Penser qu'il faudrait le prendre en photo est le meilleur moyen de tuer l'intensité d'un moment.

La culture nous est vitale. Dans sa diversité, avec ses travers, ses hauts et ses bas, ses chefs-d'oeuvre et ses classiques, ses avant-gardes et son passé.
C'est ce qui nous fait réfléchir, nous rend humains, nous fait vibrer. C'est une boussole qui nous guide vers la liberté et la créativité. Ne perdons pas le cap.

Quelle sera la mémoire d'une société qui ne saura rien des errements de son passé ? Quelle capacité d'analyse, de critique, de rébellion, auront les générations qui grandiront en parcourant une histoire de l'art ou de la littérature caviardée, réécrite, aseptisée ? Nul ne le sait encore, mais le biais est pris. Et, lorsque la question sera examinée, avec sérieux, il sera sans doute trop tard pour revenir en arrière. Pire encore, nous n'auront plus les moyens, intellectuels, de savoir ce qui a été peint, écrit, lu, admiré ou conspué. Le public du futur sera anesthésié. Quant au chercheur du futur, il sera bien démuni pour reconstituer ce pan d'humanité effacé en quelques années seulement.

La perception que nous avons d'une oeuvre est aléatoire. Elle dépend autant ou plus de l'époque à laquelle elle a été exécutée. La première attention que l'on doit avoir vis-à-vis d'une peinture est de ne pas l'enfermer dans un réseau de significations qui serait étranger à la culture qui l'a produite.

"Souvent, ce sont justement les inventions censées faire gagner du temps qui augmentent la charge de travail."

" Avant-propos
"Le temps est l'étoffe dont est faite la vie", déclarait au XVIIIe siècle Benjamin Franklin, homme politique, savant et inventeur américain. En français, le mot "temps" fait partie du Top 10 des mots les plus employés. Il existe en effet nombre d'expressions mettant en jeu la notion de temps. Certains n'ont pas le temps, d'autres veulent l'économiser, voire regrettent de l'avoir gâché.

Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Prendre son temps, en perdre ou en gagner ? Le temps passe de toute façon, quoi que l'on fasse. C'est du moins l'impression que nous donnent les montres, dont le mouvement continue inexorablement, quels que soient nos faits et gestes."

" Il voyait toujours la liberté comme les croyants voient la vierge. "

A chacun de vos meurtre vous mourez un peu, comme si vous estimiez le mériter aussi, vous ne vous épargnez rien. Mais pourquoi, avec cette passion et ce sens de la justice, souhaitez-vous vous faire appeler enfant de Satan ?