A travers ce récit digne d'un cluedo géant, l'auteur nous replonge dans le monde du panthéon grec et de ses mythes, plus particulièrement dans celui de Méduse. Bien sûr, ici, le mythe est réécrit pour convenir à un jeune public. Mais cela ne le rend pas moins touchant : du début à la fin, même quand les personnages ont fait quelque chose de terrible, on a juste envie de les prendre dans nos bras.

Véritable petite pépite si vous aimez la mythologie grecque et si vous souhaitez la faire découvrir à vos proches, ce roman ne nous laisse pas une seconde de répit et le PLOT TWIST ! Même si, connaissant le gars, je m'en doutais un petit peu, je suis quand même tomber de haut. Mais ça lui ressemble tellement !

Une lecture riche en émotions et à dévorer sans modération.

Plain Bad Heroines est une satire hollywoodienne pure et dure : on y retrouve tous les clichés qu'on peut avoir sur cette industrie et sur les excentricités de certains de ses réalisateurs, prêts à tout pour assurer une bonne promo du film. C'est un roman qui joue avec nos croyances, nos superstitions et qui, parfois, fait froid dans le dos. Même s'il y a eu certaines longueurs pendant la lecture, j'ai aimé ces allers-retours entre présent et passé et le suspense est assez bien mené, tout comme l'ambiance : parfois, on a l'impression de devenir presque aussi fou que les personnages.

J'ai bien aimé également le fait que ce livre se revendique 100% lesbien : pas une once d'hétérosexualité en vue, et ça, ça fait du bien. On a même le droit à une mini représentation de polyamour, ce qui est assez rare pour le souligner.

Wow est le premier mot qui m'est venu à l'esprit une fois le roman terminé.

Paru aux éditions YBY, ce roman nous emmène dans un monde à l'atmosphère steam-punk et pourtant si semblable à ce qu'il a été autrefois. Et reste un peu de nos jours : un monde colonialiste, raciste, avec des castes et des personnes qui se croient supérieures aux autres parce qu'elles sont nées sur le bon contient et/ou avec une cuillère d'argent dans la bouche.

La première chose que j'ai aimé, c'est l'image que l'on donne aux fées, bien éloignée de celle que l'on peut trouver dans les contes pour enfants. Les fées ici, sont loin d'être de gentilles marraines. Elles sont davantage que cela : des êtres sans scrupules qui ne souhaitent qu'une seule chose ; avoir le monde entier sous leur coupe. Chose faite jusqu'à ce que l'un de leurs grands ingénieurs et de précieux plans disparaissent mystérieusement.

Le grand ingénieur, c'est Leslie. Je l'ai tout de suite aimé Leslie. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être est-ce par sa bonté ou à cause du fait qu'il soit d'un naturel déconcertant à toute épreuve. Ou qu'il soit toujours en quête de savoir, de réponses et de solutions. Ce dernier point, on l'a en commun.

C'est un personnage qui a conquis mon cœur dès qu'il est apparu,tout comme Hannah. Oh, Hannah. J'ai failli pleurer à plusieurs reprises durant la troisième partie du roman.

Le seul point faible que j'ai trouvé au roman, c'est peut-être qu'il débute un peu trop brusquement. Autrement, il est magnifique. Son autrice nous emmène dans un voyage haletant à travers les continents, ne nous laissant pas une seule seconde de répit.

Elle traite également des sujets de haute importance et que l'on voit que très rarement dans un seul ouvrage : l'extrémisme, le racisme, la drogue, les violences sexuelles...et elle les traite avec justesse.

Ou tu couleras comme une pierre, est un roman steam-punk qui vous donne envie de connaître ses personnages, de vous immerger dans son univers. A chaque page tournée, vous avez réellement l'impression d'être dans un univers à la fois magique et si proche du nôtre. Il est hyper bien construit et cela le rend d'autant plus crédible.

