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Les commentaires de ileanamaboitedepandore

Commentaire ajouté par ileanamaboitedepandore 2022-10-18T15:23:51+02:00
Lu aussi

A comme Amour de Zia Odet

Une belle histoire autour d’une maison atypique et des secrets qu’elle renferme. Très bien écrit, avec ce qu’il faut de descriptions. À lire !

13 bis rue des Acacias de Catherine Lamour

Une nouvelle que j’ai adoré, mêlant vie quotidienne et fantastique avec subtilité. J’ai beaucoup apprécié le côté espoir et joie de vivre enfantine, qui offre une certaine légèreté à un récit qui aborde pourtant un thème difficile (que je tais volontairement pour vous laisser la surprise.)

Foncez !

La prochaine sera nôtre d’Iléana Métivier

Je vous laisse juge ! ; - )

La fuite de Didier Bertrand

Une autre nouvelle que j’ai adoré, dans un style à glacer les sangs. Les descriptions, notamment des décors, deviennent poétiques par moment. Cette tranche de vie raconte pourtant une histoire terrible, poignante et qui aurait bel et bien pu se passer… La brièveté de cette nouvelle la rend d’autant plus saisissante.

À lire absolument.

L’escapade de M. Cleam de Guilhem Candie

Une nouvelle sans surprise, mais qui a le mérite d’aborder avec fougue et bienveillance le thème de la vieillesse et du respect lié à cet âge.

Out d’Éric Laisne

Une nouvelle incisive sur le monde du travail qui s’inscrit dans la catégorie « dystopie ». Un univers très bien construit, tout comme la psychologie du personnage principal, poussé à son paroxysme jusqu’à la chute…

Un écrit qui fait réfléchir, comme je les aime.

Mozart est là de Cyrille Thiers

Une nouvelle qui tourne assez rapidement au vinaigre pour mieux rebondir quelques pages plus loin. Action et rythme sont au rendez-vous dans ce récit qui fleur bon l’Italie !

Un faux bourdon ne fait pas le printemps de Caroline Figueres

Cette nouvelle dystopique se déroule en pleine « nature » pour offrir une certaine réflexion sur notre monde et notre avenir, comme souvent avec ce genre de récit. Si, comme moi, vous êtes adeptes de ce genre littéraire, nul doute que ce récit vous plaira !

La danseuse de Pascale Noger

Une nouvelle sur le (rude) milieu de la danse. La chute ne m’a pas surprise, elle est cela dit bien amenée.

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Lu aussi

Voilà quelques années que je suis les aventures (vampiriques et autres) de notre agent spécial. Dans ce tome-ci, Léa reste égale à elle-même en termes de caractère bien trempé et de réparties plus ou moins cinglantes, mais j’ai trouvé qu’elle cherchait quand même beaucoup les problèmes… Sa façon de jouer avec le feu avec certaines créatures magiques me fait m’interroger sur la suite : l’autrice ne préparerait-elle pas les lecteurs à une mort imminente ?

Une question qui m’a trotté dans la tête tout au long de ma lecture jusqu’à la toute fin, jusqu’à une sacrée surprise de Charles ! (Son petit-ami vampire.) Surprise qui me fait attendre le tome 7 et que, bien sûr, je vais garder pour moi. ;-)

Côté enquête policière, j’ai trouvé que les pistes n’étaient pas vraiment exploitées, comme si Léa savait d’avance lesquelles la mèneraient à résoudre l’intrigue. Dommage, puisque le suspens n’était du coup pas vraiment au rendez-vous. Les actions qui s’enchaînent offrent cela dit un rythme soutenu, bien qu’il puisse paraître parfois un peu répétitif sur le mode « embrouille – action – partie de jambes en l’air ».

L’écriture simple, mais travaillée, est toujours aussi agréable à lire. Et que dire des comparaisons ? Elles me font décidément beaucoup rire !

Une saga à découvrir si vous aimez le bit-lit !

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Argent

Un deuxième opus aussi éblouissant que le premier.

Tigran ne passe par quatre chemins pour embarquer le lecteur au cœur de la Mongolie et de ces expériences. Un fourmillement de détails provoque une sensation de vivre le récit à 100 à l’heure. J’ai refermé le livre à la fois essoufflée et époustouflée ! Peut-être (sûrement) parce que je me suis laissé embarquer une fois de plus dans les transes et les tranches de vie passées/présentes si bien narrées par l’auteur.

