Commentaires de livres faits par Alienor-7
Extraits de livres par Alienor-7
Commentaires de livres appréciés par Alienor-7
Extraits de livres appréciés par Alienor-7
Ben tiens, je la connais : elle préfère frapper quand je ne suis pas dans les parages, ça lui laisse les coudées franches pour ce qu’elle a prévu. Ça peut être tout et n’importe quoi. De l’invitation à déjeuner à la publication des bans : rien ne m’étonne, avec elle.
– Oui, ma chérie, pourquoi tu ne te joins pas à nous ?
La voix de Madden est chargée de sarcasme, ce qui échappe totalement à ma mère. »
– Il y a toujours un souci avec Madden, je réplique dans un ricanement. Ça ne changera pas sous prétexte qu’on… tu sais…
– Non, je ne sais pas puisque tu ne me donnes aucune information. Mais je vois bien que tu rumines, et ça m’inquiète pour tes mâchoires. Tu vas t’user les dents à force de les faire grincer.
Elle a raison, je me concentre pour détendre mes muscles faciaux et tout de suite, je me sens mieux. On devrait tous avoir une Holly dans nos amies pour nous rappeler des gestes simples qui font du bien. Le dentier à mon âge, ce serait ballot. »
Surtout s’il en était réduit à lui demander, à elle, de se promener avec lui. Car après tout, il ne la connaissait pratiquement pas. Et, de plus, chacune de leur rencontre s’était jusqu’à présent soldée par une chamaillerie.
Elle se mit à mordiller sa lèvre inférieure. Se promener avec lui sans chaperon serait plutôt choquant du point de vue de la bienséance, d’autant qu’un abîme séparait leurs rangs respectifs. Et pourtant… »
Il tendit l’index vers son menton qu’il effleura du bout du doigt, avant de reculer brusquement sa main.
— Vous méritez de connaître le bonheur, conclut-il sur un ton bourru. Pas de rester enfermée dans une nurserie jusqu’à la fin de vos jours. »
Il considéra la jeune femme avec un sourire un peu crispé.
— Dans peu de temps, bien sûr, le soleil qui a créé ce fabuleux spectacle va le refondre. On peut déjà presque distinguer le brouillard qui se lève. Encore une heure et les vestiges de votre temple mystique se mettront à dégouliner des ramures humides et à disparaître en une mare de gadoue. Venez ! lança-t-il brusquement. Je désirerais vous montrer autre chose. »
— Pourquoi donc, s’exclamait-elle, irais-je passer Noël avec des parents que je ne peux souffrir, enfermée dans cette espèce de palais des courants d’air, alors que j’ai tout ce qu’il faut ici, dans mon petit pavillon douillet, entourée de mes vrais amis ?
Et pourtant, songea Helen, elles étaient là aujourd’hui, tandis que le cottage et les amis en question n’étaient plus pour elles deux que souvenirs, balayés par les remous de l’effondrement de la Middleton & Shropshire County Bank, l’établissement auquel elles avaient confié toutes leurs économies. »
Mes traîtres de potes rigolent comme des baleines. Moi, je trouve sa blague archi-nulle et je ne me prive pas de le lui dire. Je crois qu’en fait, je prends un réel plaisir à voir son petit air renfrogné. Et la contrarier est le meilleur moyen d’amener cette expression sur son visage.
– Si miss Comique a fini son show, on pourrait peut-être y aller avant que les pistes ferment ! »
En reculant de quelques pas, je peux enfin le regarder dans les yeux. Bordel, ce qu’il est grand ! Il détaille d’un air tout bonnement horrifié les décorations qui jonchent la table. Ses yeux s’attardent sur le bonhomme de neige au mur et reviennent se fixer sur moi, incrédules. Je sais bien qu’il m’a dit qu’il n’aimait pas Noël, mais il ne peut pas détester à ce point, si ? Oh, et après tout, je m’en fiche ! Si ce bûcheron a besoin d’un balai dans le cul pour se tenir droit, c’est son problème. Je ne le laisserai pas gâcher mes vacances. J’ai l’intention de m’amuser, de faire les choses à ma manière pour une fois, qu’il soit d’accord ou pas. »
Ali Amin
Parle-moi tant que ta langue est libre,
Tant que ton corps est encore tien.
Laisse tes mots voyager,
Incontrôlés
Spontanés
Indispensables
Dévaler les nuages de poussière qui abîment le soleil.
Jusqu’à ce qu’ils touchent mon oreille
Et tant d’autres, épandus sur la table,
À attendre.
Énonce la vérité pendant qu’elle est encore en vie,
tant que les lèvres, fendues, saignent mais savent encore bouger.
Le temps ne répond ni à l’amant ni au tyran.
Dis ce que tu dois.
Je t’écoute. »
— Elle a fini torturée et empalée ! Tu ne trouves pas que c’est mettre la barre un peu haut ? »
— C’est bien la preuve que tu te mens à toi-même… »
— C’est pourtant compréhensible. Wilf a besoin que l’évêque soit un homme en qui il ait toute confiance.
— Je ne dirais pas qu’il a toute confiance en Wynstan », répondit Aldred après une hésitation.
Ragna eut l’air très intéressée. »
« Cela n’en reste pas moins un crime, et l’évêque vient d’avouer en être responsable », observa Wilwulf avec gravité.
Wynstan baissa la tête en signe d’humilité. Aldred se demanda combien de personnes étaient dupes.
« Il devra donc payer le prix du sang à la veuve de la victime », poursuivit l’ealdorman. »
— Eh. Regarde-moi.
Je détestai voir que ses yeux étaient emplis de douleur lorsqu’ils croisèrent les miens. Une douleur que j’avais moi-même causée. »
-(...) Tu ne m’aimes pas et moi, figure-toi que je...je ne... n’apprécie pas non quand tu fais ta tronche de cake!
-Tranche de cake? Celui de Sarah?
-Laisse tomber! cria Jule en se précipitant dans le salon(...)Spencer se laissa choir sur un fauteuil en observant Jule qui faisait les cent pas.(...)
-Tranche de cake? glissa Spencer, en levant un sourcil.
-Non,rétorqua Jule, énervée.Tronche,tronche de cake,le visage,quoi!
Le jeune homme avait un sourire en coin.
-Visage de gâteau ? C’est insulte?
Jule avait bien du mal à rester en colère face à son amusement.
-Il ne s’agit pas d’un dessert.C’est une expression équivalenteà,je ne sais pas...tête de noeud.
-Oh oui,je sais ça!Dans le bois,il y a beaucoup noeuds,répondit Spencer enthousiaste.Mais pourquoi tête de bois?
Jule soupira de la tournure que prenait la conversation.Dans quoi s’était-elle embarquée? (...)
Une seconde, pendant une seule seconde, je me rappelle notre incapacité à communiquer comme deux adultes raisonnables et j’entrevois l’Apocalypse que notre relation pourrait provoquer. Je repousse cette idée au loin et rembobine ma mémoire pour m’endormir, les dernières minutes défilant non-stop sur l’écran de mes paupières closes. »