Maki Usami

Un premier tome qui se laisse lire, l'idée est plutôt originale de réunir les gens par le biais du bus. L'enchaînement d'histoires nous propose de rencontrer des personnages plus ou moins touchants et attendrissants, mais elles sont sans suite directes et je pense que ça aurait été un plus de les lier. J'ai préféré la dernière qui s'offre deux chapitres et qui exploite son potentiel.

Un second tome qui garde son concept, sans ajout, sans suppression, et qui se lit toujours aussi facilement. Je trouve certains sujets sérieux et d'autres moins comme la culpabilité ou le deuil, ce qui permet d'amener des idées intéressants et plus profondes. J'apprécie aussi que la mangaka diversifie ses personnages par leur apparence, leur âge ou leur caractère, bien que certains similaires !

Ces petites histoires continuent à faire passer le temps, et restent très agréables à lire. Je trouve tout de même que l'on commence à tourner en rond, les schémas sont assez répétitifs et toujours animés de quiproquos pour pimenter le récit... L'idée du bus s'étiole un peu et n'apporte plus grand chose aux histoires. En revanche, la dernière histoire relève la note tant c'était beau et original !

Nous voilà au terminus et je retiendrai que j'ai passé de bons moments. La mangaka met en avant des situations plus complexes comme relation élève/professeur ou encore le triangle amoureux. Les histoires sont ici moins touchantes mais plus originales dans leur développement, même si certains éléments utilisés sont plutôt classiques. Le bus est un peu plus mis en avant dans ces dernières histoires.

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Dans ce premier tome de Kokoro Button, Nina a proposé à Koga de faire un essai en vue d’une relation de couple. Le garçon, amusé par sa franchise, a accepté, mais dévoile rapidement un caractère malicieux, et ne manque jamais une occasion de faire tourner la jeune fille en bourrique, au grand dam de celle-ci.

J’ai A-DO-RÉ ! Voilà bien longtemps qu’un premier tome de shojo ne m’avait pas autant emballée ! Peut-être parce qu’il se démarque d’entrée de jeu, avec une protagoniste déjà liée au garçon qui lui plaît, là où, souvent, ils se tournent autour pendant plusieurs chapitres.

J’apprécie la façon dont Nina a tendance à dire tout ce qui lui passe par la tête, pour ensuite s’en mordre les doigts. Elle ne tergiverse pas pendant des pages (ce qu’on ne peut pas dire de la plupart des autres héroïnes du genre) et n’hésite pas à provoquer les évènements.

Koga est dépeint comme sadique, mais… Non, en fait ? Je dirais même pas du tout. Il taquine fréquemment Nina et semble plus ou moins la tester, mais il n’est pas méchant, et pas vraiment mesquin non plus. Il se contente de parfois pousser la jeune fille dans ses retranchements, sans chercher volontairement à la tourmenter.

J’aime beaucoup leur relation, le tandem qu’ils forment à défaut d’être officiellement un couple est très attachant, comme ils le sont d’ailleurs individuellement. J’ai hâte de les voir évoluer ensemble !

L’humour est aussi au rendez-vous. Plusieurs scènes ont réussi à me faire sourire, mais c’est la référence à Détective Conan qui m’a valu d’éclater de rire. Merci Nina pour cet hilarant quiproquo !

Je tempère ma note pour le moment, vu que ce n’est qu’un premier tome, et j’attends de voir ce que réserve la suite. Douze, c’est peut-être un peu beaucoup pour une histoire comme celle-ci, et je croise les doigts pour qu’elle ne s’étire pas inutilement en tournant en rond. En tout cas, ce début a été un délice !

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Koga a finalement accepté de poursuivre sa période d’essai avec Nina dans ce deuxième tome de Kokoro Button, et la jeune fille lui propose de rencontrer ses parents, inquiets quant au sérieux de cette relation. Aoi, sa petite sœur, réagit étrangement…

Après un premier tome qui m’avait particulièrement séduite, le second ne m’aura pas déçue ! Et pourtant, j’ai eu peur, car je n’aimais pas trop la direction dans laquelle partait l’histoire avec la sous-intrigue d’Aoi. D’ailleurs, jusqu’au bout, elle m’a laissée un peu perplexe.

Spoilers dans le paragraphe ! Ne s’est-elle vraiment comportée ainsi que parce qu’elle cherchait à voir clair en Koga et ainsi protéger sa sœur ? Ou a-t-elle réellement des sentiments pour lui ? Parce que si son comportement n’est qu’un leurre, il est tout de même (trop) bien imité… Fin des spoilers.

Globalement, j’ai eu du mal avec son personnage. En revanche, j’adore toujours autant Nina et Koga, que ce soit ensemble ou séparément. Nina est maladroite et peu sûre d’elle, mais même si sa détermination et ses convictions vacillent parfois, elle ne lâche jamais prise.