Ces dernières, toujours captivantes, participent évidemment au dynamisme général. J’ai apprécié retrouver le Tigran « enfant », avec ses expériences extrasensorielles, mais aussi celui d’avant l’expérience chamanique. Cela permet de cerner davantage le personnage.

Il en va de même pour Hilga (sa femme), que nous découvrons d’une façon détournée ou du moins non conventionnelle. J’ai adoré et je n’en dis pas plus ! C’est une surprise qui se savoure et fait cogiter !

Otharjanat se « dévoile » elle aussi un peu plus (si l’on peut employer un tel terme pour cette stupéfiante chamane). Là encore, il m’est difficile d’en écrire plus sans spoiler.

La concision du bouquin (moins de 150 pages) s’avère très dense en connaissances. À tel point que je pense le relire pour m’en imprégner davantage (notamment pour les notions liées à notre cercle de proches). Tigran va à l’essentiel, peut-être parce que les mots peuvent être malaxés par l’esprit, interprétés. En se contentant de l’essence de ce qu’il vit, il permet au lecteur et à la lectrice de se focaliser sur le primordial.

Dans ce second tome, chaque détail a son importance et s’emboîte parfaitement avec le reste. C’est la beauté de ce récit, mais c’est aussi ce qui me donne du fil à retordre en rédigeant cette chronique ! Il m’est très, très difficile de ne pas vous spoiler…

La plume de Tigran garde encore cette fluidité et cette poésie qui lui est propre. Ses mots me transportent, comme ses descriptions brèves, mais si vivantes. « La vision » a été un régal à découvrir. J’ai hâte, très hâte le tome 3 !

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Or

Quel incommensurable plaisir de retrouver les personnages des « Larmes de Saël »… Je l’ai attendu, ce troisième tome ! Notamment pour avoir des nouvelles d’Ashkan, vous vous souvenez, le beau gosse aux cheveux sombres et aux iris incandescents, marié à Arcana.

Si vous ne le saviez pas, AD Martel attache un soin particulier à faire souffrir (euh… évoluer !) évoluer ses protagonistes. Les épreuves qu’ils traversent jouent évidemment leur rôle dans ces changements. Ce tome-ci n’échappe pas à la règle et j’avoue que voir ces personnages à la psychologie déjà si finement travaillée, mûrir davantage a été un régal. Ils peinent, chacun pour un sujet qui leur est propre, et parviennent malgré tout à s’affirmer. Les scènes n’en deviennent que plus profondes.

Ahskan est donc clairement celui qui trinque le plus dans cet ultime opus. Les terribles violences qu’il endure sont abordées avec pudeur tout en levant un tabou encore d’actualité. La résilience dont il fait preuve n’en est que plus touchante. Oui, les récits d’AD Martel sont engagés. C’est bien pour cela que je les apprécie tant. Bien sûr, il n’y a pas que de la dureté dans « Les larmes de Saël », il y a aussi cette étincelle que nous abritons tous et toutes et qui nous permet de nous relever et d’avancer. AD Martel retranscrit parfaitement cette force de vivre, cet instinct qui nous pousse à nous battre pour les gens que nous aimons. C’est ainsi que les personnages s’entraident consciemment ou inconsciemment. C’est ainsi que la famille (celle de sang et celle du cœur) prend sa place. Un magnifique message qui m’a touchée.

La romance est également très belle, car respectueuse et passionnée. Mine de rien, AD Martel soulève des interrogations culturelles importantes liées au couple. Libre au lecteur ou à la lectrice de creuser ces questions, évidemment ! Elles ont en plus le mérite d’apporter un certain suspens à l’histoire d’amour.

Suspens qui ne fait absolument pas défaut aux différentes intrigues. Bon sang ! Préparez-vous à frissonner grâce à de fameux retournements de situation ! Le rythme correctement dosé offre quelques moments de relâchement bien mérités. Nous continuons ainsi l’exploration du continent et rallions certains lieux connus ! Bref, l’aventure se déroule sans voir les pages se tourner…

Le final clôture en beauté cette époustouflante trilogie. La plume fluide d’AD Martel sert évidemment extrêmement bien ce feu d’artifice émotionnel. L’histoire d’Arcana et Ashkan me restera en mémoire, tant pour leur improbable romance que pour les multiples thèmes sociétaux abordés grâce à leur caractère bien trempé et leur courage.

À lire, que dis-je, à dévorer absolument !

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Commentaire ajouté par ileanamaboitedepandore 2022-05-27T17:13:26+02:00
Diamant

Coup de cœur absolu !

