la tête par un fusil, puis un chandelier, et pour quoi ? Pour me dénoncer ? Il aurait très bien pu me rendre mes papiers la veille.

Alors, je me rappelai ce qu’il m’avait dit : « Quand je t’ai dit qu’on se reverrait, je ne pensais pas à aujourd’hui. »

Il avait gardé mes papiers sciemment. Il aurait très bien pu me les rendre, mais il ne l’avait pas fait.

Je n’en revenais pas.

C’était un cauchemar. Je voulais juste passer mon dimanche à boire du jus de pomme devant la télé. Était-ce trop demander ?

Ma mère avait cet éclat dans les yeux, celui qui signifiait que j’étais à deux doigts de me retrouver enterrée dans le jardin et elle, dans une émission sur les mères qui tuaient leurs enfants.

— Je…

Elle pencha la tête sur le côté et attendit que je termine ma phrase.

Toutefois, ce fut Luc qui parla. Pourquoi est-ce que ça m’étonnait ?

— Ta fille l’a oublié au Foretoken vendredi soir.

J’en restai bouche bée.

Son sourire était tellement large que je dus me faire violence pour ne pas lui sauter à la gorge comme un ornithorynque enragé. C’était dangereux car les ornithorynques étaient venimeux. Je le savais parce que j’avais Internet.

— J’ai pensé que ça t’intéresserait de savoir qu’elle s’y est rendue. Plus d’une fois, d’ailleurs.

Mes yeux allaient sortir de leurs orbites. Je n’arrivais pas à croire qu’il était en train de faire ça. Ne m’avait-il pas menacée du pire si je parlais de ce que j’avais vu dans la boîte ?

Cependant, il n’avait pas terminé.

— Elle a oublié son portable là-bas vendredi soir et est revenue le chercher hier matin. J’ai été suffisamment gentil pour le garder et le lui rendre.

— Gentil ? m’écriai-je. Tu as essayé de…

Je me repris au dernier moment. Si je disais qu’il avait voulu me séquestrer, je devrais expliquer pourquoi et donc impliquer toute une horde de Luxens en situation irrégulière. Et même si cela ne m’aurait pas dérangée de voir ma mère jouer de nouveau à Rambo, je refusais de mettre ces gens en danger. Ou elle, d’ailleurs. Luc haussa un sourcil.

Je finis ma phrase avec un pathétique :

— Tu n’es pas gentil.

Il pinça les lèvres comme s’il réprimait un sourire ou un éclat de rire.

Ma mère ne fit pas le moindre commentaire. Elle n’en avait pas besoin. J’étais morte. Archi-morte. Et j’allais revenir de l’au-delà pour hanter Luc jusqu’à la fin de ses jours.

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