Dans ce roman graphique, on suit les aventures et les différentes étapes de vie de l'auteurice ille-même. En effet, avec une sincérité des plus touchantes, Maia nous raconte ses découvertes sur son genre (non-binaire) ainsi que sur son asexualité. Iel nous raconte les combats internes qu'iel a du affronter pour s'affirmer totalement, librement, dans une société qui aime parfois beaucoup trop les cases et le semblant d'ordre qu'elles donnent.

J'ai beaucoup aimé cette BD, que je trouve très bien faite, inspirante et pédagogique. Tout le monde, queer ou non, devrait la lire : vous pourriez en apprendre, des choses.

Cette BD est autant pour celleux qui s'interrogent sur leur genre et leur sexualité que pour la prévention envers les personnes trans/non-binaires et asexuelles : cela pourrait aider à détruire certains stéréotypes bien ancrés dans les esprits.

TW quand même : dysphorie, gynécologie, sang, incompréhension familiale et amicale.

Dans ce roman, nous suivons Ben, jeune non-binaire de 18 ans. Un soir de réveillon, iel fait son coming-out à ses parents, qui le mettent alors dehors. Ben appelle donc sa sœur ainée, qu'iel n'a pas vu depuis une dizaine d'années. Commence alors tout un combat.

Un combat pour se reconstruire, pour accepter qui on est et pour essayer d'admettre tant bien que mal que notre famille n'est pas toujours bonne pour nous.

Je ne sais pas si ce livre est dispo en français, mais si vous comprenez l'anglais, je vous invite réellement à le lire.

C'est un livre qui m'a fait pleurer autant qu'il m'a fait sourire. Un livre qui m'a réchauffé le cœur et aidé à traverser une période pas cool.

C'est le genre de livre que j'aurais aimé découvrir quand je n'étais pas complètement out auprès de mes proches ou quand j'allais au plus mal. Parce que je me suis beaucoup reconnu en Ben. Je me suis reconnu dans son combat contre l'anxiété, dans son combat intérieur pour mettre fin à une relation toxique. Je me suis reconnu dans son manque de confiance en ellui, dans son amour pour l'art et dans ses crises de dysphorie.

C'est une romance, certes, et j'espère honnêtement pouvoir rencontrer quelqu'un comme Nathan Allan un jour parce que, franchement, ce lil nugget est précieux. Mais ce n'est pas qu'une romance. C'est un ouvrage qui évoque les troubles psy, les conflits familiaux, la dysphorie, la non-binarité (qui est encore trop peu évoquée en france). Et même si je souhaiterais plus que tout pouvoir accéder à davantage de scènes avec Nathan, Meleika, et Sophie ou même Hannah et Thomas (légèrement effacés), je suis comblé et soufflé par le pouvoir de ce livre. Il peut sauver des vies, j'en suis sûr.

Dans un Londres imaginaire, les fantômes et les maisons hantées sont des problèmes de plus en plus récurrents : la population se barricade chez elle à la nuit tombée, heure à laquelle les esprits sont les plus actifs. Tout le monde se protège grâce à de la lavande, du sel, et du métal. Des équipes d'enfants et/ou de jeunes ados sont dépêchées par des adultes pour débarrasser la maison d'un ou plusieurs fantômes lorsque ceux-ci causent problème.

Lockwook and CO. est une des agences qui intervient. Elle se compose de trois membre : Anthony Lockwood, fondateur et leader charismatique, Lucy Carlyle héroïne à la fois sensible et badass et George Cubbins, plus à l'aise le nez dans les livres que sur le terrain.

Tous trois tentent de se faire un nom et une place dans la très fermée zone des agences anti-fantômes. Chose difficile lorsqu'on n'est pas supervisés par un adulte.

Lucy est la narratrice de ce premier tome. On y apprend l'apparitiondu Problème, son enfance assez dure, le moment où elle arrive chez Lockwood & Co...

Elle a tout de suite du respect pour Anthony et se moque quelque peu de George (les remarques sur le physique vont parfois trop loin à mon goût).Les piques d'humour permettent néanmoins de détendre quelque peu l'atmosphère parce que l'auteur, lui, nous laisse que très peu de temps pour souffler.