Quant à Koga, je n’arrive pas à le trouver cruel. Il jauge Nina, ses intentions et ses émotions, mais s’il la peine, ce n’est jamais volontaire, bien au contraire. Sous ses airs désinvoltes et malicieux, il est très prévenant, très protecteur, et son seul défaut est peut-être de se montrer un tantinet jaloux…

Le scénario est simple, sans grande originalité, mais il remplit efficacement son office, et le fait qu’il soit porté par des protagonistes aussi attachants ne le rend que plus agréable. J’apprécie que les quiproquos, même s’il y en a beaucoup, ne prennent pas trop d’ampleur et soient vite résolus. Il m’est si souvent arrivé de fulminer contre des personnages de shojo parce qu’ils laissaient s’enliser des situations auxquelles ils auraient pu remédier en trois pages en daignant communiquer !

Bien sûr, la romance principale n’est pas exempte de complications, et la suite en promet de nouvelles, mais je dois avouer que j’ai hâte de voir Koga confronté à des circonstances qui le pousseront peut-être à dévoiler davantage ses sentiments à Nina, sentiments qui, même s’il ne (se) l’avoue pas, grandissent au fil des chapitres.

Kokoro Button est (pour le moment) un très bon shojo dans lequel je vais m’empresser de me replonger avec le plus grand plaisir !

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Koga accepte un rendez-vous avec Nina dans ce troisième tome de Kokoro Button, mais à une condition : elle doit obtenir au moins 70 points à chacun de ses tests. Difficile pour la jeune fille qui peine déjà à atteindre la moyenne, mais pas impossible grâce à l’aide fournie par son nouveau professeur particulier Tomohiro, qui est aussi son ex-coup de cœur.

Une suite un peu décevante en comparaison des tomes précédents. Si je disais jusque-là que je ne trouvais pas Koga cruel, et encore moins sadique, il se comporte cette fois en parfait crétin.

Et pourtant, ça commençait bien, avec ses petites attentions discrètes et le rappel qu’il existe une ligne rouge à ne pas franchir avec cette pauvre Nina qui prend tout beaucoup trop à cœur, au risque d’y laisser sa propre santé.

C’est ensuite que ça se gâte. Certes, c’est Nina qui lui avoue que, parfois, ses taquineries lui manquent, alors même qu’il tend à se radoucir, mais au lieu d’atteindre un équilibre entre espièglerie et affection, il… Je ne sais même pas ce qu’il cherche, en fait.

Et autant j’ai été heureuse de ne pas voir Tomo trop s’immiscer dans leur relation, malgré le caractère très protecteur (voire plus si affinités) dont il fait preuve à l’égard de Nina, autant dès l’arrivée de la cousine de Koga, je n’ai pas pu m’empêcher de lever les yeux au ciel.

Le manga est en train de flirter dangereusement avec le drama inutile et agaçant que l’auteur avait réussi à éviter jusqu’à présent, et c’était exactement ce que je redoutais à la vue des douze tomes que compte la série : des tensions et des complications superficielles destinées à étirer une histoire qui débutait pourtant très bien.

J’espère que la suite étouffera mes craintes, mais même si c’est avec une impatience identique que je vais continuer ma lecture, elle sera voilée d’un soupçon d’appréhension.

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Nina et Koga sont sur le point d’assister à leur premier feu d’artifice ensemble dans ce quatrième tome de Kokoro Button quand la jeune fille, en proie au doute, prend la fuite. S’est-elle vraiment rapprochée de Koga ? Ou n’a-t-il pas plus de sentiments pour elle que pour une autre ?

Après un troisième tome assez décevant, je suis soulagée de voir ce manga (et surtout Koga !) revenir dans le droit chemin. Oublié le parfait crétin, il redevient le garçon tendre et taquin des débuts. Même s’il continue à faire enrager Nina, il accomplit aussi un grand pas en avant en lui proposant de clôturer leur essai et de former un couple à part entière.

ENFIN ! Même si, au fond, ça ne change pas grand-chose, puisqu’ils étaient déjà tout mimis tous les deux. S’ensuit de petites scènes adorables et attendrissantes, où Nina, après de nombreuses larmes versées, retrouve le sourire et savoure pleinement son statut de petite amie.

Les complications n’en demeurent pas moins au rendez-vous, mais plutôt que de reprocher à ce tome de se répéter en faisant encore surgir une pseudo-rivale pour Nina, je continuerai à blâmer le troisième, parce que même si je me suis montrée indulgente dans ma chronique, il était profondément superflu.

