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Akinari Ueda

Auteur

48 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par dede1422 2010-12-27T18:05:38+01:00

Biographie

Ueda Akinari eu une vie romanesque. Il nait le 25 juillet 1734 à Ōsaka dans un quartier des plaisirs de Sonezaki. Sa mère est une courtisane et son père est inconnu. Alors qu’il n’a que 4 ans, sa mère l’abandonne. Il est recueilli par un riche marchand de papier et d’huile nommé Ueda. Ce dernier, n’ayant qu’une fille, en fait son héritier et lui donne l’éducation soignée d’un fils de riches commerçants. En 1738, l’enfant contracte la variole, il survit mais la maladie laisse des traces : plusieurs doigts paralysés, au point que l’on craignit qu’il ne puisse jamais tenir le pinceau du lettré. Cette guérison miraculeuse, qu’il attribuera au dieu Inari : le dieu-renard, développe sa spiritualité qui se manifeste dans le côté fantastique de ses œuvres.

En 1761, à la mort de son père adoptif, il reprend son commerce mais ne se révèle pas être un excellent homme d’affaire. Il perd son échoppe dans un incendie 10 ans après. En parallèle, il publie plusieurs histoires humoristiques se réclamant du Ukiyo-Zōshi (浮世草子, Ukiyo-Zōshi?) qui désigne littéralement « les romans du monde flottant ». Considérant cet incendie comme une occasion pour lui de quitter le monde des affaires, Akinari commence des études de médecine sous l’enseignement de Tsuga Teishō.

En 1770, un évènement capital vient transformer les conceptions littéraires d’Akinari : le philologue Katô Umaki vient s’installer à Ōsaka. Il se met à son école et réécrit de fond en comble ses récits. Ueda Akinari consacre huit ans de sa vie à l’Ugetsu.

En 1776, il devient médecin et publie, dans le même temps, ses Contes de pluie et de lune (雨月物語, Ugetsu monogatari?), ce chef d’œuvre de la littérature japonaise est en fait un recueil de neuf contes fantastiques.

En 1793, il s’installe à Kyōto, la capitale. La mort de sa femme (en 1798), le laisse désemparé et presque aveugle. C’est ainsi qu’il en vient à dicter la plupart de ses œuvres. Dans ce contexte, il commence sa deuxième œuvre du yomihon : les Contes de pluie de printemps (春雨物語, Harusame monogatari?) qui sera publiée inachevée en 1809 (année de sa mort). La version complète ne sera, d’ailleurs, pas publiée avant 1951.

Ueda Akinari meurt à Kyōto le 6 août 1809. On peut voir sa tombe dans l’enceinte du temple bouddhique Saifuku-ji ; la stèle porte un de ses nombreux pseudonymes : Ueda Muchô.

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Nombre d'évaluations : 15

0 Citations 7 Commentaires sur ses livres

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de Akinari Ueda

Sortie Poche France/Français : 1990-10-10

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Serafima 2017-09-04T16:40:18+02:00
La maison dans les roseaux

De courtes nouvelles dans lesquelles on trouve un peu de fantastique, des fantômes et des hommes courageux.

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Commentaire ajouté par andy_g 2018-07-30T13:17:05+02:00
Contes de pluie et de lune

J'attendais beaucoup de 'Contes de pluie et de lune', et j'avoue être un peu déçue. Si on en retire le fond, on perd beaucoup sur la forme. En même temps, je sais bien que la traduction japonais-français est compliquée, et qu'il est difficile de rendre certaines significations poétiques sans longues périphrases indigestes. L'édition que j'ai est assez bien faite, car le traducteur a décidé d'éviter ses fameuses périphrases, pour coller au plus près du texte, mais en donnant de nombreuses explications à la fin du livre, ce qui certes permet une meilleure compréhension - de certaines références historiques et géographiques également - mais coupe trop souvent la lecture.

