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Travaux forcés



Description ajoutée par Whale 2019-07-09T15:50:22+02:00

Résumé

Pour sortir de la politique dégradante de la carotte et du bâton, Ducharme revendique un droit inconditionnel à l’assistance sociale.Pourquoi notre tolérance à l’égard de la pauvreté est-elle si grande quand est question des personnes bénéficiaires de l’aide sociale, ce maillon faible de l’ensemble des services sociaux ?

Depuis plusieurs années, la majorité des pays occidentaux impose le modèle de la contrepartie où les assistés sociaux doivent se plier à des mesures de plus en plus contraignantes, installant une politique de la carotte et du bâton. À la personne qui doit vivre avec 648$ par mois, on promet une prime financière si elle collabore à un programme d’insertion à l’emploi ; si elle se rebiffe, on le menace de pénalités financières. Le Québec n’est pas en reste, lui qui dès la réforme de l’aide sociale en 1988 (Loi sur la sécurité du revenu), se tournait résolument vers une administration qui privilégiait l’incitation à l’emploi, dispositif qui sera confirmé par la réforme de 1998 et finalement par l’application du projet de loi 70 que nous connaissons aujourd’hui. Les politiques de contrepartie reflètent le désir des États de diminuer les dépenses de leur programme d’aide sociale et d’augmenter le nombre de travailleurs actifs. Du modèle du welfare (aide sociale basée sur les besoins des prestataires), qui a profondément influencé le droit social à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, nous sommes passés au modèle du workfare, dans lequel le prestataire reçoit une allocation en échange d’un travail, d’une formation ou de toute autre activité sociale.C’est à ce modèle inique que s’attaque Olivier Ducharme, et à l’image que nous nous faisons de l’assisté social, qui porte l’odieux de ne pas appartenir au monde du travail. Car à vouloir contraindre les bénéficiaires de l’aide sociale à recouvrer, à tout prix, le marché du travail, on en vient à associer l’assistance sociale à un état déshonorant, propre à des citoyen.ne.s de second ordre. On les soupçonne de ne pas faire d’effort, de refuser les opportunités qui se présentent à eux, de préférer finalement, comble de l’insolence, de ne pas travailler.Plaidant résolument pour une aide sociale éthique, Ducharme revendique une aide sociale détachée de l’emprise du marché du travail et de toute condition venant limiter son accès. L’heure est venue de défendre l’idée d’un droit inconditionnel à l’assistance sociale.

(Source : Renaud-Bray)

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extrait

Extrait ajouté par Lisa-41 2019-07-09T15:55:38+02:00

Lors d’un symposium en 1965, le professeur Peter Melvyn, de l’École de service social de l’Université de Montréal, mettait en garde les autorités gouvernementales contre la mise sur pied d’une assistance sociale dont le seul but serait de maintenir en vie les personnes assistés sociales en leur offrant le minimum. << Un régime d’assistance qui n’assure que la subsistance et non des conditions de vie décentes ne fait que distribuer des miettes. Il conduira à la création d’un sous-prolétariat des chômeurs, des vieillards, des infirmes, des hommes sans espoir. >> Il critiquait de cette manière la politique libérale d’intervention sociale qu’il jugeait comme une solution partielle qui avantageait le statu quo au sujet des injustices sociales et des inégalités économiques.

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