Cette fois, au moins, Koga reste fidèle à lui-même, et Tani, quoique plus agaçant que jamais dans la première moitié du volume, se rattrape un peu vers la fin. Quant à Nina, elle continue à dévoiler ses meilleurs côtés, et aussi à prouver que, malgré son tempérament gentil et un peu naïf, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Je regrette en revanche que le départ de Tomo soit aussi précipité, bien que je gage que la mangaka n’en a pas terminé avec lui, et j’aimerais voir davantage Sonoko, notamment se lier d’amitié avec Nina, avec qui elle a trop peu d’interactions à mon goût.

En conclusion, un tome qui remonte le niveau du précédent en revenant à ce qui faisait la force de cette œuvre, c’est-à-dire la relation Nina / Koga. Il ne se passe pas grand-chose, mais c’est toujours un plaisir de les voir ensemble et d’assister à l’épanouissement de leur romance.

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Quoique Nina et Koga forment désormais un couple à part entière dans ce cinquième tome de Kokoro Button, la jeune fille ne voit pas vraiment de différence au niveau de leur relation, et envie l’une de ses amies dont la romance est beaucoup plus démonstrative…

Encore un tome débordant de mignonnerie ! Au cas où je ne l’aurais pas assez répété jusqu’ici, j’adoooooore le couple Nina / Koga, ils sont tellement choux, tous les deux !

Je mentirais en prétendant que ce manga déborde de rebondissements et d’originalité, et je peux comprendre que certains se lassent, mais en ce qui me concerne, je suis heureuse de continuer à suivre le duo principal dans son quotidien, et ce même s’il ne se passe pas grand-chose.

Cette fois, c’est l’inévitable fête du lycée qu’on retrouve dans toutes les œuvres « school life » qui est au cœur de l’intrigue (si tant est que l’on puisse parler d’intrigue) et qui amène Nina et Koga à se rapprocher toujours davantage.

Un nouveau personnage fait également son apparition, une apparition qui m’a d’abord laissée dubitative, étant donné que chaque tome introduit quelqu’un qui vient mettre son grain de sel entre les protagonistes avant de repartir aussi sec (la cousine de Koga, la collègue de Nina, et même Tomo que je m’attendais pourtant à revoir assez vite), mais pas en l’occurrence.

Bien que cet ami de Koga semble sortir un peu de nulle part, il amène un futur développement intéressant, puisqu’il met en lumière la vie de famille du jeune homme (ou plutôt son absence), un sujet jusque-là sous-entendu, mais encore non traité.

Je suis curieuse de voir ce que la mangaka va nous révéler sur Koga, dont on sait finalement assez peu de choses, mais aussi comment Nina va se frayer un chemin dans son intimité (au sens chaste du terme, malgré certaines allusions comiques qui le sont moins !). Quant à Hayami, j’espère qu’il va rester un petit moment, et non pas s’effacer comme les autres avant lui, d’autant que sa dynamique avec Nina est très divertissante.

Je prends vraiment beaucoup de plaisir à lire ce manga, et même si l’histoire n’est pas transcendante, je le recommande vivement à tous ceux qui veulent se plonger dans une romance gentillette avec des protagonistes attachants. À condition de ne pas en attendre davantage, vous ne serez pas déçus !

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Koga a organisé une grande fête pour l’anniversaire de Nina, qui les a conduits à passer la soirée seuls ensemble. Dans ce sixième tome de Kokoro Button, ils sont plus proches que jamais, mais le jeune homme doit s’absenter pour un voyage à Hawaii avec ses parents. Nina trompe l’attente en aidant Hayami à chercher son chat disparu.

Comme toujours, un tome très agréable à lire, qui se démarque un peu des précédents, puisque Koga est moins présent, à l’inverse de Hayami qui occupe le devant de la scène.

C’est agréable de le retrouver, et de voir Nina, fidèle à elle-même dans sa spontanéité et sa maladresse, percer petit à petit un trou dans sa carapace maussade. Ils forment un duo sympathique qui, à mon grand soulagement, ne revêt pas (pour le moment) des airs de triangle amoureux.

Un changement de ton est également à relever, il se fait moins léger, plus sérieux, et un peu plus dramatique aussi. Du vrai drame, s’entend, et non pas du drama superficiel (touss… comme dans le troisième tome… touss…).

Ainsi que les révélations de Hayami l’annonçaient, on en apprend davantage sur les parents de Koga et leur situation familiale, ce qui promet un sacré rebondissement pour la suite. Suite que je n’ai malheureusement pas dans ma PAL, et qu’il va falloir que je me procure très vite, parce que je refuse de rester sur un tel cliffhanger !

Vous l’aurez compris, j’aime toujours autant ce manga, et le fait qu’il esquisse de nouveaux enjeux un peu plus profonds n’est pas pour me déplaire. Hâte de continuer en compagnie de Nina, Koga, et même du chat !