Fin mars, Caroline Mertz faisait un appel à candidature pour découvrir sa nouvelle romance historique et j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour la découvrir en avant-première. Je la remercie chaleureusement pour l'envoi numérique et sa confiance. Autant dire que j'étais excitée car j'avais énormément aimé ses deux précédents romans sur fond de Seconde Guerre Mondiale, Résistement Vôtre et Les Amants interdits d'Auschwitz, ayant même eu une préférence pour ce dernier. Il faut aussi dire que je suis passionnée d'Histoire mais que je lis encore trop peu de romans sur la Seconde Guerre Mondiale, j'ai envie de m'y mettre pour ma culture générale et parce que c'est aussi important pour le travail de mémoire. Sans surprise, j'ai beaucoup ma lecture !

Encore une fois, Caroline Mertz nous livre un récit fictif incroyable, avec des faits historiques réels, un véritable travail de recherche qu'on ne peut que saluer. Et cette fois-ci, elle explore de nouveaux thèmes. Après les Lebensborn, les camps de concentration... elle s'intéresse à la résistance française, aux pensionnats, à la position de la femme. Je me rappelle avoir eu une discussion avec ma mère, me contant des souvenirs venant de ma grand-mère sur les femmes et les enfants pendant la guerre. Ce que j'aime aussi dans ses romans, c'est vraiment que tout n'est pas tout noir ou tout blanc, l'ennemi n'est pas forcément celui qu'on croit. On ne connaît jamais vraiment les gens, l'ennemi peut se révéler être un allié et un ami être en réalité un ennemi. On ne choisit pas qui on aime, personne n'est non plus parfait. Bref, tout n'est que nuance de gris. J'ai aussi trouvé que l'impact émotionnel était aussi différent par rapport aux deux romans précédents. Il y a bien sûr des choses choquantes et révoltantes (attention aux TW) mais c'était relativement "moindre" et cela ne m'a pas empêché de verser quelques larmes durant ma lecture, surtout à la fin. J'ai beaucoup aimé Narcisse et Maximilian, deux belles âmes aux passés respectifs difficiles, qui se sont trouvés des points communs, et c'est tout un travail de confiance qui s'établit au fil du récit. La romance est belle, progressive, pourtant jugée et condamnable.

En bref, ce fut une excellente lecture mais je n'en attendais pas moins vu que j'avais adoré les deux autres romans de l'autrice ! Encore une fois, elle explore de nouveaux thèmes comme les pensionnats pendant l'Occupation allemande, sur la Résistance et sur la place des femmes durant le conflit, je loue son incroyable travail de recherche et sa passion ! La plume est très agréable, c'est addictif et j'ai été choquée par certaines choses mais l'impact émotionnel est tout de même moins important que pour les deux précédents et cela change ! J'ai aussi été très émue par l'histoire de Narcisse et de Maximilian, j'ai versé ma petite larme à la fin ! J'ai adoré et je ne peux que vous le recommander chaudement !

En attendant ton retour est déjà le douzième roman de la saga de La Pension du Bord de Mer de Tamara McKinley et c'est à se demander jusqu'où prévoit d'aller l'autrice, bien que je pense qu'on arrive à la fin de la saga, ce qui serait logique au vu des dates qui annonce sous peu la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Une saga que j'apprécie énormément, qui est devenue une série chouchou qui me fait du bien au moral et dont j'ai trouvé comme une seconde famille avec qui je me sens bien. Donc autant dire que j'avais hâte de retrouver Peggy, Ron et les autres personnages. Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions de l'Archipel pour l'envoi et la lecture de ce roman que j'ai beaucoup apprécié.

Étrangement, j'ai trouvé ce tome assez différent dans le ressenti par rapport aux précédents. Je m'explique. Comme toujours dans cette saga, nous avons un plus grand aperçu de la vie quotidienne des familles de soldats pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais cette fois, l'autrice nous a permis d'être un peu plus sur le front aux côtés des jeunes pilotes de l'aviation britannique, de par le personnage de Martin, le gendre de Peggy et j'ai trouvé cela très intéressant et enrichissant car cela nous permet de voir la solitude, les conditions de vie des soldats, leurs responsabilités... eux qui sont au plus proche de la mort et loin des leurs. De même, j'ai ressenti beaucoup plus les drames, la lassitude de la guerre, les difficultés quotidienne alors qu'avant, c'était là mais il y avait toujours de l'entrain, des bonnes nouvelles, de l'espoir, de la lumière... il y en a toujours mais le néfaste était ici plus présent. Sans compter, qu'on nous fait part d'un événement majeur de la part des alliés qui devrait se profiler à l'horizon, sous peu et j'ai tout de suite pensé au Débarquement en Normandie en 1944. C'est pour cela aussi que je peux affirmer que nous arrivons tout doucement à la fin de la saga.

