Adam Roberts

Un très bon livre, que je recommande chaudement !!

Spoiler(cliquez pour révéler) En revanche, je trouve que le fait que Jack soit amoureux de Diana est un peu prévisible et gâche le chara developemment

Un bon roman qui va vous retourner le cerveau.

Oubliez le monde tel que vous le connaissez; ici on voyage et on vit dans l'espace. Des milliers d'habitats pavillonnaires et villes sillonnent le cosmos. La Terre n'est plus qu'une simple résidence secondaire où la gravité et trop forte et où la vie est trop dure.

Diana et sa sœur sont toutes les deux de puissantes héritières (pour rester simples) et de très brillantes jeunes filles. Si Eva se passionne pour les sciences physiques et théoriques; Diana, elle, préfère le domaine juridique et policier avec les élucidations de crimes. Alors quand un de leurs domestiques est assassiné à quelques mètres d'elles, ni une ni deux, Diana saute sur l'occasion et tente de résoudre le mystère.

Ce livre est en réalité l'assemblage complexe de 3 nouvelles ayant pour point commun: Jack Glass, le célèbre meurtrier. Ce dernier doit son nom au type d'arme qu'il utilise: toujours en verre.

La première nous plonge dans ce qui s'apparente à la prison et aux travaux forcés du futur. 8 prisonniers sont envoyés sur un astéroïde pour le creuser et le rendre habitable; ils ont en tout et pour tout 11 ans pour y parvenir dans le froid glacial de l'espace. Parmi ces prisonniers se trouve un homme qui n'a qu'une idée en tête: trouver du verre. Il commettra l'évasion la plus surprenante possible en bernant tous ses compagnons.

Cette nouvelle est, sans conteste, celle que j'ai le plus aimé de part son ambiance vraiment oppressante et son grand final absolument grandiose: on ne s'attends absolument pas à ce dénouement.

La deuxième nouvelle, plus longue, s'axe sur le fameux meurtre de domestique près de Diana et Eva. Si Diana mettra tout en oeuvre pour essayer de mener son enquête à bien, le chemin ne sera pas facile puisque nombreux sont les personnes essayant de lui mettre des bâtons dans les roues. Ajoutez à cela la rumeur d'un dangereux prisonnier évadé et rien n'est facile pour l'adolescente.

Encore une fois, cette nouvelle est très bien menée et le dénouement, bien qu'un peu plus prévisible, nous laisse sans voix pendant plusieurs minutes.

La troisième et dernière partie de l'histoire est, pour ma part, la plus tordue et la plus ratée.

Diana a résolu son enquête mais ne peut rester sur Terre où elle passait ses vacances: le danger est trop proche et elle doit fuir. Mais ce n'est pas facile d'échapper à des mains avides quand on déambule dans un espace où tout est contrôlé et où tous les humains sont pistés. Un nouveau meurtre pour le moins énigmatique va encore donner du fil à retordre à la jeune fille qui va nous dévoiler une seconde fois ses incroyables capacités de déduction et de logique.

Ici, l'auteur s'est pour moi, un peu trop emballé et j'ai été perdue à de nombreuses reprises. La fin est bien trop prévisible et gâche tout le récit.

Néanmoins je me dois de saluer l’imagination de l'auteur car l'univers qu'il a inventé est remarquablement précis, détaillé et plausible. Car le futur est proche et les progrès incessants.

Conclusion: un bon roman, vraiment, à découvrir car la plume d'Adam Roberts est vraiment intéressante et captivante.

Decouverte d'un livre "parodie".

Huwm disons qu'il faut le prendre pour ce que c'est, ni plus ni moins et ne rien en attendre

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2020/03/19/la-der-des-etoiles-adam-roberts/

La der des étoiles est, comme son titre le sous-entend fortement, une parodie de la célèbre saga Star Wars. Ici, pas de Force, mais le pouvoir de la Farce, que le jeune Luc Skyterrier utilise pour échapper au sinistre Lourd Pater.

Je pense que ma chronique va être rapide… J’adore les parodies. Vraiment. Quand elles sont extrêmement bien faites, je peux me tordre de rire pendant des heures. En revanche, je n’ai pas de juste milieu. Soit je les aime, soit je les trouve complètement ratées. Et malheureusement, ce livre se place dans la seconde catégorie.