Cela faisait longtemps que je n’avais pas été prise aux tripes à ce point par un récit. Cindy Costes est une autrice que je suis depuis ses débuts, et si j’ai aimé tous ses écrits, « Elle » est sans conteste (pour moi du moins ! ^^) celui dans lequel sa plume se révèle. Il y a ce petit quelque chose dans les tournures de phrases qui percute. Les descriptions du ressenti de la protagoniste et des situations qu’elle vit sont poignantes. L’ensemble forme un texte où chaque mot a sa place pour immerger le lecteur ou la lectrice dans le quotidien de cette jeune fille.

Le thème d’un certain handicap (dont je tairais le nom pour ne pas vous spoiler) se dévoile au fil des pages. Si vous y êtes déjà sensibilisé, vous n’aurez pas de surprise quant à la chute, mais ressentirez sûrement avec plus d’acuité encore les émotions d’Elle. J’aime les récits engagés et qui permettent de se poser des questions. J’ai été servie !

Il m’a été difficile de choisir un extrait, j’ai surligné la quasi-totalité de l’histoire… J’espère que celui que j’ai finalement sélectionné vous donnera envie d’acheter cette nouvelle. Si vous n’êtes pas coutumier de ce genre littéraire, ce peut être le moment de sauter le pas…

Revenez me dire ce que vous en avez pensé !

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Or

Coup de cœur !

Où se cachent la part de réel et la part fictive ?

Voilà la question qui m’a percutée lorsque, en préparant cette chronique, je me suis retrouvée devant les hashtags new-adult, romance et fiction de Mama Éditions. C’est peut-être, finalement, le point fort sous-jacent de ce court roman : brouiller les pistes pour que les messages cheminent dans l’esprit du lecteur ou de la lectrice.

La plume magnifique de Tigran permet aussi cela. Sous ses mots sélectionnés avec soin, qui semblent couler de source, les descriptions (assez brèves), prennent vie. Expérience captivante que de se projeter dans une transe ou chevaucher dans les steppes mongoles…

Ce pays que j’ai foulé, ses paysages m’ont littéralement coupé le souffle. En lisant le livre de Tigran, c’est comme si j’avais pu ressentir à nouveau cette vibration spéciale émanant de la terre et du ciel. J’ai beaucoup apprécié découvrir certains us et coutumes mongols.

L’alternance des expériences passées et présentes offre non seulement du dynamisme au récit, mais permet aussi de cerner en profondeur le personnage principal. La touche de romance, quant à elle, m’a appris une autre façon de présenter un protagoniste important. Grâce à un subtil jeu de regards, Tigran et Hilga se révèlent.

En bref, ce roman mêle tout ce que j’aime : des personnages très bien construits, un style poétique mais sans longueur, une intrigue bien menée et une note de spiritualité très belle.

Le second tome est dans ma liseuse. À très vite pour la suite !

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Lu aussi

Aujourd’hui, je vous présente une romance respectueuse aux protagonistes torturés : « De chaque côté du mur », tome 1 : « L’éclosion » de Artem, paru chez Sharon Kena éditions.

Les deux personnages principaux, Saska et Emmanuel, ont chacun leur propre chapitre : un excellent moyen de les découvrir intimement et de les comprendre. D’autant que Artem a su différencier les deux plumes. Celle d’Emmanuel se révèle particulièrement poétique. Certains passages sont très, très beaux.

Saska est une jeune femme qui a côtoyé le pire malade mental que la Terre ait porté. Cela lui a laissé des plaies béantes qu’elle tente de cicatriser sans y parvenir. J’ai trouvé parfois quelques longueurs dans ses chapitres où elle répète ses états d’âme, mais ces répétitions permettent aussi de saisir à quel point son malaise est profond et long à guérir. Cela fournit sans conteste une touche de réalité quant à l’emprise psychologique de son ex. Emmanuel n’est pas en reste non plus côté blessures à vif, mais le garçon, grâce à l’art et à de salutaires prises de recul, s’en sort progressivement. Le cheminement moral, pour l’un comme pour l’autre, est très intéressant à suivre.

Côté personnages secondaires, ils demeurent vraiment au second plan et n’apportent, finalement, pas grand-chose au récit. Ils sont présents au début et puis, dès que la romance entre Emmanuel et Saska débute, ils disparaissent. Nous les retrouverons probablement durant le second tome et les intrigues ouvertes seront, je l’espère, fermées à ce moment-là. Mais côté psychologie, je les ai trouvés plutôt assez superficiels (mais une fois encore, la suite nous montrera peut-être que ce n’est pas le cas).

