Nicolas Cluzeau

J’avoue que je n’ai pas trop aimé ce livre, en fait, je ne l’ai terminé que pour un défi. Pourtant, je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m’a déplut… la narration peut-être… Par contre, je dois dire qu’une fois les deux premiers tiers du livre passé, l’action arrive vraiment et ça se lit tout seul. C’est dommage parce que l’histoire dans sa globalité aurait pu être intéressante.

Ce premier tome est une fleur que l'on découvre bourgeon pour finir en magnifique rose odorante. Un univers complexe mais décrit avec brio, nous emporte à travers l'histoire de ces vies éternelles et on en redemande.

Il y a fort longtemps, j’ai lu le tome 1, donc première chose, merci d’avoir pensé au prologue de plus d’une page. Cela permet de se remettre dans l’ambiance, de réveiller quelques souvenirs, et surtout de se souvenirs des personnages, sans ça vous ne passerez à côté du tome. Bien que sur la quatrième il est précisé qu’il peut être lu indépendamment, je le déconseille, les personnages et l’Univers on trop de background pour être résumé sur 10 pages. De mon point de vue la trilogie (qui est devenue une quadrilogie entre temps) et une et indivisible.

L’auteur doit aimer les jeux de rôles, j’y retrouve de nombreuses mécaniques pour mon plus grand plaisir. L’univers et vaste, crédible et puis… pourquoi seulement créer un univers quand on peut créer un Multivers ? Je pensais faire une critique avec quelques clés du début du roman mais il y en a trop et hors contexte c’est difficile de comprendre les enjeux. Nicolas Cluzeau arrive a développer DES intrigues sur DES univers et le plus beau c’est que je n’ai même pas eu besoin de notes pour m’y retrouver, l’écriture est claire et riche. Je vous l’accord, je suis tombé fan de cette saga assez rapidement, et il me reste des séquelles même un mois après ma lecture. J’ai réellement écrit 8 pages d’éloges !

Pour en revenir à l’intrigue, c’est ce le tome du milieu dans tout les sens, on ressort de l’intrigue du 1 et il sert à préparer le terrain pour le 3 dans la trame principale. Après, comme je l’écrivais plus haut, il y a plusieurs intrigues qui s’entrecroisent, il est loin d’être vide. Le monde dystopique/ alternatif à la fois futuriste (voyage de planètes en planètes) et médiéval (rouler en calèche), tout s’attire et s’oppose, j’adore les dualités marquées comme c’est le cas ici.

Je sais que j’ai aussi dû mal à apprécier les livres SFFF quand il y a trop de néologisme, j’étais passé à côté d’Hypérion de Dan Simmons à cause de ça, ici je n’ai pas trop eu ce souci. De même quand la magie est trop présente, et idem, je n’ai pas eu de problème bien qu’elle soit omniprésente.

Suite et fin… enfin depuis c’est devenu une quadrilogie. Les tomes peuvent être lu indépendamment mais les livre dans l’ordre donne une sous lecture plus profonde des multivers selon moi.

Ce tome 3 corrige les défauts du tome 2 que je trouvais par moment trop lent. C’est toujours difficile de vous parler de l’histoire sans risquer de vous dévoiler un pan important de l’intrigue, donc je resterais sur ceci : épique.

Les univers, les personnages et prophéties ne m’ont pas perdu, ce qui m’arrive d’habitude, les évènements s’enchaînent avec naturel. L’action n’est pas là pour combler un vide, elle est justifiée, les histoires se lient et s’entrelacent avec clarté et originalité.

Un plaisir à lire.

