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Extrait ajouté par Blandine1 2021-11-13T22:51:49+01:00

On lit comme on aime, on entre en lecture comme on tombe amoureux : par espérance, par impatience.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-14T19:46:10+01:00

À quoi reconnaît-on ce que l'on aime. À cet accès soudain de calme, à ce coup porté au coeur et à l'hémorragie qui s'ensuit - une hémorragie de silence dans la parole. Ce que l'on aime n'a pas de nom. Cela s'approche de nous et pose sa main sur notre épaule avant que nous ayons trouvé un mot pour l'arrêter, pour le nommer, pour l'arrêter en le nommant.

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:55:41+01:00

" [...] comment peut-on être si seul et n'en pas mourir, comment peut-on mourir depuis si longtemps et pourtant être encore là..." p.70

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:53:05+01:00

"Des heures et des heures de lecture pour cette légère teinture de l'âme, pour cette infime variation de l'invisible en vous, dans votre voix, dans vos yeux, dans vos façons d'aller et de faire. A quoi ça sert de lire. A rien ou presque. C'est comme aimer, comme jouer. C'est comme prier. Les livres sont des chapelets d'encre noire, chaque grain roulant entre les doigts, mot après mot. Et c'est quoi, au juste, prier. C'est faire silence. C'est s'éloigner de soi dans le silence." p.55

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:48:09+01:00

"Au sortir d'un grand livre vous connaissez toujours ce fin malaise, ce temps de gêne. Comme si l'on pouvait lire en vous. Comme si le livre aimé vous donnait un visage transparent - indécent: on ne va pas dans la rue avec un visage aussi nu, avec ce visage dénudé du bonheur. Il faut attendre un peu. Il faut attendre que la poussière des mots s'éparpille dans le jour. De vos lectures vous ne retenez rien, ou bien juste une phrase." p.54

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:45:04+01:00

"Vous ouvrez le livre un vendredi soir, vous atteignez la dernière page un dimanche dans la nuit. Après, il faut sortir, retourner dans le monde. C'est difficile." p.54

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:36:42+01:00

"Comment rejoindre ce qui se dérobe. Comment toucher à la vie immédiate, comment retourner à la vie simple. Oui, comment. L'amour est passé sur vous comme les rouges incendies sur les forêt de Provence. Il faudra des années avant que l'herbe repousse, avant qu'un nouvel amour revienne peupler les lieux du désastre - et les lieux du désastre c'est vous toute entière, de la robe de coton aux pensées interdites, de votre goût du thé à votre mélancolie du printemps. Vous toute entière. Comment faire. D'abord commencer par le plus urgent: vous ne pouvez continuer à sortir ainsi, sans aucune âme à vous mettre, sans aucun rire au fond des yeux. Vos yeux, justement. Parlons-en. Ils ne sont plus bons qu'à pleurer, et quand ils ne pleurent pas, ils lisent, et un jour ils une page de Rilke, puis une autre, puis une autre encore, et ce sont tous les oiseaux de l'âme qui reviennent vers vous quand vous ouvrez la volière d'encre. Votre suicide était réussi, comme tous les suicides ratés. Vous aviez perdu bien plus que la vie: la parole, le goût de la parole claire, l'amour de la parole vraie. Vous étiez devant la parole comme un enfant malade devant la nourriture. Rilke vous redonne à manger, un poème après l'autre, une image après l'autre. Avec la parole nue revient toute vérité. Avec la vérité revient toute l'âme." p.18

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:23:41+01:00

"La compagnie de la solitude vous est aussi douce que celle des enfants. Lire, sommeiller, marcher, ne penser à rien, laisser les lumières du ciel pâlir sur la tapisserie des murs. Et par distraction ouvrir le manuscrit à la première page, commencer à lire. Quand vous relevez la tête, l'après-midi est passée, il n'y a plus de jour et ce n'est pas encore la nuit, il n'y a plus qu'une longue étendue de calme - comme une lente montée des eaux du calme, une inondation incessante et lumineuse. Votre pensée est dans ce calme comme à son comble, un comble de fraicheur et de légèreté: elle ne s'impatiente plus. Elle ne se trouble plus. Elle se repose tout simplement et se mélange à ce qui est, sans plus chercher. Comment nommer cette légèreté. Le mot de bonheur n'irait pas, ni aucun mot pouvant amener son contraire. Le bonheur va avec le malheur, la joie va avec la peine. Ce qui vous arrive ne va avec rien, ou bien avec tout. Il faudrait pour bien le dire recopier le manuscrit dans son entier, mot par mot. " p.16

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:13:55+01:00

"La vie passe si vite, les jours s'éteignent si tôt. Pourquoi s'inquiéter de demain, aujourd'hui répondra bien à tout." p.15

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Extrait ajouté par Lusylila 2024-03-21T16:09:27+01:00

"On apprend sa solitude lettre après lettre, le doigt sur le cœur, soulignant chaque voyelle du sang rouge. Les parents sont contents de vous voir lire, apprendre, souffrir. Ils ont toujours secrètement peur que leur enfant ne soit pas comme les autres, qu'il n'arrive pas à avaler l'alphabet, à le déglutir dans des phrases bien assises, bien droites, bien mâchées. C'est un mystère, la lecture. Comment on y parvient, on ne sait pas. Les méthodes sont ce qu'elles sont, sans importances. Un jour on reconnaît le mot sur la page, on le dit à voix haute, et c'est un bout de dieu qui s'en va, une première fracture du paradis. On continue avec le mot suivant, et l'univers qui faisait un tout ne fait plus rien que des phrases, des terres perdues dans le blanc de la page. On est à l'école, on fait son métier d'enfant. Il y a, c'est vrai, un grand bonheur de cette perte-là, de cette trouvaille première de la lecture, de sa capacité à déchiffrer une page, à contempler les ombres. C'est même plus fort que du bonheur, il faudrait pour être juste parler de joie. De joie et de frayeur. La joie va toujours avec la frayeur, les livres vont toujours avec le deuil. " p.10

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