L’histoire d’amour est douce et, surtout, très respectueuse. J’ai réellement apprécié cela. Les réactions de Saska et Emmanuel offrent quelques surprises dans le fil de la narration : un bon point ! Dommage pour les quelques détails impossibles du dénouement (la cellule mixte en garde à vue par exemple), qui m’a laissé un arrière-goût de facilité scénaristique. Minime, certes, mais présent.

La plume d’Artem est une très belle découverte. Les mots manquants ou en trop cassent un peu le rythme de lecture, mais la fluidité demeure malgré tout au rendez-vous. J’ai particulièrement aimé les métaphores et les comparaisons de l’auteur, qui mettent en relief les émotions de ses personnages. Malgré quelques points faibles, ce premier tome de « De chaque côté du mur » est une chouette lecture.

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Lu aussi

Aujourd’hui, je vous parle du second volet de « La chronique des Joyaux » : « L’aurore Carmin ». La fin du premier tome se terminait sur Maelora (une capitaine) et son équipe qui se joignaient aux caravaniers pour faire route jusqu’au château Carmin. C’est donc elle que nous retrouvons en premier lieu. Bien vite, nous faisons également la connaissance de Caysen, le précieux Carmin. Le moins que je puisse dire, c’est la vie au château Carmin est à l’opposé de celle du château du Violet !

Changer de personnages (et de château) offre ainsi un nouveau souffle à l’histoire. D’une part nous découvrons leur psychologie bien travaillée, d’autre part ils sont très différents de Sabaya et Jonas (les deux protagonistes du tome 1). Caysen est torturé et grâce à lui, j’ai compris l’importance du trio Précieux-Maitre d’armes-Seigneur dans un château. Il permet d’approfondir l’univers. Maelora et les autres sont un peu plus prévisibles, mais ils restent des personnages intéressants qui font avancer le récit.

Récit à l’intrigue simple qui n’offre malheureusement pas vraiment de retournements de situation. Si ce point est à regretter, le bouquin en lui-même a le mérite d’être une lecture facile qui vide la tête, car bien écrit. Quelques lourdeurs cassent parfois le rythme, mais cela demeure correct pour ne pas gâcher la lecture.

Côté romance, comme pour le premier tome elle met du temps à se dévoiler ; ensuite tout s’accélère entre les personnages. Elle est belle et pleine de bienveillance.

Pour conclure, je lirais peut-être la suite car l’intrigue générale semble prometteuse, mais avec quelques réserves à cause de l’absence de péripéties.

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Bronze

Tout a commencé lorsque j’ai écouté le replay d’Affaires Sensibles (une émission de Fabrice Drouelle diffusée sur France Inter et dispo ici : https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-16-juin-2020) « Bobby Sands, destin tragique d’un héros de l’indépendance Irlandaise ». Il y était question de Margaret Tatcher, Première ministre britannique de l’époque surnommée « la dame de fer ». Lorsque les détenus de l’IRA demandent le statut de prisonniers politiques, elle refuse. Une première grève débute alors pour ces hommes : ils se déshabillent et restent donc enroulés dans leur couverture été comme hiver pour revendiquer (entre autres bien sûr) leur droit à porter des vêtements civils et non la tenue de prisonnier de droit commun. Ils demeurent des années ainsi. S’en suivent une grève de l’hygiène, puis une grève de la faim. Margaret Tatcher finit par « céder » et leur fait envoyer… des habits de clown. Des tee-shirts à pois, des chaussures vertes, des bretelles… Bref, des fringues qui pourraient servir de déguisements. Bien plus tard, des fonctionnaires proches de la Première ministre avoueront qu’elle voulait les humilier.

Je me suis alors demandé comment cette femme avait pu arriver au pouvoir en Grande-Bretagne et y rester plus de dix ans. Vous vous en doutez, lorsque j’ai vu passer ce service presse sur NetGalley, j’ai sauté sur l’occasion.

« Le jour où le monde a tourné » est une sorte de recueil de témoignages de diverses personnes qui ont gravité autour de Margaret Tatcher et de citoyens qui ont vécu sous son ère. Car oui, madame Tatcher a changé la vie même des Britanniques et nous parlons bien ici « d’ère ». Il y a un avant et un après Tatcher. Ce que le récit s’emploie évidemment à démontrer grâce à de judicieux allers-retours passé/présent.