Pourquoi ? Voici quelques exemples… Déjà, Anakin devient Jane Skyterrier. Alors, c’est toujours un homme, mais il s’appelle Jane (et il n’aime pas qu’on lui en parle). C’est drôle, non ? Et son fils, Luc… Vous savez que Luc, ça donne cul à l’envers ? Vous riez, cette fois ? Toujours pas ? Et si je vous dis que sur Tatooine (ou son équivalent parodique), il ne vit que des gens de plus de 100kg qui se promènent constamment nus parce qu’ils sont Suédois (d’ailleurs, si vous voyez le rapport, faites-moi signe), ça vous fait mieux rire ? Non plus ? Vous voulez que je vous répète que Luc, à l’envers, ça fait cul ? Au bout de la troisième ou quatrième fois, ça finira peut-être par vous faire pouffer, non ?

Ce livre n’est absolument pas drôle. Il se contente principalement de reprendre le scénario des épisodes IV à VI de Star Wars en… en… Non, vraiment, je ne vois pas. C’est stupide, oui, mais marrant, pas du tout. Quant à la prélogie, elle est expédiée en moins de soixante-dix pages, parce qu’apparemment, il y avait une longueur à ne pas dépasser. Or, à ce moment-là, il y a un soupçon de sérieux qui transparaît, avec quelques idées, mais c’est tellement vite expédié que je n’ai même pas eu l’occasion de comprendre où l’auteur voulait en venir.

D’habitude, je m’efforce toujours de nuancer mon propos dans une chronique, mais là, non, désolée. C’est mauvais. Un mauvais copier-coller de Star Wars, c’est tout. Quand l’œuvre originale est plus drôle que la parodie, il y a vraiment un gros souci.

Que ça se passe en apesanteur, sous l'écrasante loi de Newton, ou à élipse, Adam Roberts nous emmène dans trois énigmes, trois meurtres incroyables en espace clos, et il réussit le prodige de nous passionner bien qu'il nous ait donné le nom du seul et unique meurtrier dès les premières pages !

Tout est dans le "comment ?" et "le pourquoi ?"

Une construction inimaginable et des personnages incroyables, voilà ce qui vous attend dans "Jack Glass".

À vous de mener l'enquête maintenant dans cet univers d'anticipation.

Ce livre est incroyable, son approche des théories kantiennes dans un univers de science-fiction malléable aux essais concrets de leur application rend une-des histoire-s complètement unique-s et originale-s. L'implication de l'auteur dans les recherches philosophiques d'une des œuvres les plus complexes de la pensée des Lumière allemandes est admirable.

Une épopée assez folle qui imagine le peuplement de l'orbite basse de la Terre. Le livre se déroule sur trois temporalité : le peuplement en question, le développement de ce qui semble devenir une nation, et les problème politique occasionnés par cette communauté, qui devient de plus en plus importante. Si vous cherchez de l'action pure, passez votre chemin. C'est lent, c'est plein d'invention assez folle, certains passages sont de petits bijoux très marquants. Un excellent ouvrage de SF.

Belle découverte, un livre que je recommande.

Le style est agréable, et le contenu expose un sujet qui est rarement repris.

On y parle IA, métaphysique, et philosophie kantienne au travers de différents personnages. Le personnage principal est attachant, et on se prend vite au jeu de se mettre dans la peau de Charles, malmené de bout en bout de l'histoire.

Ma seule réaction : WTF!

C'est tellement con que ça devient bon d'une certaine manière.

Étant un très grande fan du monde de Tolkien, il fallait absolument lire que je lise tout en lien avec ce monde, dont les parodies.

Premièrement, c'est clair qu'il faut avoir lu l'œuvre original pour apprécier et comprendre celle-ci.

Comme l'œuvre original, l'histoire est conté sur un ton de conte. Les note de bas de pages étaient éternel et j'avoue de ne pas les avoir lu au complet.

Je n'ai pas pu correspondre tous les personnages parodiés avec leur originaux.

Le nom des endroits et autre change tellement qu'on se perd dans quoi parle l'auteur.

Je ne peux pas dire que le livre est bon au point que je le relirai, mais je crois qu'un fan de Tolkien pourrait apprécier cette vision parodique d'un tiers envers l'œuvre du maître de la fantasy.

Un livre à lire pour les amoureux de Kant. Ou de ceux qui se pose lent même questions que lui.

Attention, un livre à faire chauffer la matière grise, mais intéressant.