Une fois de plus, j'étais ravie de retrouver Peggy et les autres ; d'avoir des nouvelles des uns et des autres durant cette guerre, de tous les personnages rencontrés au cours de la saga, brièvement ou non. Que de changements pour notre héroïne principale, qui veut participer plus activement à l'effort de guerre en travaillant à l'usine, en plus de gérer la pension. Et cette fois, pas de réelle nouvelle jeune femme mise en avant mais il s'agit cette fois de la fille aînée de Peggy, Anne qui vit avec ses deux petites-filles et ses deux jeunes frères dans une ferme dans le Sommerset, ferme qui va accueillir en son sein des prisonniers allemands pour aider à son fonctionnement. Lire un tome de cette série, c'est rejoindre une belle et grande famille, les voir faire face à la guerre à leur manière, en apprendre toujours plus sur cette période historique et tout cela grâce à la superbe plume de Tamara McKinley, si descriptive et foisonnante de détails.

En bref, j'ai beaucoup apprécié ma lecture que j'ai trouvé différente des autres tomes, avec un ressenti plein de lassitude, la guerre commence à être longue pour les personnages, les difficultés n'en sont que plus fortes et les actions s'accélèrent. C'est toujours un véritable plaisir de me plonger dans un tome de La Pension du Bord de Mer !

La Morsure des Roses est un roman qui me tentait beaucoup depuis sa sortie en 2023 et le résumé s'avérait des plus alléchant. C'est grâce à la dernière Masse Critique Babelio en date que j'ai pu enfin découvrir ce récit. Je remercie d'ailleurs grandement Babelio et les éditions Mnémos pour l'envoi et la lecture de ce titre qui m'a beaucoup plu.

Caelynn cherche à contacter sa grande-soeur Riveline devenue reine d'un royaume mortel pour l'avertir qu'un grand danger pèse sur elle et sur son enfant à naître ! En effet, deux de leurs demi-sœurs, des jumelles, ne souhaitent en aucun cas que leurs sœurs ne poursuivent la lignée de leur divin père Ur-Orid. Caelynn va alors chercher le soutien de leur autre sœur, Llhybia, coincée entre les deux factions. On assiste à une véritable rivalité dans la fratrie, à une fracture où les vérités effroyables blessent ! Qui croire ? Les jumelles revanchardes ou le père au-dessus de tout ? Entre jalousie, malheurs, secrets, destruction, douleur et vengeance !

J'ai apprécié le personnage de Caelynn, née d'une mère mortelle, qui est la plus jeune de la fratrie, si courageuse, qui a perdu qui a perdu tous ceux qu'elle aimait à cause de ses sœurs et de son père. Il y a ensuite Riveline, elle aussi née d'une mère mortelle d'où la proximité entre elle et Caelynn, cette dernière a refait sa vie loin de tout, enceinte et cache un lourd secret. Vient ensuite Llhybia, fille d'une géante, impressionnante par sa taille, solitaire et guerrière. Et n'oublions pas les jumelles, les deux aînées nées d'une reine aux certains pouvoirs : Nifère, la nécromancienne et Eluria, la patronne des fous capable de se métamorphoser.

Ce que j'ai aimé, c'est de voir tous ces petits éléments à connotation mythologique, grecque pour être plus précise. J'y voyais des clins d’œil : Ur-Orid m'a clairement fait pensé à Zeus, à ses innombrables frasques avec des femmes, ses nombreux enfants ; le fis forgeron peut faire penser à Héphaïstos... Ce que je pourrais reprocher à ce roman, c'est d'être beaucoup trop court, j'en aurais voulu plus. Sans compter qu'il se révèle y avoir un côté très malsain et de l'inceste, et je ne m'attendais pas du tout à cette prise de risque.

