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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:04:17+01:00

"Il évoluait comme dans un rêve dont on aurait réglé parfaitement la netteté de l'image et du son, ajusté les reliefs et la densité, jusqu'à lui donner l'apparence hallucinante de la réalité. Un rêve dont la durée n'aurait pas été distordue comme dans les vrais rêves, mais serait au contraire restée constante et réaliste.

Il en éprouvait à la fois la terreur et l'émerveillement."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:03:15+01:00

"Et surtout, écoutez bien ceci : respirez, puisque vous ne pouvez pas faire autrement, mais ne le montrez pas! Inspirez par le nez. Gardez la bouche fermée. Portez des vêtements amples qui cacheront le mouvement de votre poitrine quand vos poumons se gonflent. N'éternuez pas. Ne vous mouchez pas. Ne toussez pas. Ne riez pas. Ne vous essoufflez jamais. Ne courez pas. Évitez de vous approcher des gens. De là où je suis, je sens que vous respirez et je me trouve à plus d'un mètre de vous."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:02:56+01:00

"L'air perdu... Cette remarque le laisse perplexe. On se fait sans doute une très fausse idée de soi-même, se dit-il. Vos proches sont tellement habitués à votre apparence que leurs regards glissent sur vous, et les inconnus ne se mêlent pas de vous dire à quoi vous ressemblez. Il y a entre les deux ces gens qu'on appelle les amis, et dont le rôle est de vous parler avec franchise. Il se fit la réflexion qu'il en avait peu,d'amis. Que la plupart étaient loin. Qu'il les voyait rarement. Que les meilleurs étaient morts. Restait cette jeune fille de dix-sept ans, presque inconnue, pour oser ces mots très simple : " Vous avez l'air perdu, monsieur."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:02:11+01:00

"Gabrielle m'avait rejointe dans ma chambre et tendu cette barre de chocolat, sans rien dire, juste en me caressant les cheveux. Je l'avais mangée en reniflant. Elle était allée en chercher une deuxième. Je l'avais mangée. Une troisième. Je l'avais mangée... "C'est le seul remède quand on se vautre dans la boue devant toute la famille, m'avait-elle dit. Il y a aussi le suicide, mais le chocolat c'est mieux."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:01:50+01:00

"- Mademoiselle, vous avez un message.

Je me redresse, je presse le bouton, et le texte s'affiche :

Mademoiselle, n'ouvrez pas votre porte.

Un frisson me secoue. Qui me menace ? Et qui me prévient ?

Je cours à la porte et je ferme le verrou. Je suis assise au bord du lit. On frappe. La terreur me pétrifie. On frappe encore et on actionne la poignée. J'implore en silence : "N'entrez pas ... ne cassez pas la porte ... ne venez pas me tuer"

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:01:06+01:00

« La jeune fille ne quitta pas ses pensées. Elle lui avait parlé avec une familiarité déconcertante, et cependant, sans une once d’effronterie. Il avait accepté d’elle des questions indiscrètes, comme on les accepte d’un petit enfant qui vous demande si vous allez mourir bientôt ou pourquoi vous avez un gros bouton, là. On ne lui en veut pas. Au contraire, on est attendri par sa candeur.»

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:00:37+01:00

"On ne dit plus petit ami depuis longtemps, répondit-elle, mais non je n'ai pas de copain en ce moment. J'en avais un, mais on a rompu au début de l'été.

- Pourquoi?

- Parce qu'il disait toujours "c'est clair" et "pas de souci". Et par ce que je m'ennuyais avec lui.

- Trois bonnes raisons , approuva Virgil."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T16:00:24+01:00

"Jamais, avant cette folle expérience, je n’ai eu à ce point conscience du trésor que je possède : ce souffle tiède et régulier, ce mouvement profond, ce lien continu entre le dedans et le dehors, cette vague invisible qui n’en finit pas de nous emplir et de nous vider…"

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T15:59:20+01:00

"Au spectacle de la matière gluante qui coulait sur les doigts de son élève, le lieutenant Geemader avait mis sa main devant sa bouche et il plissait les yeux.

- Bien, reprit-il une fois que tous les œufs furent cassés et battus dans le saladier. Veuillez maintenant apporter ce qui se trouve sur la deuxième étagère du réfrigérateur.

Un élève alla chercher le plat désigné et le déposa sur le plan de travail. Geemader recula d’un pas. Il avait légèrement pâli.

- Ces choses roses avec des bords un peu plus foncés sont des petits lardons. Ils ne sont pas produits par des animaux…

Chaque fois que le mot « animal » ou « animaux » passait les lèvres de Geemader, sa bouche se rétractait vivement et on imaginait ce qu’il devait penser à cette occasion : « Qu’est-ce qu’on m’oblige à dire, tout de même ! »

Il recula d’un pas encore, se retrouva dos au mur et, ne pouvant pas mettre davantage de distance entre les petits lardons et lui, il poursuivit :

- Non, ces choses ne proviennent pas des animaux, elles sont des animaux. Et pire, elles sont des morceaux d’animaux…

Pour aller jusqu’au bout de sa phrase, il dut contracter douloureusement son visage de tortue :

- Des morceaux d’animaux… morts.

Après cela, il lui fut plus facile d’évoquer la pâte brisée, l’emmental et le poivre muscade, mais, tandis que les élèves tranchaient, battaient, râpaient, mélangeaient et mettaient au four, il se tint aussi loin que possible de l’action.

- Bien, conclut-il quand les quiches furent enfournées, vous pouvez raccrocher vos tabliers et sortir. Nous reviendrons dans vingt minutes pour vérifier qu’elles sont bien cuites, et si c’est le cas, vous les emporterez à la cantine pour…

La fin de son épreuve arrivait et il puisa dans ce qui lui restait de courage pour prononcer cette dernière horreur :

- Pour les manger."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-23T15:59:04+01:00

"Nous nous serrons l'un contre l'autre. Nous nous embrassons. Nous sommes sales, nous n'avons plus rien, plus de sacs, rien à manger ni à boire, nous n'avons plus que nous-mêmes, mais une force irrésistible nous pousse, un réflexe de vie dans cet univers de mort, l'envie de repousser plus loin encore ces ténèbres auxquelles nous venons d'échapper. Rien au monde ne pourrait nous en empêcher à cet instant. Nous n'ôtons pas nos vêtements, nous les écartons, les retroussons. Et nous faisons ce que font depuis quelques millions d'années déjà les êtres humains qui s'aiment. Avec l'illusion pourtant que nous sommes en train de l'inventer."

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