Il ne s’agit pourtant pas de prendre parti, bien que Judith Perrignon (qui excelle dans les descriptions succinctes terriblement poignantes) laisse parfois entrevoir son avis concernant les conséquences actuelles des choix de madame Tatcher. Ces détails ne gênent en rien la lecture, bien au contraire, ils alimentent le flot de réflexions des différents témoignages exposés. L’alternance des points de vue (pour rester très binaire : « pour » ou « contre » Margaret Tatcher et sa politique) devient un trésor afin de se forger sa propre opinion et comprendre la politique libérale, voire néo-libérale. Une fois encore, il ne s’agit pas ici de démonter ou d’encenser un courant économique, mais de mettre en lumière la façon de penser de ceux et celles qui le soutiennent ou non. En cette période d’élection présidentielle, j’ai d’autant plus apprécié ma lecture !

Si plusieurs témoins reviennent plus ou moins régulièrement, j’ai eu du mal à retenir d’emblée leurs noms et donc à les resituer par rapport à Margaret Tatcher. Pour une novice telle que moi, avoir une parenthèse rappelant les rôles des uns et des autres à côté des noms en début de témoignage aurait été d’une bonne aide ! Cela dit, au bout de quelques lignes de lecture, nous nous rendons vite compte du bord de la personne interviewée ! Margaret Tatcher semble avoir laissé une trace indélébile sur ses concitoyens et ses partenaires ou opposants politiques. Les anecdotes, les impressions, le quotidien… J’ai aimé en apprendre autant.

Les différents évènements marquants de son mandat sont abordés grâce à un judicieux découpage du livre. La brièveté des témoignages et leur alternance offrent un récit dynamique qui se lit rapidement. La fougue de Judith Perrignon point sous ses mots sélectionnés avec soin, permettant ainsi au lecteur et à la lectrice de la suivre, elle et son équipe, au gré de leur voyage à travers la Grande-Bretagne.

Une excellente lecture que je vous recommande chaudement.

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Lu aussi

Je ne vous présente plus AD Martel, autrice dont j’ai découvert et dévoré presque tous les romans l’année dernière. Forcément, j’ai répondu présente pour ce premier tome de « De rouages et de sang », roman steampunk qui peut s’adresser aux ados (avertis) et aux adultes.

Pourquoi des ados avertis vous demandez-vous. Pour certaines scènes qui évoquent la cruauté humaine. AD Martel n’est pas du genre à plonger dans les détails glauques, cette talentueuse autrice n’en a pas besoin pour saisir son lectorat aux tripes grâce à sa plume bourrée d’émotions, mais elle explore dans « Les disparus d’Arkantras » ce qu’il peut y avoir de plus sombre chez les êtres humains : la soif de pouvoir. Cet appel à la puissance et la misère qui en découle est poignante.

Rowena, gamine des rues d’à peu près 13 ans, et Eugène, jeune homme en disgrâce, en payent les frais. Ces deux personnages principaux, opposés sur bien des points, se croisent, se rencontrent, se percutent même, sans pour autant unir leur chemin de vie. J’ai adoré ce détail si original et j’avoue avoir été stupéfaite plus d’une fois grâce à lui. Les protagonistes dévoilent une psychologie complexe. Les approcher s’est révélé extrêmement intéressant.

L’intrigue de ce tome, quant à elle, est somme toute assez simple, elle permet surtout de mettre en place un univers qui m’a l’air très prometteur car bien construit, et une intrigue générale beaucoup plus vaste. C’est à partir de la moitié du bouquin que le rythme s’intensifie. La première partie se consacre essentiellement à la découverte de ce monde 100 % steampunk grâce à des descriptions vivantes, et puis d’un coup, les aventures s’enchaînent pour un suspens à son comble. L’alternance des chapitres et des points de vue offre également un certain dynamisme au récit. Le cliffhanger à la fin du tome annonce un sacré deuxième volet !

S’il m’a manqué de la romance, j’ai retrouvé cette plume engagée avec des messages assumés propres à AD Martel. Dans « Les disparus d’Arkantras », la part belle est faite aux liens amicaux et fraternels que l’on tisse à travers les épreuves et grâce au temps qui passe et nous permet de nous connaitre les uns les autres. Si l’univers de « De rouages et de sang » demeure sombre, certains personnages rayonnent d’humanisme. C’est beau et ça fait du bien !

Côté écriture, le style de l’autrice est soigné et impeccable. Elle sait se renouveler dans ses protagonistes, ses idées, ses retournements de situation… un point à saluer pour une écrivaine aussi prolifique. Une dernière mention pour les illustrations de début de chapitre qui mettent en valeur le livre et l’histoire et révèlent ainsi le travail de qualité de la maison d’édition Scrinéo.

Je vous dis à bientôt pour la suite de « De rouages et de sang » !

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