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- Mec, ça ne dit pas que tu n'as pas le droit de coucher, ça dit que tu dois te protéger. Tu peux toujours coucher avec des filles si tu veux, mais tu dois sortir couvert. Et de toute façon, ça vaut mieux. Le monde n'a vraiment pas besoin d'un autre Griffin.
- Va te faire foutre, dit-il avant de se tourner vers Kellan d'un air abattu. C'est vrai ? Les filles font vraiment ça ?
- Certaines, dit-il en pressant ma cuisse.
Griffin ramassa son stylo et signa le contrat.
- Ca craint.
Afficher en entier- Beurk, Kellan, c'est à moi.
Que sa bouche soit sur ou près de quelque chose qui m'appartenait m'était complètement égal en réalité, mais c'était pour le principe. On ne suce pas la sucette de quelqu'un d'autre sans y être invité.
- Quoi ? Je peux bien mettre mes lèvres sur ta...
Afficher en entierJe sais que tu détestes toucher aux affaires de Griffin, alors je me dis que j’allais essayer de rendre ça plus facile. Merci de faire tout ça pour nous. Je t’aime. Kellan.
Afficher en entierIl ne comprenait vraiment pas comment et pourquoi quelqu'un pouvait l'aimer, étant donné que les personnes qu'il avait le plus aimées (car je pensais vraiment qu'il avait aimé ses parents, en dépit de leur cruauté) avaient été incapables de lui rendre son amour. Parfois, c'était en famille que l'amour se manifestait de la manière la plus cruelle : personne ne peut faire plus de mal que ceux qui vous ont mis au monde.
Afficher en entier"– On peut l’appeler comme ma grand-mère ?
Anna se mit à sangloter, puis elle hocha la tête et se jeta à son cou. Il sourit et prit une grande respiration en la serrant contre elle, et le reste du groupe se regarda en souriant. À travers mes propres larmes, j’entendis Matt dire quelque chose à l’oreille de Rachel.
– Quelqu’un devrait peut-être la prévenir que notre grand-mère s’appelait Myrtille."
Afficher en entierJe me fichais de tout le monde, parce que Kellan me regardait droit dans les yeux, et la joie que je pouvais lire sur son visage me faisait oublier tout le reste.
Afficher en entierC'est alors qu'il remarqua quelque chose et qu'il enfonça sa main dans un trou du canapé auquel je ne prêtais même plus attention, pour en extraire quelque chose.
Quand il en retira un bout de papier, mon cœur s'arrêta de battre. C'était un mot d'amour de Kellan. Denny le déplia et me le tendit au bout de quelques instants.
- Je pense que c'est pour toi, dit-il doucement.
Je tendis une main tremblante pour m'en emparer et lus son contenu à travers mes larmes.
"J'ai caché celui-ci en espérant que tu le trouves longtemps après mon départ. J'espère que tu trouveras ça dans des mois, alors que je serais encore sur les routes, loin de toi. J'ai du mal à imaginer l'effet que tout ce temps séparé a pu avoir sur nous. J'espère qu'on est plus proches qu'avant. J'espère qu'on est plus amoureux que jamais. J'espère que quand je reviendrai, tu voudras bien vivre avec moi. En toute honnêteté, j'espère qu'après mon retour, tu voudras bien te marier avec moi un jour. Parce que c'est ce que je veux et ce dont je rêve : de t'avoir rien que pour moi jusqu'à la fin de ma vie. J'espère que tu ressens la même chose... parce que je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Je t'aime tellement. Mais si on n'est pas plus proches, si quelque chose est venu s'interposer entre nous, je t'en supplie : ne me laisse pas tomber. Reste avec moi. Trouve une solution avec moi. Mais ne me quitte pas... s'il te plaît.
Je t'aime plus que tout,
Kellan."
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Afficher en entierTu es vraiment adorable. Je t’ai déjà dit à quel point ça m’excite ? chuchota-t-il.
– La question serait plutôt : qu’est-ce qui ne t’excite pas ? répondis-je en riant
Afficher en entierJe sortis ma sucette de ma bouche en approchant de sa table et lui tendis sa bière.
– Tiens. Comme d’habitude.
Il sourit en la prenant et son autre main attrapa ma main qui tenait la sucette. Il referma ses doigts sur les miens, approcha la sucette de ses lèvres et la mit dans sa bouche, puis il la suça quelques instants sans me quitter des yeux. C’était terriblement érotique, et j’entendis des petits soupirs en provenance d’une table de filles pas loin. J’avais envie de goûter la pomme sur sa langue, mais à la place, je décidai de me rebeller un peu.
– Beurk. Kellan, c’est à moi.
Que sa bouche soit sur ou près de quelque chose qui m’appartenait m’était complètement égal en réalité, mais c’était pour le principe. On ne suce pas la sucette de quelqu’un d’autre sans y être invité.
– Quoi ? Je peux bien mettre mes lèvres sur ta…
Je mis une main sur sa bouche et regardai vers la table voisine : toutes les filles s’étaient subtilement penchées en avant pour entendre ce qu’il disait.
– Kellan ! sifflai-je.
Il retira ma main de sa bouche, sans en démordre.
– Mais je ne peux pas profiter de ta sucette ?
Afficher en entier– C’est vrai, renchérit-il en haussant les épaules. J’étais nerveux sur scène, au début.
– Et maintenant, laisse-moi deviner, tu imagines le public tout nu ?
– Nan, j’ai dû arrêter de faire ça. Ça m’excitait.
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