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Les extraits ajoutés par Valeena

"Alors commença, à travers le monde, l'époustouflante trajectoire du petit pêcheur d'huîtres dont la main droite comptait six doigts et qui n'avait pas son pareil pour deviner quelles coquilles cachaient les plus belles perles. Devenu le prophète inutile d'un avenir excessif, son maître l'avait vendu à des marchands d'Oman qui s'en retournaient au pays vendre à Masqat ce qu'ils avaient acheté au loin, jusque dans les pays riverains de la Méditerranée."

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"Elle est arrivée cette nuit dans notre village, reprit Villu sans attendre d’autres questions. Nous n’avons eu le temps de rien faire. J’ai juste réussi à la tromper : j’ai enfilé en vitesse un pantalon sur ma tête et lorsqu’elle est arrivée, elle m’a examiné longtemps et a dit pour finir : <Je n’ai encore jamais vu un humain à deux culs. A tout hasard, il vaut mieux que je ne le prenne pas.> Et elle a passé son chemin. Quant à moi, je me suis enfui dans le marais, j’y suis resté allongé longtemps et j’ai entendu les cris qui venaient du village."

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L’horizon vers Sébastopol explosa en une muette marée de lumière, une lumière qui écorchait la peau, de sorte qu’on sentait les ampoules se former. Je reculai, titubant, joignis mes cris de terreur et d’horreur à ceux de mes compagnons, retirai ma main de mon front et l’examinai ; brûlée, cloquée, elle évoquait le membre d’une statue de cire, étranger à mon corps. La douleur réveilla mes sens engourdis. Je hurlai… et je sentis la peau de mes joues se craqueler, suinter, de sorte que je me tus. Mais je découvris, Père, qu’une fois encore une chance imméritée m’était échue : cette main en visière avait protégé ma vue du plus gros de l’éclair lumineux, alors que, tout autour de moi, des camarades effondrés par terre pressaient le talon de leurs mains sur des yeux calcinés. Puis

— une poignée de secondes à peine après la déflagration optique — un vent survint, tel un souffle divin. Projeté à la renverse, je glissai ma main recuite par l’échancrure de mon uniforme afin de la protéger et me cramponnai au sol de mon mieux dans une tornade de poussière hurlante.

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L'ondine venait en battant de cette jambe vers moi, m'enchaînant à ses virevoltes, ouvrant gueule, vulve et anus - les mêlant dans l'étreinte de l'eau, l'un devenant l'autre, chacun avalant mon membre, ou se satisfaisant du mouvement de ma main. Là où nous tournions, dessus dessous, avalant gorgées et recrachant, là était enfin, dans ce branle continu, le point d'ancrage du monde [...]

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" au printemps, le ciel est bleu et lisse comme un crâne de Schtroumpf sans bonnet ..."

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