Un livre que j’avais découvert, condensé, voici quarante ans, dans Sélection du Reader’s Digest, et dont le suspense, et la fin en apothéose m’avaient passionné.

Je l’ai redécouvert, intégralement, il y a quelques années et j’ai compris pourquoi Sélection l’avait tronqué en le réduisant et en supprimant les passages à l’érotisme torride.

Je l’aime d'autant plus, et j’aime d’autant plus l’héroïsme de son héroïne.

La qualité de ses deux titres, anglais et français, donnent une idée de la qualité du livre.

Peut-être la plus belle histoire d'amour que j'aie trouvé dans un livre. Le premier de Michel Naudin que j'aie lu, et qui m'a entraîné dans la lecture de tous ses autres livres, que j'ai beaucoup aimé pour la plupart.

L'histoire qui précède "Les guerriers du ciel", du même auteur. Très romancé, ce livre et celui qui lui fait suite sont surtout intéressants pour les passionnés d'aéronautique, par la somme d'incidents ou d'accidents qui arrivent toujours au même pauvre vieux pilote, et par l'analyse de leurs causes, toujours, toujours, humaines.

Egalement par une approche, à mes yeux surprenante, de la guerre, vue par un militaire, et de ses "justifications".

Très intéressante, cette analyse de situations dramatiques ou anodines, médiatisées ou tristement banales, dans lesquelles l'auteur recherches les raisons qui ont poussé des hommes et des femmes intelligents, à prendre une décision absurde, par rapport à leur objectif initial.

J'ai beaucoup aimé ce livre lu il y a de nombeuses années. C'est effectivement une suite d'exemples plus ou moins tirés de la réalité, mais l'analyse m'a paru intéressante, et l'humour avec lequel l'auteur décrit ses héros malgré eux, est assez savoureux, ainsi que les noms qu'il a donné aux diverses catégories. Je me souviens de l'arabesque latérale. Il faudra que je le relise un de ces jours.

Je n’ai pas aimé parce que j’ai trop ressenti la souffrance de Severine, en le lisant ! Mais il fallait que Kessel écrive ce livre.

Je me souviens particulièrement de la préface de l'auteur, ou il écrit : "Serait-je seul à aimer Séverine ?"