Commentaires de livres faits par oyumi
Extraits de livres par oyumi
Commentaires de livres appréciés par oyumi
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Elle pivota pour le regarder.
- Quoi ?
- Camper.
Elle se radossa à son torse.
- Eh bien, si cette nuit est ta façon de me convaincre, c'est raté !
Allez donc poser vos gros doigts poisseux sur d'autres genoux. Soignez votre haleine aux effluves d'égouts malsains à l'aide d'une liqueur de menthe, bien que je doute sérieusement que la pauvre puisse agir et faire des miracles ! Changez aussi de tailleur ! Très cher, vous ressemblez à une baleine ainsi engoncé, et vous ne frisez plus le ridicule, vous en êtes devenu le roi !
Bien le bon vent d'une lady qui ne sera jamais vôtre et qui a eu le bon goût de fuir votre répugnante présence.
Diane, lady de Waldon"
— J'aimerai, j'honorerai et j'essaierai d'obéir à mon mari selon les
circonstances, répondit-elle.
Nicholas s'esclaffa. Il comprenait tout à présent, Un hoquet général parcourut la foule.
Les soldats étaient horrifiés.
Leur laird les toisa et le silence revint très vite. Puis il adressa un regard meurtrier à sa promise.
— L'obéissance et la soumission ne sont pas nécessairement la même chose, aboya-t-il.
— On m'a enseigné le contraire, se défendit-elle.
— On vous a mal enseigné.
Je croyais claires et pures ses intentions,
Hélas, nulle femme n'entend, le mot devoir
Envers une famille, un nom, ou un terroir.
Je n'ai trouvé nul moyen de briser le sortilège,
Ni potion, ni chant, ni prouesse.
Le sort est donc jeté,
Qui de père en fils sera passé.
Trahi par l'amour, dans sa langue troublante,
Elle exhorta la lune de me transformer.
Mon nom, autrefois ma fierté,
Est devenu la bête qui me hante.
A l'heure de son dernier soupir,
Près d'elle, la sorcière me fit venir.
Point de pardon, point de pitié,
Elle révéla avant de trépasser :
« Cherche en toi et trouve ton pire ennemi,
Sois hardi et courageux, point ne fuis,
L'amour est le sort, contre toi, jeté,
C'est aussi la clé de ta liberté. »
Ce mystère désormais empoisonne mon âme,
J'aimais cette sorcière sans qu 'elle puisse être ma femme.
J'ai mené maintes batailles et souvent triomphé,
Pourtant, c'est la défaite que je dois vous laisser.
Wulf qui paierait pour mes péchés funestes,
Mes fils, condamnés à vivre mi-hommes mi-bêtes,
Cette énigme, résolvez,
Et du sort soyez à jamais délivrés.
Ivan WULF,
en l'an de grâce 1715
La surface de la piscine commença à geler.
- Raphael ! Non ! dit-elle à voix haute. Je ne vais pas lui donner le plaisir de me regarder mourir de froid.
Cela je ne le permettrai jamais. La glace fondit. On dirait qu'il
va falloir que j'ai une conversation avec Dmitri.
Elena s'obligea à envoyer sa pensée à Raphael, bien qu'il lui soit plus instinctif d'utiliser la parole pour communiquer : son coeur, son âme étaient encore immuablement humains.
Pas besoin, je peux m'en occuper moi-même.
Vraiment ? N'oublie jamais qu'il a eu des siècles pour aiguiser
son pouvoir. Un doux avertissement.
Pousse-le trop loin et l'un de vous deux mourra.
Portia sourit, et le chat sembla lui rendre son sourire.
- Quels jolis yeux tu as, minette!
La chatte ferma les paupières et pressa sa frimousse contre la main de Portia pour que celle-ci la caresse.
- Que dirais-tu d'un peu de lait?
La minette ouvrit grands ses yeux éloquents et émit un son qui semblait vouloir dire "oui", puis elle sauta à terre.
Elle trottina jusqu'à la porte et se retourna, comme pour s'assurer que la jeune femme suivait.
- Je crois que tu ne dirais pas "non", conclut Portia en riant. Mais d'abord, je dois remettre ce seau en place.
(…)
Portia alla jusqu'à l'escalier et s'assit par terre, oubliant totalement sa peur des araignées. Le chat grimpa sur ses genoux.
- Hibouette, commença-t-elle. Tu t'appelleras Hibouette.