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Kellan commença à nous emmener vers la sortie et jeta un dernier regard vers Denny et Abby qui avaient commencé à danser sur la piste déserte. Je les regardai aussi un instant, ravie pour eux et ravie pour moi.
– Je suis sûr que je peux vous dégoter deux bagues si vous voulez vous marier aussi.
Je donnai une bourrade à Kellan et Denny rit mais Abby fronça les sourcils.
– Hors de question que je me marie dans un bar. Je veux la robe blanche et tout le toutim.
Denny la regarda et elle haussa les sourcils, comme si elle le mettait au défi de dire le contraire. Il eut la sagesse de ne rien répondre et de se contenter de lui sourire en la serrant dans ses bras. Kellan rit, puis il me prit la main et nous emmena vers un avenir qui débordait de possibilités. On était jeunes, amoureux et sur le point de plonger dans l’inconnu pour créer des trésors de souvenirs qu’on pourrait raconter à nos enfants un jour. J’embrassai cet océan de changements sans en avoir peur, parce qu’il y avait une chose qui ne changerait jamais, et qui était plus importante que tout le reste.
Kellan m’appartenait et je lui appartenais… à jamais.
Afficher en entierJe l’embrassai doucement en me serrant contre lui.
– D’accord. Je viens avec toi.
Il fit un grand sourire, puis il fronça les sourcils.
– Il y a juste un petit problème.
– Quoi ?
– Ils ne laissent plus les petites copines venir sur les tournées.
– Oh…
Moi qui avais soudain tellement envie de partir en tournée dans un bus avec un groupe de mecs immatures… Ça me paraissait bizarre mais peut-être que c’était un truc de maison de disques pour protéger les artistes ou quelque chose comme ça. Est-ce que j’allais devoir les suivre dans le van de Griffin ? Alors que je me demandais pourquoi Kellan avait proposé un projet qui n’était pas réalisable, il se mit à rire et je me demandai à quoi il jouait.
– Ils laissent venir seulement les épouses.
Afficher en entier– Ça ne te regarde pas et je n’ai plus rien à te dire.
Des larmes se mirent à couler sur mes joues.
– Comme tu voudras. Garde tes putains de secrets.
Il cligna des yeux en m’entendant parler comme ça puis il serra les mâchoires. Je savais que rien de bon n’arriverait si je restais, alors je tournai les talons et me dirigeai vers la porte et il ne fit pas un geste pour m’empêcher de l’ouvrir. L’air froid de la nuit rafraîchit mon visage en feu et je marquai un temps d’arrêt en regardant le ciel noir.
– Et pour ta gouverne, dis-je par-dessus mon épaule, ce n’est pas moi qui suis enceinte, connard. C’est Anna. Griffin l’a mise enceinte à Boise et elle est complètement flippée.
Là-dessus, je sortis et claquai la porte derrière moi. J’étais au milieu de la rue, sans avoir la moindre idée de là où aller étant donné que je n’avais envie d’aller nulle part, quand Kellan ouvrit sa porte.
– Kiera, attends !
Je ne m’arrêtai pas. C’était fini. Je n’avais plus à l’écouter, et j’étais furieuse de toute façon.
Afficher en entierEvan prit le sac de Kellan pour lui accorder un dernier instant de répit et me prit brièvement dans ses bras avant de se diriger vers le troisième bus avec Jenny. Incapable de les regarder se dire au revoir, je me tournai vers Kellan, qui prit mon visage dans ses mains.
– Ce n’est pas vraiment un au revoir, d’accord ? Il n’y a pas d’au revoir entre nous.
Il pressa son front contre le mien et je laissai son parfum m’envelopper une dernière fois, les larmes aux yeux.
– Cette tournée, c’est comme si je partais donner un concert, sauf qu’il est un peu plus long que les autres. Mais dès que c’est fini, je rentre à la maison et je me glisse avec toi sous la couette, comme je le fais à chaque fois.
Je hochai la tête, incapable d’articuler un mot.
– Je serai avec toi tous les soirs. Peu importe où je serai, j’imaginerai que je suis au lit avec toi. D’accord ?
J’acquiesçai sans rien dire et il baissa la voix.
– Il n’y a aucune raison que ça change quoi que ce soit. Ça dépend uniquement de nous. Alors on va faire en sorte que tout reste comme avant. OK ?
– OK, dis-je en sentant des larmes rouler sur mes joues.
Afficher en entier– Tu as couché avec cette fille, lâchai-je en désignant le bâtiment dont on venait de sortir.
Visiblement surpris par mon ton, il rougit légèrement.
– Et alors ?
Je n’en revenais pas qu’il n’essaie même pas de le nier.
– Et alors ? Alors, j’en ai marre de toujours tomber sur des filles qui savent ce que ça fait de faire l’amour avec toi.
