Valérie Tong Cuong

Un tesson d'éternité est le premier livre que je lis de Valérie Tong Cuong, mais certainement pas le dernier. J'ai apprécié la plume de l'auteur, qui sans en faire des tonnes arrive à nous entraîner dans son histoire et à nous transmettre beaucoup d'émotions.

C'est une belle histoire, une histoire d'amour d'une mère pour son fils. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Anna et sa psychologie.

En ce qui concerne la fin, je ne m'y attendais pas du tout !!

Pax un acteur de séries B doit se rendre à un rendez-vous très important, un grand réalisateur américain souhaite le rencontrer pour lui proposer un rôle.

C'est sans réfléchir qu'il se hâte de sortir de son immeuble s'en prêter attention à l'homme à capuche qu'il croise dans les escaliers. Quelques instants auparavant, il avait entendu des bruits inquiètants dans l'appartement au-dessus de chez lui, mais pas le temps aujourd'hui c'est peut-être la chance de vie en tant qu'acteur.

Interpellé par la police, il apprend qu'Alexis son voisin à été sauvagement battu, comment dire qu'il a certainement croisé cet homme sans lui porter secours.

Emi Shimizu RH suit une formation de coaching par le théâtre à la demande de son entreprise. Un des salariés s'est suicidé suite aux harcèlements de sa hiérarchie. Toute l'équipe est sous le choc.

Pax et Emi se rencontrent, ils ont beaucoup de points communs, les rencontres se multiplient, les traumatismes les rapprochent, c'est le coup de foudre.

Un amour qui va révéler un autre secret, le traumatisme de Emi et le mensonge de Pax sont liés.

Comment revenir en arrière ? Comment réparer les erreurs ?

Peu séduite par le début de l'histoire, c'est à mi lecture que je comprends l'intrigue, un peu tard peut-être ! Finalement non car le récit me donne du baume au cœur et rend ma lecture plutôt agréable.

Bon c'était un belle lecture, une histoire très intéressante dommage qu'elle ne soit pas développée d'avantage, les personnages étaient vraiment attachants.

Un très bon roman, un dénouement surprenant.

On aborde l'univers tourmenté des adolescents, le suicide

Ce livre m'a sortie de ma zone de confort et j'en suis ravie car c'est une très belle découverte.

Anna et son mari Hugues forme un couple à l’image même de la réussite, de l’ascension sociale. Anna possède maîtrise, aisance et assurance et pourtant tout ça n’est qu’une façade, sous cette carapace se dissimule une femme à la jeunesse tourmentée qui, à force de courage et détermination s’est construit le futur de ses rêves.

J’ai vraiment été touchée par le désarroi de Anna face à l’emprisonnement de son fils. Alors vous me direz c’est normal, n’importe quel parent serait affecté, mais pour Anna c’est encore pire, car elle a dissimulé sa vraie nature, ses origines à tout le monde et cet incident la replonge dans un passé qu’elle ne pensait pas voir ressurgir. Elle va également découvrir que dans ce monde du paraître l’amitié ne tient qu’à un fil.

Valérie Tong Cuong a une plume incroyable, elle nous fait ressentir avec douleur les traumatismes de Anna et nous entraîne avec justesse dans le combat de cette mère prête à soulever des montagnes pour sauver son fils, tout en luttant contre ses propres démons.

La fin m’a totalement surprise, ce n’est pas celle que j’avais imaginée, mais en réfléchissant bien je me dis qu’il ne pouvait pas y en avoir d’autres.

↪️ En bref, un roman fort, une histoire très prenante à lire absolument.

Cette lecture m'a rappelé Les choses humaines de Karine Thuil, j'ai beaucoup aimé et l'ai dévoré d'une traite!

Je regrette mais en ce qui me concerne je n’ai pas aimé. Concernant l’écriture je n’aime pas qu’on puisse utiliser une vingtaine d’adjectifs différents pour décrire finalement la même chose. L’histoire m’a énervé et je n’ai pas compris sa finalité (à débattre bien évidemment). Les gens sont rangés dans des cases, le soutien, la discussion n’existent pas, pas de justice.

