Commentaires de livres faits par tartine78
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Guilem : - Maud... NON !
(Maud) -Natalia, Peut-on faire confiance à ce Mr Vincent pour Guilhem ? Sa... machine me fait un peu peur...
(Natalia) -Mr Vincent est un éminent chercheur, il a consacré son existence à la préservation de la vie. Et c'est aussi mon commanditaire...
(Maud) -Mais alors, ce serait...
Guilhem: Oui, je le sais.
Mr Vincent: Elle vous aime beaucoup.
Guilhem: Oui, moi aussi. Elle a changé ma vie.
Guilhem: Tu as raison, Maud. Je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi.
Dimitri : Natalia, cesse de dire des bêtises.
-Deux jours?
-Guilhem, tiens bon, je t'en prie... Que vais-je devenir si tu t'en vas?
- On ne se dispute pas !!!
- Ah oui ? Alors, vous vous êtes certainement aperçu que ce soldat est en train de partir avec le convoi ?
- Quoi !?!
L'Imperator s'arrêta soudain et regarda Tara d'un oeil aigu.
- Dis-moi,cela fait longtemps que je ne t'ai pas entrainée.
-Mais...
-Beaucoup longtemps.
-Mais...
-Nous allons réparer cela tout de suite.
Tara retint de justesse le nouveau "mais" horrifié qui allait franchir ses lèvres pour bifurquer vers une plausible excuse:
-Je n'ai pas le temps,les prétendants...
-Ne sont plus d'actualité.Ta tante a annulé tous tes rendez-vous, très diplomatiquement, afin d'épargner aux ambassadeurs d'avoir à le faire.Personne ne veut se mesurer à un roi des démons et un futur roi des dragons . Tu vas donc avoir donc plein de temps libre.Du moins jusqu'à leur arrivées.Et je trouve que tu manque un peu de tonus.
Tara fit la grimace. Il racontait n'importe quoi.Tous les jours ,en plus de son entraînement magique redoublé ,elle combattait pendant deux ou trois heures avec les garde du palais, en s'interdisant d'utiliser la magie, même au prix de douloureuses corrections.
Elle crut que c'était Fabrice, mais cette fois-ci ce n'était pas le loup garous.
C'était Cal.
-Le priso... hrrmmm... le malade a pris son petit déjeuner, hurla-t-il alors que Tara n'était qu' à dix centimètre de lui, et il n'a aucune égratignure, Votre Altesse Impériale !
-Absolument, fit une voix joyeuse qui remonta considérablement le moral de Tara, j'ai juste dû éviter qu'il me borde et qu'il redresse mon oreiller toutes les trente secondes. Tara, tu l'as menacé de quels sévices, celui-là ?
[...]
-De lui arracher les yeux s'il t'arrivait la moindre bricole.
-Ben ça, murmura Cal d'une voix mal assurée, là où moi je gare mon tapis de course super-profilé, lui il gare ses six planètes. Je vais avoir du mal à le challenger, ce gars-là...
Tara glissa ses doigts dans les siens, effrayée.
Il n'y avait plus qu'une seule issue à ce geste fou.
La guerre des Mondes venait de commencer...
- Ah, et j'oubliais de te dire : tu es superbe dans ce tailleur.
D'accord. Cal était parfait.
- Ca te moule les fesses, c'est génial.
OK. Presque parfait.
Aussi, lorsque l’assassin apprit qu’il devait se rendre à son rendez-vous vêtu d’une cape et d’un capuchon afin qu’on ne le reconnaisse pas, et qui plus est au milieu de la nuit, il eut un rictus agacé.
Et d’où quelqu’un aurait pu le reconnaître ? Enfin, en étant encore vivant ?
Le côté théâtral ne l’amusait pas du tout. Lui, il aimait se fondre dans l’anonymat. Mais vu que le commanditaire avait versé une somme parfaitement indécente à la Guilde des assassins, il devait se plier à ses désirs. Il revêtit donc une cape de soie noire, moins voyante et plus facile à plier qu’une cape de laine, et se rendit au rendez-vous.
En chemin, il faillit se prendre les pieds dans la fichue cape et grogna. Lorsqu’il était un jeune apprenti assassin, comme tous les jeunes apprentis assassins, il s’était enveloppé d’une grande cape noire. Très rapidement, les plus malins se rendaient compte que ce n’était pas du tout pratique, que ça pouvait se coincer au plus mauvais moment et que c’était facile à attraper lorsqu’on vous courait après. Évidemment, les moins futés mettaient un certain temps avant de le réaliser. Lui avait mis moins de deux jours à la filer à un copain qui mourait d’envie d’en avoir une.
Et qui, d’ailleurs, était mort tout court quelques jours plus tard.
Elle se jura, comme elle l'avait fait un demi-millier de fois, de ne jamais recommencer. Et tant pis si on la surprenait à discuter avec des plantes afin d'être sûre de ne pas avoir affaire avec des êtres intelligents.
