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L'Héritière de Tarrington Park



Description ajoutée par Mercer 2014-10-15T06:41:54+02:00

Résumé

Andrea a tout perdu : le père qu’elle aimait tant, le fiancé auprès duquel un avenir radieux s’offrait à elle, et la vie qu’elle a toujours connue. Aujourd’hui, elle n’a d’autre choix que de vendre Tarrington Park, le domaine familial, à Linus Harrison, aussi célèbre pour ses succès en affaires qu’auprès des femmes. Aussi, quelle n’est pas sa surprise lorsque l’arrogant milliardaire lui demande de devenir son assistante. Outre un salaire très confortable, ce travail lui permettrait de rester vivre dans les dépendances du domaine. Pourtant, Andrea hésite : pourquoi cet homme impitoyable se montre-t-il si généreux ? Et, s’il entreprend de la séduire, sera-t-elle capable de résister au trouble profond qu’il éveille en elle ?

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-10-04T10:47:51+02:00

** Extrait offert par Carole Mortimer **

1.

— Faites vos valises, Andi, nous partons pour l’Ecosse pendant quelques jours !

Linus se tenait dans l’embrasure de la porte de communication entre leurs deux bureaux de Tarrington Park. Elle savait depuis le matin qu’il était dans ses appartements privés, car elle avait aperçu sa voiture dans la cour en arrivant.

— L’Ecosse ?

— Oui.

Linus vint s’asseoir sur le bord de son bureau. Ses cheveux étaient un peu plus courts qu’un an auparavant, lorsqu’il l’avait recrutée, mais son regard n’avait rien perdu de son acuité et il possédait toujours cet indéniable charme naturel.

— Maintenant que Tarrington Park est ouvert au public, je cherche un autre gros projet dans lequel m’investir, et il y a ce château en Ecosse que j’envisage d’acquérir.

— Et vous voulez que je vous accompagne ?

Il ne lui avait jamais proposé ce genre de chose jusque-là. Cela étant, il ne lui proposait pas, il lui affirmait qu’elle allait l’accompagner.

— Vous êtes mon assistante, non ?

Difficile de l’oublier. Tout comme il lui aurait été difficile d’oublier que durant les mois qui venaient de s’écouler, elle en était graduellement venue à apprécier Linus. Elle ne le considérait plus uniquement comme un employeur exigeant qui débarquait à Tarrington Park pour s’enquérir des progrès du chantier, et disparaître presque aussitôt.

Il n’y avait rien d’étrange à ce qu’il souhaite qu’elle l’accompagne en Ecosse : ce genre de chose était arrivé plus d’une fois lorsqu’elle travaillait pour Gerald Wickham. Mais Linus n’était pas Gerald… Sa réputation auprès des femmes et dans le monde des affaires avait incité Andi à le maintenir à bonne distance. Elle n’avait pas eu à se forcer beaucoup : plus d’un an après le drame, elle était encore sous le choc du décès brutal de son père et de David.

Pourtant, de façon insidieuse, elle s’était surprise à attendre avec impatience la visite suivante de son employeur. Malgré elle, elle s’était laissé séduire par son charme, par le magnétisme de ses rares sourires et par son physique athlétique.

C’était donc avec une douloureuse acuité qu’elle percevait sa présence maintenant qu’il était assis sur son bureau, à quelques centimètres d’elle. Elle rapprocha son ordinateur portable en faisant la grimace, afin d’ériger une muraille symbolique entre eux.

— De quel aéroport décollerons-nous ? demanda-t-elle, soulagée de le voir se lever.

— J’envisageais d’y aller en Range Rover.

— Par la route ? Mais il neige en Ecosse à cette époque, non ?

— Oui, et alors ? Ne soyez pas si peureuse, Andi ! C’est à croire que vous n’avez vraiment pas envie de m’accompagner là-bas.

Effectivement, elle n’avait aucune envie de se retrouver en tête à tête avec lui. Surtout dans ces conditions : elle était devenue si sensible à sa présence…

— Quel est le problème ? insista-t-il. Vous avez prévu autre chose ce week-end ? Une escapade romantique, peut-être ?