Il faut suivre un peu redondant

Lu très vite, 4 personnages principaux, une panne générale et sans se connaître réellement se retrouve au même endroit, pour finir en un seul groupe. Histoire courte et sympa

C'est grâce aux retours de quelques Babelpotes que ce livre a atterri dans ma liste d'envies. Et maintenant que je l'ai lu, je ne peux que les en remercier.

"Un tesson d'éternité" est un livre d'amour, non pas une romance, pas du tout même, puisqu'il s'agit de l'amour d'une mère à son fils. Cette mère, c'est Anna. Elle est mariée à Hugues, avec qui elle a un fils, Léo, en passe de commencer les épreuves du Bac dans quelques semaines. Ils ne sont pas riches, comme ils disent, mais vivent aisément au "Village", dans le sud de la France. Lorsque, à 6h du mat', ils sont sortis du lit par les gendarmes qui investissent la maison sans la moindre délicatesse et menottent Léo pour le mettre en examen, c'est toute leur petite vie tranquille qui bascule. Effectivement, lors d'une manifestation, Léo a agressé un flic, violemment. La vidéo tourne sur les réseaux et dans les médias, le fait ne peut être ignoré. Pour Anna, c'est l'incompréhension : comment son fils, lycéen sans problème, peut-il être le "casseur de flic", voire même le dealer, soupçonné ?

S'en suit, à partir de là, un long cheminement. Intérieur pour commencer, qui nous permet de découvrir l'enfance et l'adolescence d'Anna : elle revient essentiellement sur son parcours scolaire, où elle évoque les difficultés auxquelles elle a dû faire face en tant que tête de turc du "Serpent". Cheminement judiciaire et carcéral d'un autre côté, où elle ne cessera pas de soutenir son fils, de le croire malgré tout ce qui est dit sur lui, quitte à s'éloigner de son mari et de ses amis. L'on suit une mère prête à tout pour sortir son fils de prison, ou de l'aider comme elle peut à défaut.

Ce petit roman est vite lu mais n'en demeure pas moins intense. Anna ne peut que nous toucher, d'autant qu'on ignore jusqu'au bout que penser de son fils. Doit-on la croire sur parole quand elle trouve les bons arguments pour défendre son fils et nous persuader qu'il n'est pas celui qui est décrit par la partie adverse ? Ou au contraire, doit-on y voir une mère désespérée, aveugle, refusant d'abandonner son fils ? Au final, une mère connait-elle bien son enfant ? Telles sont les questions qui nous turlupinent tout au long de notre lecture. À nous d'ailleurs d'y trouver la réponse qui nous arrange... L'autrice joue avec le doute, celui d'Anna et le nôtre, et c'est subtilement bien exploité.

Le parallèle avec son adolescence est également accrocheur, puisqu'il nous permet de mieux comprendre Anna, cette femme battante qu'elle est devenue aujourd'hui, cette mère qui fera confiance à son fils jusqu'au bout.

L'autrice dépeint ses ressentis juste ce qu'il faut pour qu'on compatisse et qu'on puisse s'imaginer à sa place. Bien que la narration soit à la troisième personne, on se retrouve bel et bien dans une introspection, bien maîtrisée qui plus est.

J'ai passé un bon moment dans ce petit roman qui n'est pas autre chose qu'une ode à l'amour maternel.

Un roman émouvant et sensible comme la narratrice, personnage principale : Marianne, 127 kilos, tente de vivre dans cette société du paraitre, du regard. Agressée constamment par les regards des autres voire leurs réflexions, mal-aimée pendant l'enfance, Marianne ne sait plus faire confiance, souffre tellement qu'elle est constamment à fleur de peau, proche de l'explosion verbale et physique. Elle survit comme elle peut avec son fils, Hévé qu'elle a eu du mal à accepter aussi mais qu'elle aime. La rencontre avec un homme de la rue, George, comme elle souffrant du regard des autres, l'apaise un moment. Mais sa méfiance des autres, son manque de confiance et d'amour en elle et son besoin de liberté la rattrapent.

Marianne est un personnage excessif et entier. Toute sa souffrance interne se révèle à l'extérieur. C'est violent, et sensible, l'ensemble, émouvant.