Ajouter un extrait
Liste des extraits
" Ce que tu veux et ce dont le monde a besoin ne coïncident pas toujours, Kaz. Prier et espérer ne sont pas la même chose. "
Afficher en entier"- T'es idiot pour beaucoup de choses, Wylan, mais t'es pas un idiot. Et si je t'entends encore une fois te traiter de débile dégénéré, je vais dire à Matthias que t'as essayé d'embrasser Nina. Avec la langue.
- Il te croira jamais, dit Wylan en s'essuyant le nez avec sa manche.
- Alors je dirais à Nina que t'as essayé d'embrasser Matthias. Avec la langue."
Afficher en entier« – Ma mère, c’est Ketterdam. Elle m’a enfanté dans le port. Mon père, c’est le profit. Je l’honore tous les jours. »
Afficher en entier« – Je serais venu te libérer, assure-t-il, et il le répéta en voyant le regard dubitatif de la jeune fille. Je serais venu et si je n’avais pas pu marcher, j’aurais rampé pour toi. »
Afficher en entierElle avait trempé les doigts dans son courant, tenu le tourbillon de sa force dans sa main. Elle était la reine des Sanglots, er dans ses profondeurs, jamais elle ne se noierait.
Afficher en entier- Comment t'as pu lui dire une chose pareille ? Ce n'est qu'un enfant !
- On a tous été des enfants.
- Mais ...
- C'était sois ça, soit lui casser le cou et faire comme si elle était tombé dans l'escalier, Wylan. Je trouve que j'ai fait preuve d'une retenue remarquable. Avance.
p.55
Afficher en entierPenché sur le bar, Retvenko plongeait son nez dans son verre sale. Son whisky n’avait pas réussi à le réchauffer. Rien, dans cette ville maudite, n’y parvenait. Et on ne pouvait pas échapper à l’odeur, cette puanteur d’eau de cale, de palourdes et de pierres mouillées qui semblait s’être imprégnée dans tous les pores de sa peau. Il avait l’impression d’infuser dans l’essence putride de la cité comme dans la plus infecte des tasses de thé. La misère se remarquait surtout dans le Barrel et particulièrement dans ce trou à rats sordide : une taverne minable, au rez-de-chaussée d’un immeuble à peine salubre du quartier le plus mal famé de Ketterdam. Construit avec des matériaux de mauvaise qualité, le plafond ployait sous l’effet de l’humidité. Une couche de suie noircissait les poutres, et pourtant la cheminée ne fonctionnait plus depuis bien longtemps, son conduit entièrement bouché par des débris. De la sciure recouvrait le sol pour éponger bière, vomi et autres salissures des clients. Retvenko se demanda quand l’endroit avait été balayé pour la dernière fois. Il enfonça son nez plus profondément encore, respirant les effluves du mauvais whisky, au point d’en larmoyer. – C’est un truc à boire, pas à sniffer, se moqua le barman dans un rire.
Afficher en entier- Nous attendons tous des choses différentes de cette journée. La liberté, la rédemption...
- Le fric ? suggéra Jesper.
- Plein. Nombreux sont ceux qui vont essayer de nous barrer la route. Van Eck, le Conseil des marchands, Pekka Rollins et ses sbires. Plusieurs pays, et la plus grande partie de cette ville maudite.
- Tu dis ça pour nous encourager ? demanda Nina.
- Ils savent pas qui on est. Pas vraiment. Ils savent pas ce qu'on a fait, ce qu'on a accompli, continua Kaz en frappant sa canne contre le sol. Alors, allons leur montrer qu'ils se sont trompés de combat.
Afficher en entierKaz posa ses deux mains sur sa canne, dos à la ville.
- Nous attendons tous des choses différentes de cette journée. La liberté, la rédemption...
- Le fric ? suggéra Jesper.
- Plein. Nombreux sont ceux qui vont essayer de nous barrer la route. Van Eck, le Conseil des marchands, Pekka Rollins et ses sbires. Plusieurs pays, et la plus grande partie de cette ville maudite.
- Tu dis ça pour nous encourager ? demanda Nina.
Afficher en entier- Il reste encore un petit problème, lança Jesper. Et par "petit", je veux dire "immense, flagrant, si énorme qu'il vaudrait peu-être mieux oublier".
Afficher en entier