On ne peut que sentir qu'il manque bien des nuances poétiques dans le texte en lui-même, ce qui est dommage. Néanmoins, la découverte de ces contes, plus asiatiques que purement japonais puisqu'on y trouve de nombreuses sources ou références chinoises, est toujours intéressante, et agrémentée de quelques moments de frissons.

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Commentaire ajouté par Takoubook 2021-01-23T13:23:13+01:00
Contes de pluie et de lune

On a d’abord du mal à s’imprégner de la magie du recueil car la langue est différente de ce qu’on a l’habitude de lire. Cependant, dès qu’on est complètement absorbé, les contes en deviennent fascinants. On découvre peu à peu les légendes qui berçaient le monde japonais de l’époque d’Edo. C’est comme si on revenait presque 300 ans en arrière et qu’on partageait avec ces gens leur histoire, leurs peurs. Les apparitions fantasmatiques et les démons étaient très présents dans les traditions japonaises et encore aujourd’hui, ils y ont une place de choix.

Le recueil débute par le conte Shiramine où j’ai perçu une sorte de morale. En effet, on retrouve le moine Saigyô parlant avec le fantôme du second empereur retiré afin de l’aider à expier les fautes qu’il a commises de son vivant. D’après René Sieffert, il est courant dans la littérature japonaise qu’un moine parle autoritairement à une apparition de noble afin de le remettre sur le droit chemin pour qu’il trouve la tranquillité. Le conte Controverse sur la misère et la fortune qui clôture le recueil est aussi une morale. L’esprit de l’or apparaît devant un guerrier économe et dérive sur une discussion morale et politique. Pour moi, le fait d’avoir commencé et terminé le recueil avec ce genre de récit est une volonté de l’auteur de happer son lecteur dans son recueil puis de le laisser en sortir avec des idées à méditer.

Le conte que je préfère dans ce recueil est Carpes telles qu’en songe…. Il raconte la vie d’un moine qui, durant son temps libre, vogue sur le lac et donne quelques sous aux pêcheurs passant par là afin de libérer les carpes qu’ils ont pêchés. Un jour, il tombe gravement malade et succombe à cette maladie. La suite de cette histoire est une ode à la nature. J’y vois une tentative de l’auteur de faire prendre conscience à ses lecteurs de la beauté du monde qui nous entoure. Cet écrit est pour moi le plus surnaturel et le moins effrayant.

En effet, ce recueil, si surnaturel qu’il puisse être, contient aussi quelques contes effrayants. Comme mentionné plus haut, les apparitions de fantômes et les démons sont au centre de la majorité des contes du recueil. On découvre alors de quoi la société de l’époque avait peur et quel genre d’histoire d’horreur ils aimaient lire.

Cette œuvre est aussi énormément centrée sur la religion. Les moines sont souvent importants dans les contes et ne font quasiment jamais le mal. Seulement, dans le conte Le capuchon bleu, on peut voir une entorse à cette règle car un moine qui a perdu la tête effraie les habitants du village voisin. Ils le qualifient de démon même s’il n’en est pas vraiment devenu un. On peut voir tout de même que les moines de ce recueil ne se transforment pas en réel être maléfique.

Les commentaires et notes apportés par René Sieffert sont indispensables pour comprendre les contes car ils les replacent dans leur contexte d’écriture. Ils représentent la moitié du livre mais sont extrêmement utiles à la compréhension des récits. Je reconnais que j’ai trouvé parfois un peu barbant de toujours regarder les notes mais c’était important et je n’aurais pas pu apprécier le livre à sa juste valeur si je les avais ignoré.

Le deux bémols que je trouve à ce recueil c’est la difficulté de la langue et le fait que certains contes soient trop moralisateurs à mon goût. Ce genre de récits étaient très appréciés à l’époque dans la société japonaise mais j’avoue ne pas avoir accroché aux morales et aux questions politiques.

C’était donc une bonne lecture. J’ai aimé me plonger dans ces contes emplis de surnaturel et de légendes d’antan. Je me suis laissée emporter par la beauté de la plume d’Akinari, bien que difficile. Ce recueil est à mon avis une des plus belles œuvres japonaises de l’époque d’Edo.

