Commentaires de livres faits par Allison-3
Extraits de livres par Allison-3
Commentaires de livres appréciés par Allison-3
Extraits de livres appréciés par Allison-3
Je suis terrifiée de me sentir comme une étrangère dans mon propre corps. Qui suis-je bordel ?
— Et on leur dira quoi après ? Que c’était encore une comédie
— Vous êtes flic c’est ça, enquêteur au service des trous du cul ?
— Non, je voulais juste savoir si je devais faire semblant d’être agréable. En l’occurrence, je pense pouvoir vous dire que vous êtes malpolie, madame la conductrice de Perle, voiture pour désespérés.
- Je sais, j'essaye de contrôler mes émotions du mieux que je peux…
- Parce que si c'est le cas, ma belle, il va te briser le cœur, bien plus que ce qu'il n'a déjà abîmer ce soir.
- Lui dire qu'elle qu'elle à le QI d'un gobelin n'était pas très malin, sourit-il.
- J'aurais dû être plus subtile c'est vrai, mais je n'ai pas ta répartie.
Vous ne le connaissez pas? C'est tout simplement celui qui partage ma vie depuis un certain temps. Il a constamment la forme et beaucoup d'endurance. Il me rend heureuse quand je suis au lit avec lui. Vous ne voyez toujours pas? Popole est le petit nom de mon vibromasseur.
C'est à ce moment-là que Boulimique débarque, relève la tête pour me regarder. Forcément, dès que je parle de nourriture celui-là vient ramener sa fraise, pour avoir sa part de gâteau.
— Lâche-moi tout de suite, connard.
— Hm… hm… mais c’est qu’elle mordrait ! Une si jolie bouche ne devrait pas s’ouvrir pour insulter. Elle aurait mieux à faire !
Sa voix rauque et puissante s’infiltre tout doucement en moi et son ton si pénétrant me rend aussitôt fiévreuse. Je veux lui répondre, mais l’inconnu se colle davantage contre ma poitrine qui se soulève et s’abaisse dans un rythme complètement désordonné. Je sais qu’à cet instant, je suis littéralement sous son emprise, je n’arrive plus à formuler quoi que ce soit. Comme des aimants, mes yeux sont attirés par l’intensité de son regard bridé. Il est asiatique et d’une beauté à couper le souffle. Je cligne plusieurs fois des paupières, subjuguée par la couleur de ses pupilles, si profondes, si sombres, identiques à du charbon. Je manque d’air, j’ai du mal à respirer et autour de moi, tout semble au ralenti.
— Je ne sais pas, on pourrait commencer par se raconter ce qu’il s’est passé durant mon absence ?
Je suis conscient que je touche la corde sensible, cependant il faut bien crever l’abcès pour que nous puissions avancer. Je la vois souffler avant de répondre.
— Très bien, puisque nous devons en passer par là. Il n’y a rien de bien palpitant à raconter, juste la routine et toi ?
— Sage, je sais tout, je lui lance. Autant être honnête.
Ses yeux se ferment un instant, je peux à la fois sentir sa peine, sa peur et sa honte. Mon cœur se serre, mais je vais enfin savoir comment elle en est arrivée là.
— C’est Doris qui t’en a parlé ?
— Non, Doris est une tombe, je n’ai rien pu lui soutirer. Je me suis posé pas mal de questions quand on s’est vu chez elle, mais elle n’a rien lâché, tu la connais…
Un sourire se dessine sur nos deux visages tandis que nos pensées dérivent vers la femme que nous admirons tous les deux.
— Dans ce cas qui t’a vendu la mèche ? Je suis curieuse de savoir qui ma vie intéresse tant pour la raconter à qui veut bien l’entendre ?
— Ne le prends pas comme ça Sage…
— Ah oui et comment dois-je le prendre, Porter ? Tu t’enfuis pendant je ne sais combien d’années et je devrais te sauter au cou ?
— C’est ce que tu souhaites ? Me sauter dessus, dis-je conscient que je risque de l’énerver encore plus.
— Grrrr, tu m’agaces, tu joues toujours sur les mots !
— Et toi tu aimes toujours jouer avec moi.
— Tu te trompes, me rétorque-t-elle sûre d’elle, tout en se levant brusquement.
Je fais de même, nous voilà à nous fixer, des flingues à la place des yeux. Ses joues s’enflamment, de colère ou de désir, je n’en sais rien.
— Prouve-moi le contraire, dis-moi que tu me détestes et tu seras libre de repartir.
Inconsciemment nos corps se cherchent, se tendent, se désirent. Je contourne la table basse qui nous sépare et je glisse ma main dans sa longue crinière de feu. Ses yeux se ferment, sa joue se pose dans ma main.
