Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
722 106
Membres
1 045 414

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Les extraits ajoutés par stefy

La gondole glissait sur l'eau. Venise et le campanile de Saint-Marc étaient désormais loin derrière.

- Allumez la lanterne! ordonna le Gondolier noir.

Le soleil venait de plonger derrière l'horizon, et l'eau devint noire comme de l'encre. Un voile de brume commença à descendre sur la mer. En l'espace de quelques minutes, la gondole se retrouva enveloppé d'un épais brouillard. Ayant perdu tout repère, les enfants et les Caller retenaient leur souffle, s'en remettant au gondolier et à son sens de l'orientation.

Après un temps qui leur parut interminable, la quille racla le fond sablonneux et s'immobilisa.

- San Giorgio dell'Alga..., annonça enfin le Gondolier noir.

Sa boucle d'oreille en or scintillait dans le halo de la lanterne.

-...l'île aux masques!

Afficher en entier

En les regardant, Julia sentit son cœur battre la chamade. Comme dans un film au ralenti, elle revit les événements de ces dernières heures: Manfred qui courait vers la porte d'entrée de la Villa Argo, et qui avait trébuché après le croche-patte magistral qu'elle lui avait fait. Ensuite elle s'était jetée sur la vieille clé rouillée tombée de le poche du chauffeur.

Afficher en entier

Julia hurla à son frère:

-Allez! Vas-y! Personne ne te regarde...

Exaspéré, Jason donna un bon coup de pédale, déclenchant par la même occasion un incroyable tintamarre.

Sa nouvelle bicyclette était un peu spéciale, à l'image de ses précédents propriétaires. D'un rose tyrien soutenu, elle était dotée d'un guidon en forme de papillon et d'une série de petites clochettes bruyantes suspendues aux pédales.

Afficher en entier

-Qu'est ce qu'il est en train de faire? demanda Nestor à Julia, s'en remettant à sa vue encore parfaite.

Le jardinier et la jeune fille s'étaient précipités dans les minuscules toilettes du deuxième étage, juste à côté de le chambre d'amis. Là se trouvait la seule fenêtre qui donnait sur la cabane à outils.

- Il n'a pas réussi à ouvrir, le renseigna Julia. J'ai l'impression qu'il laisse tomber... Il titube...Il est trempé jusqu'aux os.

Afficher en entier

Jason, Julia et Rick s’arrêtèrent à la lisière de la plage pour observer la grotte. Des centaines de lucioles voltigeaient à la ronde,comme autant de petit point lumineux. Elles diffusaient cette pâle clarté qui précède l'aube les jours d'été, sans toutefois éclairer la hauteur du plafond. Les murs de pierre tombaient à la verticale dans cette mer intérieure.p186

Afficher en entier

Notre petit groupe animé et souriant est sorti de la gare, sous le houlette de Mme Hanson, qui paraissait tout fait charmante. C'était une grande femme mince, dont la queue de cheval balayait ses épaules tandis qu'elle avançait d'un pas dynamique vers le parking.

- Qu'est ce qu'elle a l'ai sympa, la mère de Ted! m'a glissé Lola.

Dans le même temps Brantôme, passant furtivement près de mon oreille, disait:

- Elle a l'air drôlement chouette, la mère de ton copain.

C'était l'unanimité.

Afficher en entier

Je lève les yeux au ciel. Il n'y a ni nuage, ni brouillard. Le ciel est vide. Pourtant je m'obstine.Je cherche un signe. Une signature.

Afficher en entier
Extrait ajouté par stefy 2015-03-27T15:38:57+01:00

Rêve d'or

C’est un appartement à la mer du Nord qui sent le sable et le nougat ou les caramels que seuls les grands-pères achètent encore, en souvenir.

Sur les murs, des images passées. Et un tableau dont le léger déplacement découvre le papier peint de la pièce en sa teinte originelle. Une petite forme, proche du triangle qui, sous le portrait d’Émile Verhaeren, évoque un temps révolu mais tenace.

Ils arrivent, l’air est frais. La mère plonge dans la chambre.

À droite en rentrant, quelques pas dans le couloir carrelé.

Le lit, la couverture en feutre orange. La mère ouvre.

Le soleil rentre. Devant elle, des terrasses. Là, des maillots pendus, des parasols et aussi parfois des canoës en plastique un peu dégonflés.

Jeanne et son frère, c’est de l’autre côté qu’ils courent.

Vers la plage. Dans le salon, au passage, la table basse

(et ce qui s’y trouve) est renversée. Afin de mieux voir, les enfants mettent leurs doigts sur la vitre. Ils font des signes, comme pour délimiter avec la graisse de leurs petites mains l’espace de leur regard sur la surface transparente.

Ils n’entendent pas la mère qui crie. Qui revient dans la pièce et qui crie à cause du cendrier à remplacer. Jeanne ferme les yeux.

Elle attend, apeurée. Puis... puis tout est fini, c’est les vacances. Cela fait neuf jours que c’est les vacances.

Qu’ils sont là.

Afficher en entier

Sam dort. Je pourrais le tuer là, maintenant. Son visage n’est pas tourné vers moi  : ce ne serait pas difficile. Se réveillerait‑ il si je bougeais ? Essaierait‑ il de m’arrêter ? Ou serait‑ il simplement soulagé que ce cauchemar finisse ?

Je ne peux pas penser des choses pareilles. Il faut que j’essaie de me rappeler ce qui est vrai, ce qui est bon. Mais quand on est prisonnier, les jours paraissent sans fin et l’espoir est le premier à mourir. Je me creuse la tête en quête de souvenirs joyeux susceptibles de repousser les idées noires : ils sont de plus en plus durs à convoquer.

Nous ne sommes là que depuis dix jours (onze ?), et pourtant la vie normale ressemble déjà à un souvenir loin‑ tain. On faisait du stop après un concert à Londres quand c’est arrivé. Il pleuvait des cordes, plusieurs voitures nous avaient déjà dépassés sans même nous jeter un regard.

Trempés jusqu’aux os, on s’apprêtait à retourner à l’abri quand une camionnette a fini par s’arrêter. À l’intérieur, il faisait chaud, il faisait sec. On nous a offert du café venant d’une bouteille Thermos. Sa seule odeur a suffi à nous revigorer. Au goût, c’était encore meilleur. Nous n’avions pas conscience que ce serait notre dernière gorgée de liberté.

Quand je suis revenue à moi, j’avais la tête comme une casserole. Une croûte de sang sur les lèvres. Fini la camionnette douillette. J’étais dans un endroit glacial, obscur. Étais‑ je en train de rêver ? Derrière moi, un bruit m’a fait sursauter. Ce n’était que Sam qui se relevait en titubant.

Afficher en entier

Fâcheux. Un bref regard sur l’image suffit pour donner de la consistance au sombre pressentiment de ces derniers mois. L’embryon était recroquevillé comme un amphibien, un oeil braqué sur lui. Ce truc, là, était- ce une patte ou bien un tentacule au- dessus de cette espèce de queue de dragon ?

Les moments de certitude absolue sont rares dans une vie. Mais à cet instant- là, henry eut une vision de l’avenir.

Ce têtard allait grandir, devenir une personne. il aurait des droits, des revendications, il poserait des questions et à un moment ou un autre il apprendrait tout ce qui est nécessaire pour devenir un être humain.

Sur l’échographie, à peu près de la taille d’une carte postale, on voyait à droite de l’embryon une échelle graduée, à gauche des lettres, et en haut la date, le nom de la mère et celui du médecin. henry n’eut pas le moindre doute  : tout cela était bel et bien vrai.

Afficher en entier

124 résultats