Son ton moqueur la fit tiquer.

— Non, bien sûr que non, répliqua-t-elle, cassante.

— « Bien sûr que non ! » la singea Linus. Ecoutez, Andrea, cela fait plus d’un an que votre David nous a quittés, vous ne croyez pas qu’il serait temps de vous autoriser à vivre de nouveau ?

D’autant que son fiancé était loin d’avoir été un saint, comme Linus l’avait découvert avec dégoût en enquêtant sur lui. Il avait ainsi déterré un certain nombre de secrets peu reluisants dont son assistante ignorait tout.

En confiant la décoration intérieure de Tarrington Park à la jeune femme, Linus avait sans doute pris l’une des meilleures décisions de sa carrière. Après une année entière de travaux pharaoniques, l’hôtel était à présent ouvert au public et l’heure était venue de passer à autre chose. Pour lui comme pour elle.

— Ma vie privée ne vous regarde en rien, lança Andi, glaciale.

— Vous n’avez pas de vie privée, riposta Linus avec un haussement d’épaules.

— Mais fort heureusement, la vôtre est assez remplie pour nous deux !

Les journaux relataient souvent les soirées et les nuits de Linus. Il n’était pas rare qu’on le photographie au bras d’une célébrité du moment, mais ses relations survivaient rarement plus d’un mois.

— Jalouse ? s’enquit-il, ironique, en levant un sourcil.

— Sûrement pas !

Hélas, le rouge lui était monté aux joues. Elle n’était pas jalouse des femmes que fréquentait Linus ; cependant, elle ressentait en sa présence un émoi étrange qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer. C’était une sensation viscérale, quelque chose de beaucoup plus animal que ce qu’elle avait pu ressentir, et encore de façon très fugitive, avec David.

— De quoi serais-je jalouse ? enchaîna-t-elle en se levant. Si certaines femmes sont assez stupides pour se jeter sur les miettes d’affection que vous leur laissez, c’est leur problème. Tant pis pour elles. Je vous garantis qu’en ce qui me concerne, je n’ai aucune envie de venir chauffer votre lit !

Elle regretta presque immédiatement ce qu’elle venait de dire…

* * *

Linus resta un instant silencieux, surpris par tant de véhémence. C’était la première fois qu’Andi sortait de sa froide réserve en sa présence. La colère faisait briller ses beaux yeux bruns, tandis que ses joues d’albâtre prenaient une jolie teinte rosée.

— J’en prends bonne note. Mais avant de refuser de « chauffer mon lit », je vous suggère d’attendre que je vous le propose. Je me contentais de parler de votre vie amoureuse, Andrea.

Elle lui sourit et se rassit, retrouvant son attitude professionnelle.

— C’est évident…

Linus l’observa quelques instants, tandis qu’elle se murait dans une attitude défensive.

Le début de leur collaboration avait été houleux. C’était compréhensible, puisqu’il l’avait quasiment contrainte à accepter ce poste. Mais leur relation s’était apaisée lorsqu’elle avait compris qu’il lui laisserait toute latitude concernant l’aménagement de Tarrington Park. Une année avait passé et Linus se félicitait des compétences de cette assistante à la fois efficace, pleine de sang-froid et très professionnelle.

En la voyant ainsi sortir de ses gonds, il songea qu’Andrea Buttonfield était de surcroît une très belle femme. Ses tailleurs sévères ne parvenaient pas tout à fait à masquer ses formes harmonieuses, si délicieusement féminines, ses courbes, ni ses jambes interminables qui remontaient jusqu’à son…

— Linus ?

Tiré de sa rêverie sensuelle, il secoua la tête pour en chasser les images.

— Désolé. Nous nous mettrons en route pour l’Ecosse dès demain. Nous commencerons par visiter ce château que je convoite, près d’Edimbourg, et je passerai également voir une connaissance dans la région.

— A Edimbourg ? Attendez une minute… Est-ce que ce n’est pas justement ce week-end que l’équipe de rugby d’Ecosse rencontre celle du pays de Galles ?

— Oui, c’est bien possible, répondit Linus avec un air faussement innocent.

— Evidemment que vous étiez au courant !