En bref, un récit très particulier, à la fois malaisant, mélancolique et dramatique, que j'ai beaucoup apprécié ! L'auteur s'inspire clairement de la mythologie grecque, des petits éléments à droite à gauche y faisant penser sans les nommer directement ou les comparer et cet aspect-là m'a plu. Le récit nous apparaît comme un conte, une tragédie familiale, où des sœurs s'affrontent, sous le "regard" de leur divin père, au centre de la discorde. L'écriture est très plaisante, je n'ai pas boudé mon plaisir. Un roman très intéressant qui ne laisse pas indifférent !

Un serment si noble et funeste est le troisième et dernier tome de la saga Cursebreakers, dont l'inspiration de base de l'autrice n'était autre que le conte La Belle et la Bête. J'avais bien aimé les deux premiers tomes, il me tardait donc de pouvoir lire le troisième et dernier tome !

Dans ce troisième tome, nous avons les points de vue de Rhen, Harper, Grey et Lia Mara, ce qui est une très bonne chose pour bien cerner les personnages et leurs dilemmes en cette période trouble. Et durant tout le roman, j'ai vraiment eu l'impression de deux clans qui ne veulent vraiment pas la guerre, qui s'apprécient malgré tout, malgré leurs faiblesses, les failles et les doutes ! Alors qu'il n'y a qu'une seule personne qui est derrière tout ça, qui a semé la zizanie et ce n'est nulle autre que la sorcière Lilith, tout cela dans une éternelle quête de vengeance et de soif de pouvoir !

Ce que j'ai apprécié dans ce tome, ce n'est pas vraiment les deux romances, les deux couples évoluant grandement pour mon plus grand plaisir mais j'ai vraiment adoré voir l'évolution de la relation entre Rhen et Grey, qui est vraiment au cœur de tout, qui m'a le plus ravi et touché même ! L'autrice conclut sa saga sur eux et non pas sur les couples formés, en cela, c'est très surprenant et bienvenu ! La fin reste ouverte et pleine de promesses, mais semble bien définitive alors que certains points ne sont clairement pas terminés, ce que je trouve assez dommage en l'état.

En bref, un dernier tome qui m'a beaucoup plu même si certaines choses auraient pu être améliorées et ce, globalement pour toute la saga ! Je pense au fait qu'on a une bonne base, mais qu'on reste trop en surface, l'univers n'est pas exploité à 100 %, l'autrice se concentrant vraiment sur ses personnages. Un meilleur équilibre aurait été appréciable. Après, je n'ai pas boudé mon plaisir, j'ai beaucoup aimé la saga dans son ensemble ! C'est une bonne romantasy, addictive mais à l'écriture trop simple, sans descriptions pour une meilleure immersion. Idéale pour commencer à se lancer dans la fantasy ou la romantasy !

Fourth Wing est THE saga qui fait tant parler d'elle sur les réseaux sociaux depuis des mois et bien évidemment, au vu des thèmes du livre, de cette hype, j'étais extrêmement curieuse de le découvrir à mon tour. Avec une certaine crainte, je dois bien l'avouer. J'ai profité de sa traduction en français et du superbe relié pour me lancer et je ne regrette pas car j'ai absolument adoré ma lecture !

Je m'attendais à un récit très surfait, voire superficiel ; à un univers intéressant mais très peu exploité et travaillé. Et c'est pourtant tout le contraire ! J'ai été agréablement surprise de voir un univers extrêmement travaillé qui a des bases solides, l'autrice prend vraiment le temps de tout mettre en place, étape par étape pour ne pas perdre son lecteur. On apprend le fonctionnement de l'école militaire, la hiérarchie au sein de l'école, les différentes espèces de dragons et leurs particularités, les différentes épreuves (Parapet, Battage...), les différents pouvoirs. Le vocabulaire est assez récurrent tout au long du livre, donc à force, on enregistre bien ce que tel ou tel mot veut dire, jusqu'à être pleinement à l'aise avec l'univers. J'ai tout de même noté quelques petites inspirations. Comme il y a des dragons et qui plus est, un lien entre un dragon et son dragonnier, en sachant que l'un ne peut vivre sans l'autre (sauf cas : le dragon peut survivre à son dragonnier/cavalier), cela fait forcément penser à la saga Eragon ! En revanche, je trouve ça chouette que l'autrice ait ajouté le lien entre un dragon mâle et femelle, ce qui remet pas mal de choses en question, en perspective, notamment pour le couple principale. Autre aspect vraiment au centre du récit, c'est que la mort est partout. Partout ! Et elle peut toucher n'importe quel personnage, personne n'est à l'abri ! L'univers se veut ainsi très violent, la rivalité entre les élèves est extrêmes, les dragons sont aussi redoutables, les amitiés et les alliances sont donc précieuses ! Le récit est aussi très accès politique, stratégie militaire car le royaume est menacé par diverses factions.

