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Extrait ajouté par missi972 2011-09-27T03:17:07+02:00

— Houston ? demandai-je en sourcillant, quand nous arrivâmes à l'embarquement, à Seattle.

—Juste une étape en chemin, me rassura-t-il avec un grand sourire.

Lorsqu'il me réveilla et qu'il m'entraîna à travers les terminaux, j'eus l'impression que je venais à peine de m endormir. Dans les vapes, j'étais obligée de lutter pour garder les paupières ouvertes. Il me fallut quelques minutes pour comprendre ce qui se passait, devant le comptoir international pour notre prochain vol.

— Rio de Janeiro ? m'enquis-je, soudain un peu plus enthousiaste.

— Encore une étape.

Le trajet jusqu'en Amérique du Sud fut long mais confortable, grâce aux larges sièges de première classe et aux bras d'Edward enroulés autour de moi. Je dormis comme une masse et me réveillai parfaitement alerte, ce qui chez moi était plutôt rare, au moment où l'avion entama sa descente vers l'aéroport, au crépuscule.

Contrairement à ce à quoi je m'attendais, nous ne prîmes pas un troisième vol, mais un taxi qui nous emmena à travers les rues sombres, bondées et pleines de vie de Rio. N'ayant rien compris aux paroles qu'Edward avait lancées en portugais au chauffeur, je présumai que nous nous rendions dans un hôtel quelconque, histoire de prendre un peu de repos avant la suite de notre voyage. L'idée provoqua quelque chose qui ressemblait à du trac et me noua le ventre. Peu à peu, la cohue s'éclaircit, et nous finîmes par arriver aux extrêmes limites de la ville, près de la mer.

Notre destination se révéla être le port.

Edward me précéda dans une marina où était ancrée une longue file de yachts blancs qui se reflétaient sur les eaux noires. Le bateau devant lequel il s'arrêta était plus modeste que les autres, plus racé, visiblement conçu pour la vitesse et non pour l'espace. Il restait néanmoins luxueux, et fort gracieux. Edward sauta à bord, en dépit des lourds bagages dont il était chargé. Il en laissa tomber un sur le pont afin de m'aider à le rejoindre.

Silencieuse, je l'observai préparer l'embarcation pour le départ, m'étonnant de son habileté et de son habitude des choses, car il n'avait jamais mentionné un quelconque intérêt pour le nautisme. En même temps, il excellait dans tout ce qu'il entreprenait.

Tandis que nous nous éloignions vers le large, je repassai mentalement ce que j'avais appris en cours de géographie. Pour autant que je me souvienne, il n'y avait pas grand-chose à l'est du Brésil, sinon... l'Afrique. Cela n'empêcha pas Edward de foncer droit devant, cependant que les lumières de Rio s'estompaient, puis disparaissaient derrière nous. Il arborait son fameux sourire radieux, celui qui naissait toujours dès qu'il avait l'occasion de goûter à l'ivresse de la vitesse. Le bateau fendait les vagues, m'aspergeant d'embruns. La curiosité que j'avais réussi à contenir jusqu'à présent finit par l'emporter.

— Nous allons très loin, comme ça ?

Il n'était pas du genre à oublier que j'étais humaine, mais je me demandai s'il avait prévu que nous vivrions à bord de cette petite embarcation pour un temps donné.

— Encore une demi-heure, répondit-il.

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Extrait ajouté par LGDC-LRDF 2024-03-05T11:03:18+01:00

— À ton avis ? ronchonna-t-il. J'en ai ras le bol, de ces sangsues puantes. Oui, je sais, je sais, ce sont de chouettes types, ils sont venus aider, ils vont nous sauver la mise ect. Mais bon tu peux dire ce que tu veux Dracula 1 et Dracula 2 me flanquent la frousse.

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L'éternité, toute l'éternité, rien que l'éternité !

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Je suis venu témoigner. Je resterai me battre. Les Volturi se moquent bien de la mort de l'enfant. Ils veulent la mort de notre liberté!

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Une seconde avait suffi. Edward continuait d'avancer vers Aro. Personne ne s'était rendu compte du changement, sauf moi. Un rire surpris s'échappa de mes lèvres. Mes compagnons me toisèrent, étonnés, et Jacob leva les yeux au ciel, comme si j'avais perdu l'esprit.

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Tandis qu'Edward et Carlisle continuaient de soulever tel ou tel point, Emmet et Jasper projetaient des chasses excitantes. L'Amazonie représentait une nouveauté par rapport à notre terrain de jeu habituel. Ainsi, il y aurait des jaguars des panthères. Emmet mourait d'envie de se battre avec un anaconda.

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Observer Edward en pleine action était d'une étrange sensualité. Ses bonds gracieux rappelaient les mouvements sinueux d'un serpent. Ses mains étaient sûres d'elles, puissantes, implacables. Ses lèvres conservaient leur perfection quand elles dévoilaient ses dents d'une blancheur éclatante. Il resplendissait, au point qu'une bouffée de fierté et de désir me submergea. Il était le mien. Plus rien, désormais, ne nous séparerait. J'étais trop forte pour qu'on me l'arrache.

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Plus jamais je ne lui reprocherais. Comment pouvait -on s'empêcher de répandre cette souffrance autour de soi. Comment pouvait-on ne pas essayer de se décharger de ce fardeau en le faisant un peu porter aux autres? Et si, pour cela je devais diriger une meute, comment osais-je l'accuser de me voler ma liberté ? J'aurais agi pareillement, à sa place. S'il avait existé une quelconque manière d'échapper à la douleur, je l'aurais aussitôt adoptée moi aussi.

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le feu m'avait déserté.

- Oui, gémit-il, courbé dans la poussière, à croire qu'il se confessait au sol. Oui, ça la tue.

Son impuissance d'homme brisé m'irrita, J'avais envie d'un combat, pas d'une exécution. Où était passée son arrogance?

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Extrait ajouté par Jess3swan 2019-08-23T00:41:26+02:00

-Je te signale que tu dois également t'habiller afin d'être présentable.

Le nez dans son bol de céréales, il plissa le front et marmonna quelques paroles peu intelligibles sur son ''costume de clown''.

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