Malgré sa réussite professionnelle, Linus était resté un grand enfant dès qu’il s’agissait de rugby. Il s’arrangeait toujours pour aménager son planning afin d’assister aux matchs de l’équipe d’Ecosse. Comment aurait-il pu passer à côté du tournoi des Six Nations ? L’Ecosse jouait à domicile le dimanche suivant, dans son stade de Murrayfield, et comme par hasard, il avait choisi ce week-end précis pour s’y rendre. Andrea fit la moue : c’était un peu gros pour une coïncidence…

— J’imagine que vous avez déjà acheté votre billet ? soupira-t-elle.

— En fait, j’en ai même deux…

Elle ouvrit de grands yeux.

— Parce que vous espérez que je vous accompagne ?

— Et pourquoi pas ?

Andi n’avait pas le moindre intérêt pour ce sport. En outre, accompagner Linus au stade ne faisait pas partie de ses attributions.

— Si c’est juste pour aller rendre visite à un ami et pour voir un match, je ne vois vraiment pas en quoi je peux être utile !

— Andrea, vous êtes incroyable ! s’écria-t-il, le regard sombre. C’est la première fois que je vous propose de m’accompagner en voyage d’affaires et vous trouvez le moyen de refuser.

— Ce n’est pas ce que j’ai dit…, corrigea-t-elle prudemment en avisant avec inquiétude le regard mauvais de son employeur.

— C’est pourtant ce que j’ai compris.

— Eh bien, vous aurez mal compris.

Elle avait répliqué avec calme… et avec une mauvaise foi absolue !

Jusqu’ici, leur relation était demeurée strictement professionnelle. Tout juste l’avait-elle autorisé à l’appeler Andi et non Andrea, mais c’était à peu près tout. Cette relation était-elle sur le point d’évoluer ?

— Allez-vous m’accompagner en Ecosse, oui ou non ?

Andi hocha la tête.

— Bien sûr que je vais venir avec vous, si c’est ce que vous attendez de moi.

— Ce que j’attends de vous, c’est que vous me donniez votre avis sur ce château près d’Edimbourg. Vous avez fait un excellent travail ici, à Tarrington Park ; votre regard me serait utile. J’espère que Marjorie ne verra pas d’inconvénient à ce qu’on la laisse seule pendant quelques jours ?

— Elle ne sera pas seule puisque vous avez engagé Mme Ferguson comme domestique, lui fit remarquer froidement Andi.

— Ne me dites pas que vous êtes encore contrariée à ce sujet ? lança son boss en levant les yeux au ciel.

* * *

Andi avait fulminé quand, lors de l’un de ses passages éclairs à Tarrington Park, Linus l’avait informée qu’il avait engagé quelqu’un pour s’occuper des dépendances. La décision était logique, mais elle détestait être mise devant le fait accompli, tout comme elle détestait se sentir redevable de quoi que ce soit.

Grâce à cette aide conséquente dans la gestion des tâches ménagères, la santé de sa mère s’était considérablement améliorée. En outre, le scandale entourant la ruine de son défunt époux avait fini par s’éteindre de lui-même. Marjorie demeurait cependant fragile. Par chance, Mme Ferguson et elle avaient à peu près le même âge et elles s’entendaient à merveille ; aussi Andi savait-elle qu’en son absence, quelqu’un veillerait sur sa mère et qu’elle serait en de bonnes mains.

— Je ne suis pas contrariée, et je ne l’ai jamais été, mentit-elle légèrement. J’aurais simplement préféré être consultée.

— Si je l’avais fait, vous auriez refusé. Je nous ai évité une dispute inutile, affirma-t-il avec son arrogance coutumière. J’ai conscience que je vous sollicite beaucoup ici, et la maison est trop grande pour que votre mère l’entretienne seule.

— Inutile de vous justifier, Linus, je n’ai pas eu mon mot à dire à ce sujet. Nous savons tous les deux qu’aux yeux de ma mère, vous êtes irréprochable.

— Que puis-je répondre à cela ? Les femmes d’un certain âge semblent m’apprécier, rétorqua-t-il en arquant comiquement un sourcil.