La romance m'a énormément plu. Forcément, qui dit enemies to lovers, dit une Marine absolument ravie tant je suis friande ce trope. Et d'ailleurs, la romance ne survient vraiment que vers la fin du roman. Bien évidemment, il y a du smut, quelques scènes spicy bien détaillées mais encore une fois, je suis assez surprise de voir qu'il y en a peu, je m'imaginais tout le contraire ! Xaden et Violet, c'est le Soleil et la Lune, le feu et la glace, il y a une tension de malade entre eux et ce tout du long. J'ai un nouveau crush en la personne de Xaden, ça n'a pas manqué ! Il est tout simplement incroyable, tout en nuance. Violet m'a plu aussi, elle évolue grandement et passe de fragile à badass ! J'ai adoré leurs dragons Tairn, Andarna, Sgaeyl... d'autres personnages m'ont beaucoup plu comme Liam. D'ailleurs, il y a énormément de personnages rencontrés et récurrents comme Rhiannon, la meilleure amie de Violet, Dain son ami d'enfance, Sawyer, Ridoc, Imogen... ou encore le terrible Jack, ennemi de Violet.

Petit soucis de traduction, de sens parfois. Il y a des tournures de phrases qui n'ont pas de sens, il y a quelque fois un mot qui n'est pas adapté. C'est un détail mais cela fait quand même sortir le lecteur de récit, alors obligé de relire la phrase ou le passage pour bien comprendre ce qui souhaitait être dit. Quelques petites longueurs car le rythme est très lent malgré des rebondissements, de l'action mais ce n'est aucunement péjoratif parce que c'est tellement bien, de le lire sur la durée, de le savourer dans le temps.

En bref, ce n'est peut-être pas un coup de coeur après mûre réflexion, mais ce fut une excellente lecture ! Je peux comprendre la hype. J'ai passé un super moment avec ce premier tome, avec cet univers, avec les dragons, avec les personnages ! Le worldbuilding est dingue, les héros badass, les dragons extraordinaires, les enjeux politiques sont intéressants. Et le cliffhanger final m'a laissé sur la touche tant je ne l'avais pas vu venir, cela ne m'a même pas effleuré l'esprit au cours de ma lecture donc chapeau ! Cela va être extrêmement dur d'attendre le tome 2 ! Ainsi que l'adaptation cinématographique, déjà prévue ! Mais vraiment ! Je le recommande vraiment à tous les amoureux de romantasy et amoureux des dragons !

Vampire Knight est le shojo de mon adolescence, c'est même mon tout premier shojo lu à l'époque quand j'avais 11 ans. J'ai découvert le monde des mangas avec One Piece, Fairy Tail et Vampire Knight, des mangas que j'adore. J'étais donc ravie d'avoir l'opportunité de pouvoir relire la saga dans sa nouvelle édition Perfect (une version où un ouvrage équivaut à 2 tomes, si je ne me trompe pas), je remercie d'ailleurs chaleureusement Babelio et les éditions Panini pour la réception de ce livre, que j'ai adoré redécouvrir !

L'Académie Cross forment de jeunes gens, humains et vampires dans un secret relatif. Les humains, vivent et dorment dans le pavillon du Soleil et leurs études se déroulent à l'Académie le jour, on les appelle les élèves de la Day Class. Et inversement, certains élèves vivent et dorment dans le pavillon de la Lune, leurs études se déroulent à l'Académie la nuit et ils sont appelés les élèves de la Night Class, l'élite. Ceux qui ont un secret qui doit être préservé à tout prix : ce sont des vampires. Les classes ne se mélangent pas, se croisent à peine ou alors à certaines occasions fortuites. C'est ainsi que Yûki, la fille adoptive du directeur et Zero au sombre passé, sont les chargés de discipline et les gardiens de l'Académie. Ils sont au courant pour les vampires et doivent protéger les humains, faire en sorte que la paix demeure, ils sont un peu les remparts entre les deux classes. Et les difficultés ne vont pas tarder à survenir....