J'ai découvert l'univers par le biais de la série télé et je dois dire que j'ai une nette préférence pour le livre. Les personnages y sont plus développés, plus attachants, plus drôles. Et le rythme est tout aussi cadencé, si ce n'est plus.

L'univers est très crédible, très bien fait. Je n'ai pas vu les pages défiler tellement j'étais absorbé par les aventures de Lucy et de ses amis.

Décrit comme un roman jeunesse, ce roman avec quelques vibes Percy Jackson, peut tout aussi bien se faire une place dans votre bibliothèque "d'adulte" et peut être lu par tout le monde.

Si vous aimez les histoires de fantômes, celles qui font peur, qu'on lit au coin du feu, les thrillers et tout le toutim, vous ne serez pas déçus !

J'avais regardé la série Netflix et j'en avais été très déçu, notamment de la fin, qui n'en est absolument pas une.

C'est donc mitigé que je me suis lancé dans cette lecture.

Ce roman a inspiré la série. Et je dis bien "inspiré" car il y a pas mal de différences. L'intrigue, tout comme la fin le sont. Là, il y a une vraie fin.

J'ai tout de même du mal à comprendre pourquoi ce livre fait partie du registre "horreur". Certes, les histoires que les persos se racontent dans le cadre du club peuvent être qualifiées "d'horreur" mais ça s'arrête là. Et encore, j'ai lu bien pires comme histoires. Certaines sont d'ailleurs très belles.

J'ai apprécié ma lecture même s'il y avait quelques longueurs. L'intrigue tourne presque principalement autour des histoires que les persos se racontent et je suis assez triste de ne pas avoir retrouvé l'atmosphère plus sombre et mystérieuse de la série.

Les personnages de Kévin et d'Anya m'ont encore touché, tout comme Spencer. Par contre, le perso d'Ilonka agréable dans la série, est des plus irritants dans le roman. en tout cas, dans les deux bons premiers tiers.

Si je devais résumer en deux phrases ce que j'en pense réellement, de ce roman : ce n'est pas de l'horreur, ou tout du moins, ce n'est pas le but de l'auteur. A travers ses personnages, C.Pike veut surtout nous transmettre ce simple message, celui de profiter de l'instant présent.

Mais qui a osé assassiner Dédale, ce célèbre architecte que même les dieux admirent ? C'est ce que tente de découvrir Hermès dans ce premier tome et je dois dire que j'ai été tout à fait séduit !

C'est en effet un réel plaisir de suivre Hermès dans son enquête : le dieu correspond parfaitement à l'image que je me fais de lui et c'était donc génial d'être à ses côtés.

Ingénieux, toujours partant pour une nouvelle aventure, un pari, une blague, Hermès voyage d'Afrique en Crète, de Cnossos à Athènes pour tenter de reconstituer les dernières années de vie de Dédale et s'allie avec Eros pour récolter preuves et témoignages.

D'ailleurs, cœur sur Eros, qui est beaucoup trop chou.

Dans ce roman jeunesse en trois parties, nous allons donc de rebondissements en rebondissements, et la chute est assez fatale puisque, personnellement, je ne l'avais absolument pas vu. (la chute n'étant absolument pas une blague de mauvais goût sur la mort de Dédale ou sur celle de son fils, Icare. Je le jure.). Donc oui, on tombe assez de haut et on est assez impressionné par les éléments mis en place par l'auteur pour brouiller les pistes. Qui est donc le coupable ? Apollon ? Héphaïstos ? Ariane ? Aphrodite ?

Nous voilà emportés dans une sorte de cluedo antique géant où on redécouvre en même temps certains mythes grecs.

Un roman d'aventure et de mythologie parfait pour celles et ceux qui, comme Hermès, ont soif d'aventures et de mystères !