Andi avait été surprise de constater que, quels que soient ses engagements, Linus faisait toujours en sorte de rendre visite à Marjorie chaque fois qu’il séjournait à Tarrington. Il semblait avoir pour sa mère une affection sincère, qu’elle savait réciproque.

— Si j’en crois la une des journaux, le contra-t-elle, cela s’applique à toutes les femmes…

— Oh ! De grâce Andi ! Ne niez pas que Mme Ferguson est utile.

— Je ne le nie pas, mais avouez tout de même que la vie est simple pour vous : aucun problème n’est insoluble puisque tout se résout par l’argent. Si un obstacle se dresse sur votre route, vous faites un chèque et tout s’arrange comme par magie.

Linus contint l’agacement qui l’avait envahi suite à cette remarque injuste. Andrea Buttonfield avait été élevée dans le cocon protecteur de Tarrington Park, auprès de parents aisés et aimants. Elle ne pouvait pas imaginer la vie que lui avait eue. Certes, il y avait eu de l’amour dans son existence. D’abord celui de sa mère, puis, après la mort de cette dernière, celui de sa tante Mae. Mais à l’époque, il n’avait pas assez d’argent pour résoudre ses problèmes en faisant un chèque ! Aujourd’hui, effectivement, il avait les moyens de céder à ses envies ; et il ne s’en privait pas.

Certes, Andrea ne s’était jamais plainte des horaires à rallonge qu’il lui imposait, mais il savait qu’elle n’aimait pas laisser sa mère seule trop longtemps sur ce vaste domaine. Il avait donc résolu le problème en recrutant Mme Ferguson. Une décision qui lui avait valu de s’attirer les foudres de la jeune femme — Andi n’aurait pas réagi moins violemment s’il lui avait annoncé qu’il emménageait lui-même avec sa mère.

— Tout ne se résume pas toujours à une histoire d’argent, Andrea, dit-il avec calme. Mais je sais que vous me voyez comme un adversaire. Quoi que je fasse ou dise, vous trouvez le moyen de me faire des reproches ; vous êtes tellement têtue !

Il la vit rougir.

— Je ne suis pas têtue, j’aime mon indépendance ; ce n’est pas pareil.

— Auriez-vous les moyens financiers d’engager une domestique ?

— Vous savez bien que non.

— Alors cessez de m’en vouloir simplement parce que moi je peux le faire ! J’ai voulu aider Marjorie, et il m’a semblé que le moment était bien choisi, surtout avec la perspective de cette nouvelle acquisition en Ecosse. Il n’y a aucun complot derrière cette décision, croyez-moi.

Andrea se figea soudain.

— Linus, vous n’espérez tout de même pas que je déménage à Edimbourg pour gérer la rénovation de ce château ? demanda-t-elle d’une voix effrayée.

— Bien sûr que non. J’envisage des… des séjours réguliers de quelques semaines, rien de plus.

— Voilà donc la vraie raison pour laquelle vous avez engagé Mme Ferguson !

— De quoi est-ce que vous parlez ? dit-il, agacé.

— Vous aviez tout prévu ! Vous saviez qu’une fois Tarrington rénové, ma présence ne serait plus nécessaire ici à plein temps.

— Vous croyez ?

— C’est évident !

— Pourquoi êtes-vous persuadée que toutes mes décisions sont à ce point machiavéliques ?

— Vous m’avez bien recrutée de force, non ?

— Vous êtes libre de me donner votre démission, que je sache !

Ils se défièrent un long moment du regard. Andrea fut la première à baisser les yeux.

— Voulez-vous que je réserve l’hôtel à Edimbourg pour trois nuits ? demanda-t-elle d’une petite voix.

— Nous n’irons pas à l’hôtel. J’ai pris mes dispositions.

Il s’autorisa un léger sourire en coin en voyant l’incompréhension se peindre sur le visage d’Andrea.

— Dans ce cas, dites-moi où nous logerons. J’ai besoin de le savoir pour en informer ma mère. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète inutilement.

Linus acquiesça.

— Demain soir, nous logerons chez ma tante Mae, près d’Ayr, puis j’ai prévu de…

— Chez votre tante Mae ? l’interrompit-elle en écarquillant les yeux.