– Personne d’autre que toi ne sait ce que ça fait de faire l’amour avec moi. Même moi, je ne savais pas ce que c’était avant de te rencontrer, dit-il en pressant son front contre le mien. Ce qui s’est passé avec cette fille, c’était purement sexuel, c’était un acte physique sans sentiment et sans signification, et je ne m’en souviens même pas. Tandis qu’avec toi, je me rappelle de toutes les fois où on l’a fait. Même avant qu’on soit ensemble, être avec toi me hantait jour et nuit. Je serais incapable d’oublier, même si je le voulais. Et tu es la seule à me faire un effet pareil, et je t’aime.
Je reniflai et passai ma main sur mes yeux pleins de larmes.
– Moi aussi, je t’aime, finis-je par articuler.
Afficher en entierAprès une journée passée à tout mettre au point, l’heure arriva pour moi d’aller travailler. Tandis qu’on traversait le parking, j’attrapai le trousseau de clés dans sa main.
– Je peux conduire ? demandai-je malicieusement en marchant à reculons pendant que j’essayais de lui arracher les clés.
Il fronça les sourcils et écarta sa main en secouant la tête.
– Hors de question.
Je m’arrêtai et mis mes mains sur les hanches en faisant la moue.
– Et pourquoi pas ?
– Parce que… c’est mon bébé, et je ne la partage pas.
– Je croyais que c’était moi, ton bébé.
Il m’attira à lui en souriant.
– Toi aussi.
Il m’embrassa passionnément, et la sensation familière d’incendie refit son apparition. Je mourais d’envie de retirer son tee-shirt, et j’allais passer mes mains sous le tissu quand il s’écarta de moi.
– Et toi non plus, je ne te partage pas.
Afficher en entier– Ce n’est pas vraiment un au revoir, d’accord ? Il n’y a pas d’au revoir entre nous.
Il pressa son front contre le mien et je laissai son parfum m’envelopper une dernière fois, les larmes aux yeux.
– Cette tournée, c’est comme si je partais donner un concert, sauf qu’il est un peu plus long que les autres. Mais dès que c’est fini, je rentre à la maison et je me glisse avec toi sous la couette, comme je le fais à chaque fois.
Je hochai la tête, incapable d’articuler un mot.
– Je serai avec toi tous les soirs. Peu importe où je serai, j’imaginerai que je suis au lit avec toi. D’accord ?
J’acquiesçai sans rien dire et il baissa la voix.
– Il n’y a aucune raison que ça change quoi que ce soit. Ça dépend uniquement de nous. Alors on va faire en sorte que tout reste comme avant. OK ?
Afficher en entier– Je me dis juste que tu es sur la route de la célébrité, et que la célébrité comporte certains… dangers.
Je soupirai, bien consciente que ce n’était pas le moment de parler de ça, mais j’étais lancée à présent.
– Tu seras entouré par tellement de tentations. Et j’ai vu Behind the Music
1
. Je sais comment ça se passe.
Il plissa les yeux avant de se mettre à rire.
– Behind the Music ? On dirait que tu as déjà tracé mon plan de carrière. Alors, ce sera quoi, à ton avis ? L’alcool, le jeu ? Les voitures de sport ?
– Non, pour toi, ce sera les femmes. Comme toujours.
Son sourire l’abandonna.
– Il faut qu’on se fasse confiance, Kiera. Je sais que je ne trouverai jamais mieux que toi, mais peut-être que toi tu te lasseras, une fois que le groupe tombera dans les oubliettes. Peut-être que tu penseras que tu peux trouver mieux et que tu commenceras
à sortir avec un des Jonas Brothers.
Je parvins à rire et lui donnai une tape sur l’épaule.
– Jamais de la vie. Tu m’appartiens, ringard ou pas.
– Tant mieux, parce que rien de tout ça ne va arriver, de toute façon. C’est juste une tournée de six mois avec d’autres groupes, et la plupart sont à peine connus, comme nous. Quand on sera tous entassés dans un bus puant, je regretterai de ne pas être à la maison avec toi. Et quand les six mois seront finis, c’est exactement là que tu me trouveras : au lit avec toi.
Je hochai la tête, au bord des larmes.
– J’espère bien, murmurai-je.
– Je te le promets.
Afficher en entier- On peut l'appeler comme ma grand-mère ?
Anna se mit à sangloter, puis elle hocha la tête et se jeta à son cou. Il sourit et prit une grande respiration en la serrant contre elle, et le reste du groupe se regarda en souriant. A travers mes propres larmes, j'entendis Matt dire quelque chose à l'oreille de Rachel.
- Quelqu'un devrait peut-être la prévenir que notre grand-mère s'appelait Myrtille.
Afficher en entier- Bon sang, Kiera, je peux t'expliquer avant que tu me sautes dessus ?
La colère se lisait dans ses yeux mais ce n'était rien comparé à celle que moi, je ressentais.
- Alos explique-moi ce que ça veut dire, "toujours les plus sexy". Et " deux dans la même soirée". Et puis "passer après toi", aussi ?
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