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Commentaire ajouté par lilysue14 2022-10-24T07:12:39+02:00
La maison dans les roseaux

On retrouve dans cet ouvrage 4 contes :

🔸Le rendez-vous aux chrysanthèmes

🔸La maison dans les roseaux

🔸Carpes telles qu'en songe...

🔸Le chaudron de Kibitsu

Ces contes sont extraits du recueil "Contes de pluie et de lune" publié vers 1776. Ce recueil de 9 neufs contes fantastiques est considéré comme le chef-d'œuvre d'Ueda Akinari.

Il est question de fantômes, d'esprit renard, de spectre vengeur, de réincarnation. Chaque conte nous permet d'en apprendre davantage sur les traditions japonaises de l'époque mais aussi sur l'Histoire du pays. Cela nécessite tout de même de faire plusieurs aller-retour avec les notes en fin d'ouvrage.

J'ai beaucoup aimé le côté mystique et poétique des histoires racontées. Les émotions et les valeurs de loyauté, d'amitié, de respect et d'honneur y sont décrits avec une très belle écriture et un vocabulaire métaphorique.

La fin de chaque conte se rapproche plus d'une philosophie sur les valeurs humaines que sur une morale de bonne conduite.

Pour 3 contes sur 4 on retrouve de belles personnes vouées qui cohabitent avec d'autres plus égoïstes ou viles. Cela découlant sur des drames.

J'ai eu une préférence pour le premier conte. Je suis sensible à ces histoires de fraternité et d'honneur. J'avoue que le dernier conte m'a fait un peu flipper surtout que je l'ai lu juste avant de me coucher.

J'ai apprécié cette lecture rapide (81 pages) et instructive. Elle m'a permis de voyager dans un autre pays et un autre temps.

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Commentaire ajouté par KarineDS 2022-11-04T08:24:26+01:00
Contes de pluie et de lune

L’écriture de l’auteur est d’une soutenance absolument magnifique, les références aux différents personnages ne sont pas aisées à suivre. Sa plume est douce, ensorcelle le lecteur et emporte votre attention au gré des contes.

Je ne suis pas une érudit du Japon et de ses anciennes dynasties donc je patauge un peu.

Mais je remarque que l’auteur dévoile au travers de ses récits, des complots, des trahisons, des démons, des esprits, des empereurs devenus divinités et bien d’autres secrets.

La lune joue un rôle prépondérant dans les descriptions mystiques, on la retrouve à chaque événement important que relate l’auteur. La nature y est vénérée et respectée sans elle nous ne sommes rien.

Il dénonce la félonie, montre la pureté des croyances japonaises au travers des différentes formes de fantômes. Il nous transporte dans l’irréel, glisse des messages sous couvert de morale.

Le véritable amour est retranscrit avec justesse, magnificence et poésie.

Divers sentiments sont exploités, la tristesse, le regret, l’amour, l’attachement mais tous sont amené avec pureté et pudeur.

Il y a toujours un moment lors de ma lecture de chaque conte où j’ai un doute sur mon interprétation, où je me perd dans les personnages, Je ne pourrai l’expliquer.

Ce qui m’a un peu gâché la pleine appréciation de ce recueil je le crains.

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Commentaire ajouté par coeurdechristal 2023-05-01T17:41:40+02:00
Contes de pluie et de lune

Un conte mêlant mystères et fantastiques. Durant mon cours de littérature du Japon traditionnel, j'ai fait de belles découvertes dont ce livre-ci. Il s'agit d'un reccueuil de nouvelles parfois triste, je pense à La maison dans les roseaux, mais aussi parfois horrifique. Je pense cette fois-ci à La passion impure d'un serpent. J'ai trouvé ces diverses nouvelles très originales. Le fantastique n'est pas toujours perceptible dès le début et c,est à la fois agréable et surprenant de constater comment cet univers se dévoile peu à peu.

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