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Un thé à Istanbul



Description ajoutée par Mayoune 2017-06-21T10:44:28+02:00

Résumé

Cité légendaire qui connut plusieurs vies, sous le nom de Byzance ou de Constantinople, Istanbul se dessine comme le lieu de rencontre des populations et des cultures, une ville-monde fascinante, faite de métissage et d'échanges, où la démesure est reine. Avec près de quatorze millions d'habitants et plusieurs millénaires d'histoire, ce passage entre l'Asie et l'Europe envoûte. Sa part sauvage, ses formes labyrinthiques, son esprit indomptable et littéraire en font l'amour de Sébastien de Courtois, parti à la recherche de son âme. Stambouliote d'adoption et fin connaisseur de la ville, il entraîne le lecteur dans une palpitante excursion des lieux et des cultures, traversant les siècles au gré des rues empruntées et déambulant avec allégresse hors des sentiers battus. Tout en sachant garder la distance nécessaire pour la critique et l'ironie, il hume les mille saveurs des places baignées de soleil, et raconte Istanbul avec un art consommé du récit, érudit sans jamais être ennuyeux, poétique sans jamais être abstrait.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par fredmerck 2020-12-06T17:39:54+01:00

Le thé peut se boire à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. L’organisme est capable de s’adapter à tout, même au thé noir des Turcs, dont j’avais vu les plantations sur les hauteurs de Trébizonde. Dans ces vallées de la Mer Noire, situées entre Rize et Hopa, au nord-est du pays, vers la frontière géorgienne, le thé est encore ramassé à la main par des femmes Hemşin qui en sectionnent les pointes d’un geste ferme, puis les font sécher sous les colombages des maisons traditionnelles. Une plante d’altitude et d’air pur, propre à ces versants septentrionaux des monts Kaçkar, peu avant les pâturages et les déserts, là où coule l’eau vive des cascades. Je m’y suis mis à mon tour. Naturellement. En Turquie, il est difficile de ne pas y goûter, c’est la boisson qui comble les vides, la boisson des moments perdus où l’on essaye de se ressaisir, celle aussi de l’amitié. Le thé libère la parole et remplit les cœurs. On le boit assis sur des petits tabourets, le dos courbe et penché en avant, comme s’il s’agissait d’une prière antique adressée au plaisir de vivre.

(...)

Le contenant est aussi important que le liquide lui-même. Il ne peut être bu que des des verres en forme de bulbe de tulipe, ou verres « à la taille fini »,

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par fredmerck 2020-12-09T12:04:07+01:00
Bronze

J’ai eu la chance de découvrir la Turquie il y a quelques années, grâce à une amie franco-turque. Je suis partie plusieurs étés avec elle et sa famille, j’ai parcouru une grande partie de l’Ouest du pays, entre visites de sites touristiques et vie de tous les jours. Le premier été, j’ai principalement été à Istanbul, pour moi un enchantement, même si je ne suis dupe de rien concernant les travers de la société turque. Alors, quand un livre me parle en titre de cette ville et de thé, je signe tout de suite.

Sébastien De Courtois est, à lire sa page wiki, un historien, écrivain et journaliste français, spécialiste des Chrétiens d’Orient. Il a vécu plusieurs années à Istanbul et livre ici le récit de son lien avec elle, un lien à la fois lucide mais aussi quasi amoureux.

De nombreux passages parleront à qui aime et connaît Istanbul et la Turquie.

Je pense par exemple à cette ode au thé, le çay turc : « Le thé peut se boire à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. L’organisme est capable de s’adapter à tout, même au thé noir des Turcs, dont j’avais vu les plantations sur les hauteurs de Trébizonde. Dans ces vallées de la Mer Noire, situées entre Rize et Hopa, au nord-est du pays, vers la frontière géorgienne, le thé est encore ramassé à la main par des femmes Hemşin qui en sectionnent les pointes d’un geste ferme, puis les font sécher sous les colombages des maisons traditionnelles. Une plante d’altitude et d’air pur, propre à ces versants septentrionaux des monts Kaçkar, peu avant les pâturages et les déserts, là où coule l’eau vive des cascades. Je m’y suis mis à mon tour. Naturellement. En Turquie, il est difficile de ne pas y goûter, c’est la boisson qui comble les vides, la boisson des moments perdus où l’on essaye de se ressaisir, celle aussi de l’amitié. Le thé libère la parole et remplit les cœurs. On le boit assis sur des petits tabourets, le dos courbe et penché en avant, comme s’il s’agissait d’une prière antique adressée au plaisir de vivre. »

Il y a aussi quand l’auteur parle d’Ara Güler et de son café tout près d’İstiklâl Caddesi, quand il parle de Nâzım Hikmet, de la République de Taksim, des différents quartiers de la ville, Beyoğlu, Beşiktaş, de Sainte Sophie, de la Corne d’Or, de rues que je connais, du métro dont je situe les arrêts. Tout ça, c’est un peu comme une de mes madeleines.

J’ai été moins enthousiaste pour d’autres parties du récit. Les atermoiements de l’auteur sur sa relation avec son amie stanbouliote n’apportent rien, j’ai eu l’impression d’un bavardage un peu lassant.

Globalement, il me semble qu’il faut peut-être connaitre Istanbul pour apprécier la lecture.

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Date de sortie

Un thé à Istanbul

  • France : 2017-04-20 - Poche (Français)

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Note globale 8 / 10

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