— Cela vous pose un problème ?

Andi baissa la tête. En fait, il s’agissait plus d’une réserve que d’un véritable problème. Il était facile de garder ses distances avec Linus lors de ses rares visites — loin des yeux, loin du cœur. Mais s’ils résidaient tous deux sous le même toit, chez sa plus proche parente… Elle n’était pas certaine de pouvoir gérer ses émotions, et la situation risquait de devenir un peu trop intime à son goût.

— Je doute que votre tante apprécie que l’une de vos employées s’impose ainsi chez elle…

— Au contraire, elle a hâte de vous rencontrer.

— Vraiment ?

— Oh, que oui ! Elle est curieuse de faire la connaissance de la perle rare qui est parvenue à me supporter une année entière.

— En tant qu’employée, vous voulez dire ?

— Evidemment, en tant qu’employée. Le précédent record au poste d’assistante est de dix mois seulement.

— J’ignorais ce détail…

Ils faisaient tous deux de très longues journées, sans jamais compter leurs heures, mais Andrea avait trouvé très stimulants ces quelques mois passés à épauler Linus. Elle avait eu le bonheur de voir Tarrington Park refleurir, retrouver une seconde vie à mesure que les travaux avançaient.

— Je ne pensais pas que cela aurait de l’importance pour vous.

— Et qu’avez-vous fait subir à mes devancières, au juste ?

— Absolument rien.

— Ah… et j’imagine que c’est précisément là que réside le problème ?

— Apparemment. Mais j’ai pour principe de ne pas nouer de relation intime avec mes employées, ajouta-t-il avec dureté.

Andrea se raidit. Aurait-elle involontairement laissé filtrer un peu de la toute nouvelle attirance qu’elle ressentait pour lui ? Etait-ce une mise en garde ?

— Tout est pour le mieux, puisque là n’est pas mon intention, affirma-t-elle bravement.

Linus fut surpris de ressentir un léger pincement de regret.

— Pour le mieux, en effet.

— Oh ! tant que j’y pense, Linus, il faut sans doute que vous sachiez que mon grand-père maternel était gallois.

— Cela signifie-t-il que vous encouragerez le pays de Galles au stade, dimanche ?

— Sans aucun doute, affirma-t-elle avec un sourire de défi. Et il me semble qu’ils sont plutôt bons, non ?

— Je croyais que vous n’entendiez rien au rugby ?

— C’est le cas, mais mon grand-père a toujours eu pour habitude de me passer un coup de fil après chaque match gagné.

— Hum… Il me semble qu’après dix années de disette, il est temps que l’Ecosse renoue avec la victoire.

— L’Angleterre joue contre l’Italie samedi, il me semble ?

— Je crois que nous allons bien nous amuser ce week-end, dit Linus en souriant.

Andi faillit s’étrangler de stupéfaction. Nous amuser ? Quatre jours seule en Ecosse avec lui, soumise à une attirance de plus en plus irrépressible ? Un calvaire, oui !

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Commentaires récents

Poubelle

Pas dans les meilleurs, mais c'est quand même un bon moment de lecture.

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Une romance qui se lit sans souci. Quelques incohérences comme le fait qu'elle est embauchée comme assistante mais s'occupe de la réhabilitation du manoir... Ce n'est pas le même travail... Donc par moment c'est capillotracté.

Romance qui fait passer un bon moment sans plus.

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Dates de sortie

L'Héritière de Tarrington Park

  • France : 2014-11-01 - Poche (Français)
  • USA : 2009-08-25 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • International Billionaires, Tome 8 : L'héritière de Tarrington Park - Français
  • The Virgin Secretary's Impossible Boss - Anglais
  • The Virgin Secretary's Impossible Boss (International Billionaires #8) - Anglais
  • Tempestade de paixões - Portugais
  • Weekend con seduzione - Italien
  • Verbotene Nächte mit dem Boss - Allemand
  • Tormenta de pasiones - Espagnol
  • Gestrand met de miljonair - Néerlandais
  • Ένα Καυτό Σαββατοκύριακο - Grec

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