— Porter, ce n’est pas bien, ce n’est pas ce que je veux.
Sa bouche dit une chose alors que son cœur pense le contraire. J’en suis certain, son corps me le confirme. Mes lèvres se posent sur son cou, je souffle là où je la sais sensible. Je l’entends pousser un léger gémissement alors que ses mains restent le long de son corps. Elle lutte contre son désir, elle ne veut pas lâcher prise car ce serait me prouver que j’ai raison. En ce qui me concerne, pour la première fois de ma vie, je prends les commandes. Avec elle, j’oublie ma timidité, j’oublie même qui et où je suis. Ce qui compte c’est l’instant présent, les minutes qu’elle voudra bien m’offrir pour entrer, ne serait-ce qu’un instant dans sa vie. Je suis à elle et que Dieu me condamne en enfer si c’est le prix à payer pour l’aimer toute une nuit
— Ok.
— Je veux que tu le cognes et que tu le finisses d’une balle dans la tête.
Il me tend une arme. Je sais m’en servir, il m’a déjà appris à tirer sur des cibles, mais jamais sur un homme, jamais.
— Je te laisse faire, fils, je m’installe un peu plus loin pour t’observer. J’ai confiance en toi, n’oublie jamais : aucune pitié, c’est lui ou toi…
J’ai choisi mon camp, ce sera lui la victime et moi le bourreau. Ce ne sera pas une partie de plaisir, ce ne sont pas vraiment les raisons pour lesquelles je voulais intégrer le club, mais mon père compte sur moi et c’est le moment opportun pour lui prouver qu’il peut être fier de moi. J’ai l’habitude de me battre, je ferai comme toujours. Je frappe, je dégomme et je ne me pose aucune question.
Je commence à cogner le mec qui se réveille en-fin. Je peux lire la peur dans ses yeux mais sa supplique n’a aucun effet sur moi.
— Pitié, Monsieur, laissez-moi, je ne dirai rien, j’ai une famille, pitié…
Il reçoit une première volée. Je peux sentir son sang couler sur mes mains et ses os craquer. J’enchaîne les coups sans aucun remord. Ses cris de douleur retentissent dans tout le bâtiment, ce qui m’incite à continuer. Je ne ressens plus mes doigts endoloris, mais le mec a cessé de crier tellement il est anéanti. Mon père se joint à moi et m’explique qu’il est temps d’en finir. À ce moment-là, je sors le flingue de derrière mon jean et vise sa tête. La peur commence à m’envahir, je n’ai jamais fait ça, ma main se met à trembler et j’ai du mal à garder mon sang-froid. Des gouttes de sueur perlent sur mon front et glissent le long de mes tempes. Des idées morbides se bousculent dans ma tête et j’ai du mal à appuyer sur la gâchette. Cameron entoure ma main de la sienne avant de presser la détente. La tête de l’homme explose et je peux voir des morceaux de sa cervelle éparpillés par terre et sur mes chaussures. Ma main reste collée au flingue et je n’arrive plus à parler. Mon père avait raison, cette journée me changera à jamais. Je pensais pouvoir passer ce test facilement, mais je ne suis pas aussi dur que je le croyais. Est-ce qu’il va m’en tenir rigueur ? Evidemment ! Est-ce que je vais lâcher l’affaire pour autant ? Non ! je vais me battre pour devenir comme lui et j’y arriverai.
Je la coince dans le couloir précédant le jardin, elle est prisonnière de mes bras. Personne autour de nous ne remarque ce qu’il se passe, tous trop occupés à leurs propres affaires. Je presse mon bassin contre sa cuisse pour lui montrer que je suis sérieux. Sa bouche forme un « o » de surprise et je m’empare de ses lèvres. Elle répond à mon baiser avant de me repousser de ses petites mains.
— Que fais-tu, Devon ?
— J’ai envie de toi, Hannah, et maintenant.
— Tu es dingue, me répond-elle. Tu ne m’as jamais calculée et tu voudrais que je me laisse aller avec toi ? T’es complètement dingue, Devon.
Elle a beau se refuser à moi, elle ne fuit toujours pas la prison que j’ai formée autour d’elle. Ses yeux ne quittent pas mes lèvres, je la sens fébrile et prête à cra-quer. Il faut juste qu’elle accepte son attirance pour moi.
— Tu m’excites depuis toujours, Hannah, chaque fois que je te vois chez toi, j’ai envie de te prendre dans cette chambre qui n’appelle que nous. J’ai envie de voir tes pommettes rougir et ton corps s’enflammer. Tes tétons se dresseraient uniquement sous mes caresses et ton sexe serait trempé de ton envie de moi. J’insiste en lui chuchotant à l’oreille : je te veux nue ce soir et demain tu ne penseras qu’à une chose, recommencer.