Commentaires sur ses livres

Lucia nous revient plus débordée que jamais menant de front 2 enquêtes aux victimes diamétralement opposées. Qu'il est difficile d'être une femme flic dans une Espagne misogyne.

Il s’agit du premier roman de Bernard Minier que je lis. Ce serait mentir de ne pas admettre avoir été relativement déçu de cette première expérience avec l’un des auteurs les plus mis en avant en France où je me pose sincèrement la question de savoir si ce roman n’a pas été publié uniquement parce qu’il s’agit d’un ouvrage d’un écrivain bankable.

Avant même de commencer ma lecture, je prends conscience que Les effacées met en scène un personnage déjà présent dans un roman précédent. Cela n’est pourtant indiqué nulle part, trompant ainsi les nouveaux lecteurs qui se sentent, dans une certaine mesure, obligés d’aller lire le roman « précédent ». Je n’ai opté pour ce choix et il faut reconnaître que je suis totalement passé à côté du personnage principal, Lucia, que je ne suis pas parvenu à apprécier par un manque totale d’informations sur sa personnalité, son passé, sa manière d’enquêter…

Effectivement, l’auteur nous vend une intrigue policière banale, que l’on rencontre à tous les coins de rue, menée par LA meilleure enquêtrice de la région, mais qui ne parvient pas à nous convaincre dans ce roman. Cette dernière est aggressive, exprime un dégoût envers sa hiérarchie, n’exprime aucun amour pour son fils, mais passe des heures à rester au chevet de sa mère dans le coma. Il ne s’agit pas vraiment d’une enquête, mais plutôt d’une succession d’événements mis bout à bout afin d’aboutir à une dénouement final qui aurait été le même sans la présence de cette héroïne malgré elle.

Bernard Minier nous propose un roman très brouillon. Dénonciation de la politique française, manifestations de casseurs, harcèlement moral, misogynie, garde parentale… Les deux enquêtes policières sont finalement secondaires où l’auteur tente, par des moyens indirects, de dénoncer la non taxation des riches, la problématique de la liberté d’expression, la différence de traitement entre hommes et femmes.

Un thriller morbide et mystérieux !
On se plonge très vite au cœur de cette vallée où les disparitions et les meurtres s'accumulent !

L'ambiance est noire et malsaine. L'intrigue est intéressante et est basée sur la manipulation psychologique.

L'enquête du commandant Servaz est véritablement bien ficelé. Chaque étape y est présente : des meurtres à l'autopsie, de l'autopsie aux suspects, des suspects aux interrogatoires… Rien n'est laissé au hasard. De plus, on y retrouve dans cette affaire le lieutenant Ziegler. Je trouve leur binôme percutant et dynamique.

Toutefois, j'ai trouvé le récit moins passionnant d'autant que j'avais trouvé le coupable au milieu du roman.

C'était une excellente lecture. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de thriller et je suis contente d'avoir recommencé avec ce livre-ci.
J'ai eu un peu peur au début avec l'aperçu de l'hôpital psychiatrique car je ne suis pas une grande fan de tous les thrillers psychologiques qui se passent au milieu des fous, mais ce n'est finalement qu'un petit élément de l'enquête et non pas son cœur.
J'ai adoré l'enquête : dès le début du livre Bernard Minier nous met dans l'ambiance avec ce premier cadavre macabre. Puis l'enquête nous emporte sur différentes pistes.
Même vers la fin, quand les soupçons se précisent il y a encore des rebondissements. Et j'ai apprécié la fin car au fond l'explication était assez logique et le dénouement assez réaliste. J'aurais certes aimé en savoir un peu plus ce qu'étaient devenus certaines personnes de l'institut notamment, mais cela ne m'a pas vraiment dérangé.
En bref, je le recommande parce que passé l'appréhension du début (qui m'est donc propre) j'ai été captivée tout au long du roman.

Encore une belle preuve du talent et de l'originalité de Bernard Minier : il a su allier personnages profonds et complexes avec une intrigue originale.
J'ai par ailleurs apprécié que l'intrigue ne se déroule pas à la montagne, ou en France, mais en Espagne. Cela ajoutait à l'originalité de l'histoire !
Peut-être un poil trop de descriptions et de longueurs dans le récit mais le plot-twist final en valait bien le coup :)

On est pris au piège au fond d'une vallée avec tous les personnages qui peuplent ce roman. On est bluffé, surpris et un peu bouleversé par la fin de l'intrigue qui vous aura pris aux tripes tout au long de la lecture.