Je dois dire que je ressors ma lecture plus mitigée que j’y étais entrée. Et je trouve cela vraiment dommage, parce qu’avec une couverture pareille, l’histoire donnait vraiment envie et m’intriguait beaucoup. Mais même si l’histoire avait beaucoup de potentiel, et les personnages étaient attachants, je n’ai pas tant apprécié ma lecture que cela. C’est très dommageable d’ailleurs : j’ai rapidement retrouvé une part de moi dans chacun d’entre eux et le fait de découvrir des nouveaux mythes et légendes m’avait vraiment donné envie de commencer, mais j’ai été assez déçue du résultat. Tout d’abord, je dois dire que j’ai été assez perdue dans les noms des personnages secondaires, si bien que je ne savais rapidement plus qui était qui et son statut dans toute cette histoire qui était quand même assez compliquée. Malgré cela, j’ai trouvé que l’idée de séparer les chapitres et de donner la parole à différents personnages était une bonne idée qui donnait un peu plus de profondeur. En plus, j’ai vraiment adoré les parties des souvenirs chamanismes, je les ai trouvées très immersives et elles apportaient vraiment quelque chose au roman et à l’histoire avec laquelle de nombreux liens sont créés. D’un autre coté, j’ai trouvé que l’histoire allait beaucoup trop vite : je ne me suis pas du tout prise dans l’enchaînement des actions et de ce fait je restait relativement distante de l’histoire, ne restant que simple spectatrice de loin, sans réellement être impliquée. D’autre part, j’ai trouvé que la plume de l’auteur partait un peu trop dans tous les sens. Il y a certains éléments que l’auteur nous donne qui ne sont pas assez traités je trouve, alors que ça aurait pu donner de petits plus qui aurait pu améliorer la chose. D’ailleurs, je trouve que l’histoire est assez mal découpée : la première partie du livre est beaucoup plus longue que la seconde, plu courte mais plus intense, avec un final qui m’a certes étonnée, mais qui n’a pas répondu à toutes mes questions. Bref, c’était une lecture un peu décevante mais j’espère que vous pouvez y trouver votre compte.

Un très bon roman d'aventures maritimes, digne de Clauw, Kent, Donachie ou Forester. Mais surtout Fabien Clauw, car nous parlons bien ici de Marine française et quelle Marine !

Du grand roman d'aventure et de batailles navales.

Quel plaisir, quelle aventure, que cela fait du bien en ce moment, de larguer les amarres et partir à travers la Méditerranée sur une frégate au XVIIIᵉ siècle. Ce moment de lecture qui sent bon l'air salin, nous le devons à Nicolas Cluzeau et son excellent roman, un mélange entre polar historique et récit d'aventure.

Nous sommes donc, précisément en 1774, un navire de guerre, une frégate française, la Scylla s'apprête à partir du principal port d'Athènes avec une cargaison un peu spéciale, de l'or, des armes en quantité et deux mystérieuses passagères qui viennent rejoindre deux centaines de marins.

À peine la Scylla a-t-elle pris la mer, que les ennuis commencent, les premiers d'une longue série. La frégate est prise en chasse par deux navires de guerre anglais et un jeune matelot est retrouvé mort. Le capitaine Van Stabel chargera deux jeunes lieutenants de mener l'enquête à bord, ce qui déliera les langues, nous apprenant par exemple qu'à chaque fois que le navire français quitte un port, une femme est retrouvée morte, atrocement mutilée.

Nicolas Cluzeau, avec ce récit au grand large, nous offre un huis clos dans lequel évoluent de nombreux personnages, qui nous font voyager et nous offrent de magnifiques combats navals, dignes du film Master and Commander. Ce mélange des genres entre polar, histoire et aventure fait que ce récit plaira au plus grand nombre.

Je remercie les éditions du 38 pour ce service presse et félicite cet auteur que je ne connaissais pas, mais dont la plume me donne envie de découvrir ses autres romans.

Des nouvelles liées par l'élément animal de leur intrigue, traitant d'un meurtre. Une lecture distrayante et originale, j'aime bien aussi la couverture du recueil.

Dans cet univers particulièrement sombre, l'auteur nous fait d'abord la présentation de ses quatre personnages centraux. On découvre par ordre Brytomarte une officière d'un régiment d'élite, Syrmail un archiviste, Eringvard un demi-fée et Cythèle une hiérarche du dieu de la mort.

Ces quatre personnages font tous un rêve étrange qui leur annonce pour dans quelques mois la fin de leur vie. Pour échapper à ce funeste destin, ils doivent se rendre à Corrolis un village perdu dans les Monts d'Effrois.

L'auteur nous offre un univers très détaillé et très complexe dans un roman construit un peu à la manière d'un jeu de rôle. Les descriptions sont très visuelles notamment dans les passages oniriques. Mais on a malheureusement un peu de mal à faire la différence entre le monde du rêve et la réalité. L'auteur excelle dans les descriptions de bataille ou de luttes.

Les personnages sont profonds, bien campés

Certes le style de l'auteur s'avère très riche, peut être un peu trop avec un vocabulaire extrêmement recherché qui ne permet de s'immiscer pleinement dans le récit.

L'univers et l'intrigue sont très complexes et avec un tel style l'on ne parvient au final qu'à un avis mitigé.

Un très bon livre. Il fait partie des livres que je n'aurai pas acheté mais que l'on m'a offert et que je ne regrette pas d'avoir lu.

L'histoire est prenante et le déroulé logique. Malgré tout je n'ai pas réussi à prévoir réellement la fin ce qui est un bon point : logique mais pas prévisible.