Nectar et Ambroisie sont deux enfants recueillis et élevés par Héra, après avoir été trouvés par Artémis au sein d'une forêt pour l'une, sur un rocher pour l'autre. Dans ce premier tome, ils se mettent en tête d'aller chercher Perséphone, enlevée par Hadès, et de la ramener à sa mère, Déméter.

J'ai tout de suite été sous le charme de cette lecture. Je n'avais pas trop le moral quand je l'ai lu alors ce petit moment lecture m'a fait le plus grand bien : ce petit livre est plein d'humour - Zeus et Arès en prennent pour leur grade et ça m'a bien fait rire -, de chaleur et d'amitié. C'est un petit cocon dans lequel se réfugier pendant une petite heure pour oublier nos tracas de la vie quotidienne. Il fait partie de mes lectures doudous, pour sûr.

C'est un roman très jeunesse, idéal pour faire découvrir de manière ludique et amusante la mythologie grecque, aux plus petits comme aux plus grands. Les dessins à l'intérieur sont également magnifiques.

Bref, c'est une petite pépite jeunesse à ne pas manquer.

Qu'on se le dise, j'attendais de pouvoir lire ce roman depuis TRES longtemps : j'en avais beaucoup entendu parler quand j'étais encore sur Twitter et il y avait énormément de critiques élogieuses à son sujet. Mais, malheureusement, cet avis ne sera pas réellement enjoué. En fait, il sera très mitigé.

Bon point ? Les représentations. Chaque personnage que l'on découvre fait partie de la communauté LGBTQIA+, certains souffrent également d'autisme, de handicap ou de maladies très peu connues, comme le syndrome d'Ehlers-Danlos. Certains sont également racisé.e.s. Bref, il y a là un panel de diversité assez important et intéressant. Mais le positif s'arrête là.

Après si, il y a quand même des persos attachants, comme Jade, Harry ou Léo. Mais nous n'avons pas accès à ces points de vue, sauf lors du réveillon de Noël. Ce que j'ai trouvé d'autant plus dommage parce qu'Harry était enfin un personnage trans-masc auquel je pouvais m'identifier mais les seuls scènes auxquelles j'ai eu accès ont réveillé des traumas... ce n'est pas la faute de l'auteur.ice en soi, mais du coup, ça a pas mal compliqué ma lecture sur la fin.

Les points négatifs, maintenant ?

1. Pas de réel fil conducteur, pas réellement d'intrigue. Alors, c'est plutôt cool de pouvoir côtoyer des persos "normaux" dans leur quotidien "normal" mais à la fin, on finit quand même par se lasser. Je pensais que le journal et l'existence de ce dernier allait être l'enjeu du roman. Mais même pas...

2. L'auteur.ice a beau écrire un livre sur le militantisme, le féminisme, l'anti-validisme... on reste assez dans les clichés. Prenons le cas de Prudence : jeune femme hyper féminine et maniaque du ménage.

3. On sent réellement l'inspiration fan fiction Harry Potter et c'est là le point le plus noir. Du JK Rowling dans un roman LGBTQIA+, réellement ? Quand on sait que Rowling est plus que problématique sur le sujet ?

Pour être plus clair, on a une sorte de triangle amoureux entre Harry, Min-Jae, et le petit-ami de ce dernier. Déjà, Harry s'appelle Harry et porte pull Gryffondor. Et le petit-ami de Min-Jae... est une copie conforme - ou presque - de Drago Malfoy. Les deux ne savent d'ailleurs pas se voir en peinture. Comme par hasard...

Alors oui, je me suis attaché à certains persos, oui, il y a de la diversité qu'on est loin de retrouver dans les romans encore aujourd'hui, oui, j'ai aimé et apprécié l'écriture inclusive... mais voilà. Quand on est sur un vide intersidéral au niveau de l'intrigue (alors que c'est la base quand même), et qu'on a des clichés comme celles des familles chrétiennes complètement fermées d'esprit, la grand-mère qui "ne comprend pas" ou encore des références potteresques... ça coince un peu...