Vampire Knight s'inscrit comme un shojo fantastique des plus intéressant, intrigant et séduisant. De ce fait, un triangle amoureux se dessinent entre Yûki, Kaname et Zero. Yûki est une jolie jeune fille, pleine de vie, dynamique et sans préjugés, son rôle de gardienne lui tient à cœur et elle se retrouve tiraillée entre deux incroyables garçons. Kaname est le vampire qui a sauvé Yûki lorsqu'elle était enfant, elle l'admire beaucoup et en est même secrètement amoureuse et lui est très attaché à elle. Il est le chef de la Night Class, craint et respecté par ses pairs, adulé par la gente féminine pour son incroyable beauté et sa prestance, mais on sent qu'un sacré poids pèse sur ses épaules et qu'il cache bien des choses. En parallèle, Zero fait presque office de frère pour Yûki, ils ont été élevés ensemble, le directeur les considère comme ses enfants et pourtant, on sent qu'il y a plus, surtout du côté de Zero. Ils se chamaillent beaucoup, malgré un Zero assez taciturne, qui parle peu et ce dernier déteste les vampires depuis que sa famille a été massacrée par l'un d'entre eux et lui-même cache un bien lourd secret, qui lui pèse énormément. Les interactions des uns et des autres sont vraiment excellentes, je ressentais la tension pleine de jalousie de Kaname et Zero ; l'attachement profond de Yûki et Zero l'un pour l'autre ; l'intérêt étrange de Kaname pour Yûki et l'adoration qu'elle a pour ce dernier. Bref, je les adore ! Individuellement et ensemble. Les autres vampires évoluant autour de Kaname commencent à se faire connaître : Aido, Kain, Ruka, Ichijô, Shiki...

L'univers des vampires est somme toute assez classique mais c'était en 2007, c'était les prémices donc ce n'est en aucun cas péjoratif. Les vampires craignent le soleil, certains le supportent mieux que d'autres mais globalement, ils vivent la nuit et dorment le jour. Certains ont des pouvoirs. Prenons le cas de Aido qui a le pouvoir de la glace. Les vampires se regroupent en plusieurs catégories : les Sang-Purs, les vampires de l'aristocratie, les vampires ordinaires, les vampires qui furent humains jadis et ceux qui sont plus des êtres incontrôlables et mortels. Certains ne peuvent résister à l'appel du sang mais certains essaient de s'abstenir et un substitut a été fait sous forme de pastille. Les Sang-Pur et aristocrates essaient de se fondre dans la masse (difficilement), de vivre en harmonie avec les humains. Ils se démarquent par leur incroyable beauté, une certaine classe, forts et semblent inaccessibles. Ils ont des lois mais parfois difficilement respectées par certains individus et pour palier à ça, il y a des chasseurs de vampires, spécialisés dans leur traque et leur élimination.

L'ambiance est dingue. Gothique et pleine de charme, il y a un petit côté sensuel aussi, le côté interdit/fruit défendu, de la tension et un petit côté aussi malaisant, du sang, de la violence aussi, un peu de légèreté et d'humour. Tout est si bien dosé. Et pour une mangaka qui est plus connue pour des titres plus légers et comiques, elle s'en sort très bien car on sent vraiment la tragédie arrivait, le manga va peu à peu basculer dans le registre dramatique.

Cette version de Vampire Knight est super jolie, avec pas mal de pages couleurs au début et à la fin de l'ouvrage, il y des anecdotes, des faits sur la série et sur la mangaka. C'est une version souple, assez grande et agréable à tenir en main. Le graphisme est toujours aussi séduisant, il n'a pas du tout vieilli. Le chara design est sublime, les costumes, les plans... c'est top ! Les planches des chapitres sont incroyablement belles, j'en ai pris plein la vue !

En bref, j'ai bien entendu adoré ma lecture. Mon coup de cœur est toujours là, 20 ans après et j'en suis ravie, surtout que le manga n'a pas du tout vieilli ! J'ai ressenti tellement de choses à la lecture, la nostalgie était là, les émotions aussi ; je me rappelle aussi de l'animé, les openings et les endings étaient dans ma tête pendant que je lisais ! Aucun regret de redécouvrir la saga aujourd'hui et je vais évidemment poursuivre l'aventure avec cette jolie édition.