Avec Lucia, Minier nous a trouvé une nouvelle enquêtrice et une nouvelle série captivante. Dans cet opus Lucia mène deux enquêtes avec l'aide de son fidèle bras droit, Arias. Ce livre ravira les amateurs d'hémoglobine, limite Gore. Rebondissements à souhait et en prime la promesse d'une suite qui promet, vivement le prochain Lucia.

Une série qui commence très bien. Hâte de retrouver la suite des aventures du comma.dznt servaz

Ce roman m'a subjugué... A lire vraiment.

Le titre n'est pas mensonger : ce livre m'a happée du début à la fin et, surtout, retourné le cerveau !
Encore une fois, Bernard Minier frappe fort en nous proposant une histoire à l'intrigue bien ficelée et au plot twist déroutant. Des personnages attachants et bien construits, auxquels on s'identifie facilement, une plume fluide et adaptée au genre du thriller (malgré quelques longueurs et scènes d'actions que j'ai dû relire plusieurs fois pour bien comprendre leur enjeu), un cadre propice aux mystères et la magie opère !
Ici, il met en scène un adolescent adopté qui vit sur une île américaine avec son groupe d'amis. Sa vie bascule lorsque le cadavre de sa petite amie est retrouvé sur une plage. Assoiffé de vengeance et de vérité, il cherche à savoir qui a fait cela et quels étaient les secrets que Naomi allait lui révéler avant de mourir. Sur une petite île, tout le monde se connaît et tout se sait. Du moins, c'est ce que tout le monde pense... Mais qui est le coupable ?
Je vous laisse le découvrir en lisant cette p*tain d'histoire !

J'ai plutôt apprécié ce livre, mais je ne sais pas quelque chose a rendu ma lecture mitigée, et pourtant, j'ai tout de même lu ce livre rapidement. Les personnages sont bien construits, j'ai beaucoup aimé voir leur évolution, suivre l'histoire qui en soi est palpitante mais je m'attendais à quelque chose de plus grandiose, l'écriture était agréable et fluide. Mais je ne pense pas me souvenir longtemps, de ce roman, qui m'a laissé dubitative.

Ici l'auteur va nous plonger dans l'effroyable de la manipulation psychologique. Celle qui va jusqu'à l'anéantissement. Celle qui est savamment orchestrée pour déstabiliser, pour discréditer et isoler de tous.

Mais attention, un manipulateur pourrait bien en cacher un autre ...

Bernard Minier va en profiter aussi pour nous emmener dans les étoiles de diverses manières, et rythmer son récit sur des airs d'opéra.
Il paraît qu'un opéra se termine toujours avec la mort d'une femme. L'auteur va-t-il adhérer à cette thèse ?

Si on démarre la lecture en douceur (avec quelques petites longueurs aussi) la seconde partie du roman est beaucoup plus rythmée et addictive.
On va suivre une descente aux enfers effrayante de l'un des personnages, et une remontée des profondeurs de la dépression de notre Servaz adoré.

Une lecture qui devient captivante et m'a mise quelque peu sur les nerfs jusqu'au dénouement final assez spectaculaire.

On reconnaît bien le style de l'auteur, le scénario est bien ficelé et les indices que nous pensons comprendre et qui réussissent à nous surprendre jusqu'à la fin.

J'ai envie depuis longtemps de m'attaquer (pas personnellement, hein) à Bernard Minier.
Voilà qui est chose faite.

Et j'avoue avoir eu du mal à adhérer aux 100 premières pages... trop de similitudes avec Granger ou Thilliez.

Même si Servaz est un poil (de lapin) différent, les scènes de crimes ont le même (bon) impact, dans l'écriture, crue, froide, détachée, factuelle,.
Puis ensuite, on se laisse envelopper par l'ambiance, la température montagnarde, et le mystère enrobé du brouillard de saison.

Jean-Christophe, Franck, Bernard, qu'importe puisque le texte est bon.

Avec un bonus pour aller découvrir tout ce qu'Espérandieu écoute, lit,... The Gutter Twins, Idle Hands et l'ajouter à ma playlist, illico.

Excellent, merci Bernard.
Adopté.

Un premier tome intéressant et intriguant. J'ai adoré le personnage de Martin Servaz. Et quelle originalité de démarrer cette histoire avec un crime comme celui-ci. Même si j'ai trouve qu'il traînait un peu en longueur et que l'on relatait trop souvent la nature et la météo, j'ai hâte d'aller découvrir le second roman de la Saga Servaz.