Après tout, elle ne tuait pas les insectes parce qu'elle ne savait jamais si ce n'était pas un sortcelier transformé et avait discuté à plusieurs reprises avec des grenouilles lors de quelques regrettables incidents durant lesquels sa magie lui avait échappé... Il ne manquait plus que les plantes à son palmarès.
-Hum.
-Je ne sais pas pourquoi j'ai fait un truc pareil!
-Hum, Hum.
-Dis donc, tu sais dire autre chose que "hum" ?
-Uh, Uh. Alors t'as pas aimé mon histoire de concombre?
Ils se regardèrent
Puis explosèrent de rire
-Un...un concombre Cal... vraiment tu exagères! finit par hoqueter Tara.
Cal leva la main et Tara la tapa.
- Tu m'en voudrais, si je te disais que j'ai plus peur de ta petite sœur que de toi?
Tara éclata de rire et se dégagea. Cal ne savait pas très bien q'il devait être soulagé ou triste.
-Oh Cal, merci vraiment. Tu sais me faire rire même dans les pires moments, je t'adore.
Cal fit une révérence extravagante, balayant l'herbe d'un chapeau imaginaire.
-Mais je suis à ta disposition princesse!
Tara inspira profondément et le vent fit voler ses longs cheveux blonds.
-Bon autant s'y mettre tout de suite. Allons prévenir la commandante que je suis prête.
Elle tourna les talons, décidée. Fabrice lui, regarda Cal d'un air scrutateur. Se sentant observé, alors qu'il allait suivre Tara, Cal leva un sourcil et dit:
-Oui? Tu veux me demander quelque chose, Fabrice?
-Hum? En fait, oui, mais je ne vais pas le faire, pas maintenant du moins.
Puis sans se soucier de l'air surpris de Cal, un petit sourire au lèvre, suivit Tara.
Enfin. A un garçon. Pas à Robin, qui continuait pourtant à exercer son attrait sur elle, mais à Cal. Tara ne comprenait plus rien. Pendant qu'elle tapait sur le mur et essayait de s'échapper, elle n'avait pas grand chose de plus à faire que de réfléchir. A des plans, certes, mais aussi à ce qui s'était passé lorsque Cal l'avait embrassée.
Pourquoi avait-elle menti ? Cela n'avait pas été un baiser amical. Pas du tout. Cela avait été brûlant, violent et incroyablement fort. Mais elle s'était arrangée pour le cacher. Et Cal aussi.
Cal la lacha et recula de quelque pas.
-Dites donc ,ce n'est pas vous qui êtes en train de manipuler mes sentiment pour Tara?
Un sentiment outragée monta de son cerveau. Les âmes se déclaraient non coupables. Mais Cal sentit une certaine gêne lorsqu'elles répondirent.
-Dites-moi la vérité, exigea-t-il, ou sinon je ne vous porte plus et tant pis pour ma sécurité sur Xéphrodie. Tara sera bien sûr très inquiète si je fais cela.
Le chantage fut efficace. Il se trouvait que plusieurs des âmes avaient remarqué que Robin tentait de se raprocher de Tara. Et qu'elles aimaient bien Cal. Alors, elles l'avaient un peu poussé, en coordination avec les âmes portées par Tara, afin qu'il se rapproche d'elle et lui fasse un câlin. Cal se sentit rougir lorsequ'elles lui firent une description interdite aux moins de dix-huit ansdudit câlin.
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Une autre idée lui vint qui lui fit retrousser les lèvres.
-Et en plus, dans ma famille, il y a des jumeaux. Avec ma chance, si quelque chose déraille, on risque même d'en avoir deux, des bébés...
Cal avait l'air sur le point de se trouver mal.
-Deux... deux bébés ?
Tara fronça les sourcils.
-Cal, tu vas bien ? Parce qu'à part répéter la fin de mes phrase, j'aimerais bien que tu me dises ce que tu penses de tout ça.
-Des... des bébés ?
OK. Le cerveau de Cal avait l'air bloqué sur le concept. Tout doucement, elle le prit par la main et le fit s'asseoir sur l'un des sofas crème du salon.
-Cal ? Tu vas bien ?
[...]
-Pas très non.
-Tu sais, pour cette histoire de bé...
Il l'interrompit.
-Stop ! Chaque fois que tu prononces ce mot, j'ai le cerveau qui déraille. Laisse-moi... laisse-moi un peu de temps, s'il te plaît.
Tara se mordit la lèvre, s'interdisant férocement de rire. Elle ne devait pas. Elle ne devait pas. Heureusement, Cal lâcha un gros soupir et dit :
-Tu sais, Tara, ta tante à le chic pour trouver des arguments assez imparables.
Enfin... sauf chez Fabrice dont, curieusement, elle n'avait tendance à voir que les côtés négatifs.