L'Appel de la Terre Sauvage est la suite directe de Perles de Lune de Di Morrissey, roman que j'avais beaucoup aimé malgré quelques petites défauts et qui est vraiment dans la même veine des romans à succès de Tamara McKinley ou de Colleen McCullough pour ne citer qu'elles. Il me tardait donc de découvrir cette suite et je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel pour l'envoi de ce doux roman.

Les événements de ce second roman se déroule trois ans après ceux de Perles de Lune et de ses formidables révélations qui ont tant bouleversé la vie de Lily, notamment quant à ses origines. Aujourd'hui, elle a pleinement accepté sa filiation aborigène, rencontré et aimé sa nouvelle famille élargie, a accepté ses racines, sa culture ; aime profondément la ville de Broome qui lui apporte tant et a fait tellement de magnifiques rencontres. Elle aimerait que sa fille Samantha, avec qui une certaine distance s'est installée, marche sur ses traces et accepte elle aussi sa nouvelle famille, ses origines mais cette dernière reste fermée à cet héritage. Mais de nombreuses épreuves, rencontres et opportunités vont les bousculer toutes les deux, pour le meilleur !

Plus de partie dans le passé cette fois et je dois dire que ça m'a un peu manqué au début tant ça apporte un plus à l'histoire mais je m'y suis faite, sans compter que les fantômes du passé se font ressentir tout au long de la lecture, ils ne sont jamais bien loin. Je fus happée par l'histoire de Lily, de Samantha et des autres personnages, dont les liens étroits vont se tisser peu à peu au détour des chemins empruntés et croisés. Je n'ai pas déploré de longueurs contrairement au premier tome donc c'est un très bon point, je ne me suis aucunement ennuyée, bien au contraire. La perliculture est une fois de plus bien mise en avant et c'est véritablement fascinant, Lily marchant sur les traces de ses ancêtres Tyndall et Olivia en reprenant leur exploitation dans le but de la faire prospérer. Le dépaysement était là, j'avais moi-même envie de découvrir Broome et ses alentours. L'art aussi était représenté, avec la culture aborigène en général, les artefacts et broderies orientales, la paléontologie, la perliculture et les bijoux qui en découlent... J'ai apprécié voir toute cette diversité des peuples, cette variété de cultures... l'Australie se révélant un carrefour multiculturel passionnant, une terre nouvelle où tout est possible.

En bref, j'ai beaucoup ma lecture même si j'ai plus une préférence pour le premier tome dont la partie dans le passé apportait un véritable plus, un atout charme au roman, ce que je n'ai pas retrouvé dans ce second tome. Pour autant, Di Morrissey reste dans la continuité et marque le présent, le passé tel un fantôme dans ses pas et dépeint une fabuleuse fresque familiale en territoire austral. Je pressens une suite mais la fin reste assez fermée et on peut tout à fait s'arrêter là. Personnellement, si suite il y a, je continuerais avec grand plaisir de suivre Lily, Sam et les autres dans leurs aventures.

Sweet Tooth est un comics que j'ai découvert en 2021, grâce à la médiathèque de ma ville. Et je l'avais beaucoup aimé pour ses messages actuels et ce, malgré un graphisme des moins avenants. Mais c'était avant tout une trilogie et voici qu'un quatrième sort quelques années plus tard, que je me suis empressée d'emprunter pour le dévorer malgré un certain scepticisme.

En effet, je ne comprenais pas l'intérêt d'un quatrième tome, la trilogie se suffisant à elle-même, la fin était très satisfaisante et pleine d'espoir. Ce tome ne sert pas vraiment à grand chose si ce n'est qu'on reprend la même formule en un seul tome.

Les événements se place 300 ans après ceux de la saga principale mais cette fois-ci, la situation est inversée car les hybrides vivent en surface et certains humains vivent sous terre (je ne soupçonne qu'un petit groupe d'individus, et qu'à la surface, les hybrides et les humains vivent en harmonie), ruminant leur haine et faisant des expériences dans le but d'anéantir un peuple pour prendre sa place. Une énième conquête. Ce groupe s'inscrit comme une secte, mené par un homme illuminé, qui a tant fait d'expériences sur les humains et les hybrides pour contrôler le virus et se réapproprier la Terre et ses ressources. Il y a alors sa création, un clone de Gus, qui possède les souvenirs de son défunt alter ego, qui va tout remettre en question, reprendre le contrôle de sa vie et de son destin.

