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Perdu en mer



Description ajoutée par Khryz 2017-09-29T21:43:03+02:00

Résumé

Érica Vancina rougit si l'on parle de chaise, de fauteuil, de tabouret, d'escabelle, de bancelle ou de caquetoire, de tout autre support, - pour ce que l'on y pose. Elle n'a jamais pu concevoir la monarchie ni la religion parce qu'on y est assis sur un trône et sur un séant.

Depuis qu'elle est ma femme je prends mille précautions pour ne pas la choquer. Dès le matin, une lettre la prévient de ma possible visite dans sa chambre pour un soir bien arrêté du mois prochain. J'entre alors, comme quelqu'un qui se tromperait d'étage, m'excusant à grand bruit, revêtu d'un lourd manteau en poils de chameau. Ensuite, je dois imaginer cent raisons pour quitter cet appareil : la chaleur, qu'il sent mauvais et couve la gale, ou bien qu'un scorpion se sera glissé sous.

En veston désormais, je ne puis éviter que sa rougeur ne soit extrême. Il me faut revenir en arrière afin de la garder vivante, me draper dans les rideaux ou me cacher dans une pièce voisine. Je reviens. Érica, enfouie sous les draps (et serrée dans un barbelé de fourrures), a repris connaissance et contenance. Je me glisse. Non, qui dira que ma femme est commode ?

Au matin je dois partir en voyage. La gêne persiste des mois entre nous. Je lui écris de fort loin, perdu en mer, de petites nouvelles qui noient le poison. Parfois je les recueille, je les dédie à une autre pour ne pas la froisser et les offre hardiment au public.

C'est ma manière candide d'espérer la captiver à nouveau depuis que ma femme est devenue pudique.

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