Encore une fois, il y a des thèmes forts comme les épidémies, les expériences, le clonage, le pouvoir des sectes, l'avarice et le côté destructeur de l'homme, la violence.... et c'est très intéressant, c'est l'âme du comics, de transposer ce qui advient ou peut advenir de l'Humanité, de la Terre suite aux catastrophes naturelles, aux épidémies, à l'avarice de l'Homme qui prend toujours plus, encore et encore.

Les dessins sont toujours aussi particuliers, grossiers, pas très beaux visuellement mais ils dégagent quelque chose et sont en parfait accord avec l'histoire. Ce n'est pas "beau" mais ça a du charme quelque part. Et les couleurs sont aussi très bien choisies.

En bref, Sweet Tooth est une trilogie que j'ai beaucoup aimé et même si je ne comprend pas trop pourquoi il a fallu faire un autre tome, surtout que la finalité est la même, cela reste du contenu bonus. C'est une lecture sympathique mais qui n'est absolument pas indispensable, la fin du tome 3 étant parfaite pour clôturer la saga. Mais en même temps, ce tome est fait pour les fans de la saga, les nostalgiques, ce qui devrait leur plaire.

Je suis friande de romans ayant un univers d'inspiration asiatique et j'ai eu pas mal de coups de cœur ces derniers temps ! Je pense notamment à La Guerre du Pavot, au Livre du Thé ou à La Fille de la Déesse de la Lune, pour ne citer qu'eux ! J'attendais donc beaucoup de Six Couronnes Écarlates, dont l'objet-livre est sublime au passage. Et je dois dire qu'on est loin du coup de cœur mais pour autant, j'ai tout de même beaucoup aimé ma lecture !

Shiori est la princesse du royaume de Kiata, très proche de ses grand-frères et la fille préférée de l'empereur. Mais elle a un secret : elle a un pouvoir, la magie coule dans ses veines, elle est même capable de donner vie au papier et se lie même à un jeune dragon des mers capable de prendre forme humaine ! Or, la magie a été bannie du royaume. Refusant d'accepter un mariage arrangé avec un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré et découvrant que sa belle-mère peut elle aussi utiliser la magie et qu'elle ourdie de sombres desseins, elle se retrouve en grand danger ! La Reine sans Nom lui jette un sort ainsi qu'à ses frères : elle aura un bol sur la tête pour qu'on ne la reconnaisse pas et ne pourra plus parler ni prononcer le nom de ses frères au risque de les tuer car ils ont été transformés en grue ! Éloignés du palais, ils vont devoir apprendre à survivre, à s'entraider pour délivrer le royaume des menaces de la Reine, d'autres conspirateurs et des démons !

L'univers est très intéressant avec de la magie, des dragons des mers mystérieux et intrigants, des démons piégés et cantonnés dans une montagne, la mythologie japonaise mise en avant (celle des grues, de la Lune et de son bien-aimé...). J'avais deviné quelques faits que j'ai trouvé très prévisibles, notamment par rapport à la Reine sans Nom et à ses desseins. D'ailleurs, l'autrice n'aurait pas dû semer le doute en cours de route mais plutôt laisser la pleine surprise à la fin, cela aurait mieux fonctionné ! Quelques petites incohérences sont à déplorer également. L'écriture est assez simpliste mais cela compense avec une chouette histoire même s'il m'aura fallu un peu de temps avant de me retrouvée happée par le récit !

Shiori est une héroïne plaisante. Peut-être pas au début où l'on sent vraiment une jeune fille naïve, qui prend tout pour acquis et dont la place privilégiée lui monte parfois à la tête mais elle va grandement évoluer en partant de rien, en découvrant le monde et ses épreuves. J'ai aimé Seryu même s'il est très peu présent dans ce premier tome mais je pense qu'il le sera beaucoup plus dans le second et dernier tome. Ce dragon des mers est des plus mystérieux et nul doute qu'il se sent proche de Shiori, que l'amitié qui les lie veut dire plus que ça pour lui, j'ai bien ressenti sa jalousie vis-à-vis de Takan à certains moments. Parlons de Takan justement. Il s'agit du fiancé rejeté de Shiori et contrairement aux rumeurs, à ce qu'elle s'imaginait, il n'est en rien froid et calculateur. Bien au contraire, il est bon, amical et n'hésite pas à aider son prochain. J'ai adoré la romance slow burn entre lui et Shiori, qui se fait pas à pas, en douceur et j'ai hâte de les revoir ensemble. La relation de Shiori et de ses grand-frères Andahai, Benkai, Reiji, Hasho et les jumeaux Wandei et Yotan m'a énormément plu. Ils sont si soudés, les garçons sont si bienveillants et protecteurs avec leur jeune sœur, que ce soit au palais durant leur enfance/adolescence que lorsqu'ils feront face ensemble au sort qui les a transformés.

En bref, même si j'ai eu un peu de mal à adhérer au roman durant les 50 premières pages, la suite ne s'en est révélée que meilleure tant elle fut addictive et que je fus prise dans l'histoire ! J'ai adoré l'univers avec une mythologie asiatique revisité, avec des dragons des mers, des démons et de la magie ! J'ai adoré la relation que l'héroïne a avec ses frères ! La romance est douce et plaisante ! Je n'ai qu'une hâte, c'est de lire la suite !

Assassin's Creed est ma licence de jeux vidéos préférées entre toutes, j'ai donc bel et bien joué au jeu Assassin's Creed Valhalla à sa sortie et il me tardait de découvrir le roman qui avait un lien avec le dit-jeu. Et ma foi, je l'ai beaucoup aimé, sans pour autant que ce soit un coup de cœur.

On y suit Geirmund, fils de Hjörr et Ljutvina du Rogaland, des personnages que l'héroïne du jeu, Eivor (dans le canon, Eivor est au féminin), rencontre à Jorvik en Angleterre. Par contre, je ne sais plus si il y a eu mention de Geirmund dans le jeu. Bref. Geirmund est un second fils qui cherche sa place, qui se révélera être plus un homme de tête, un stratège et un chef de guerre qu'un remarquable combattant, et en cela, je l'ai beaucoup apprécié. Il sera craint par les puissants pour son esprit et cette "aura" qui semble le protéger, pour son charisme qui font que les autres le suivent et lui sont fidèles, en sachant qu'il est aussi très ouvert d'esprit et se fera de nombreux alliés. Ce dernier va servir loyalement le danois Guthrum et partir avec lui et ses hommes vers l'Angleterre où Vikings et Danois affrontent les Saxons pour conquérir toujours plus de terres et de richesses, plongeant le pays à feu et à sang. C'est ainsi qu'il part en quête de son identité, de sa destinée et de la gloire.

Evidemment, en lisant ce livre, j'ai bien sûr pensé au jeu vidéo, et je dois dire que l'histoire s'imbrique très bien dans celui-ci. J'aimais faire les rapprochements, les liens. Les phases de guerre sont très précises, les événements majeurs de l'Histoire et du jeu sont bien retranscrites et cela me permettait de bien me situer dans le temps et dans le jeu. On y retrouve bien les personnages connus comme Guthrum, Harald, les fils du célèbre Ragnar Lotbröck Halfan, Ubba et Ivar, Hytham, Alfred... et Eivor également ! Qui apparaît au début du roman et durant un autre passage vers la fin donc meilleur clin d’œil. Par contre, et c'est comme pour le jeu, pour moi, ce n'est pas un véritable Assassin's Creed. On est vraiment sur un jeu et un roman avec des Vikings, dans lequel on rajoute un ou quelques artefacts mystiques. L'écriture est vraiment excellente, très descriptive et dynamique aussi, permettant une belle immersion dans le monde des Vikings.

En bref, un très bon tome, que j'ai beaucoup apprécié même si, à l'instar du jeu Assassin's Creed Valhalla, le terme Assassin n'est pas exact, il est l'un des jeux les moins "Assassin's Creed" de la saga. Cela ne m'a pas empêché d'aimer le roman, bien au contraire, l'immersion étant vraiment passionnante, avec bon nombre d'action et de rebondissements ! J'ai pu retrouver les personnages clés du jeu, les lieux et les événements qui ne me sont plus inconnus. On navigue entre action, guerres, alliances, trahisons, ruses, conquêtes ! Et je me suis véritablement retrouvée happée par l'histoire de Geirmund, ou devrais-je dire sa saga, et j'ai j'ai apprécié ce personnage pour ses qualités qui le font se démarquer des autres !