Felice Stevens

Voici une lecture qui m’a fait pas mal pester (l’auteur a dû avoir les oreilles qui sifflent :p )

Dans un premier temps, je tiens à signaler que j’ai adoré la relation entre Julian et Nick, tellement que je voulais connaître le dénouement de leur histoire d’amour.

J’ai trouvé Nick touchant dans ses hésitations, dans ses acceptations et ses décisions …

J’ai aussi beaucoup aimé et été touché par tout ce qui était attenant aux enfants.

Mais dans un second temps, j’ai détesté tellement de “petites” choses, qu’elles sont venues instamment parasiter ma lecture. Dommage …

Ce livre avait tout pour nous offrir un récit émouvant, touchant, vibrant, mais le style de la plume de l’auteur a fait que le texte manquait énormément de fluidité (un exemple : Trois fois le même prénom dans une même phrase … C’est bon ! je sais comment il s’appelle à un moment :( ).

De ce fait, difficile d’être entièrement captivée par l’histoire.

J’avoue aussi avoir levé les yeux au ciel plusieurs fois, avoir pesté sur des tournures de phrases ou des comparaisons absurdes et ne pas avoir compris certaines situations … (exemple comparaison : érection = dur comme un tronc d'arbre (j’avoue que je ne voyais plus que la taille du tronc !!! mdr ))

De même, pourquoi dépeindre le métier de Julian de cette façon?? genre ce serait presque une tare que d’être styliste … Donc comme le mec aime la mode, genre il est superficiel ??? mais What ?? Surtout que Julian n’a rien de superficiel !! il s’est battu pour réaliser son rêve !

Pourquoi avoir tellement insisté sur le côté “dépravé sexuel” de Marcus, c’est bon à un moment on le sait que c’est un queutard ! Cela m’a dérangé que se soit signalé à chaque apparition du personnage, surtout en sachant qu’il est le meilleur ami de Julian …

Le 11 septembre, la réaction du père de Nick, le comportement exagéré et les excuses de Jensen (collègue de Nick), autant de situations ou j’ai ou la sensation qu’elles faisaient partie du récit afin d'amplifier le côté “Patho” mais qu’elles n’apportaient pas un réel intérêt dans le récit !

J’ai mis un ⅗ car l’histoire d’amour était belle et que j’ai beaucoup aimé le personnage de Nick.

Tout d’abord, plantons le décor et parlons de ce "Breakfast Club" ! Trois hommes. Trois personnalités très différentes mais hyper attachantes à leur manière. Trois destins, faits de cicatrices et de blessures, qui se retrouvent chaque semaine autour d’un petit déjeuner et se baignent à la chaleur de leur amitié. Trois hommes auxquels je me suis attachée alors autant dire que j’attends les tomes suivants avec une grande impatience !

Dans ce 1er opus, nous faisons la connaissance de Julian au moment où il subit un revers inattendu lors de la présentation de sa nouvelle collection de vêtements pour hommes. Un Julian sensible et profondément gentil, qui évolue dans un monde de requins et de faux semblants absolument pas fait pour lui ! Mais le passé va se rappeler à lui avec la réapparition de son premier grand amour, Nick.

Nick est pompier et les traumatismes du 11 septembre sont encore profondément ancrés en lui. Autant dire que le contraste est grand entre le héros, par ailleurs dans le placard, et celui qui affiche son homosexualité sans pudeur, dans un monde où le paraître est essentiel.

J’ai beaucoup aimé l’évolution des personnages. Celle-ci se fait lentement, à mesure que chacun ouvre les yeux sur des sentiments qui n’ont jamais totalement disparu et sur certains mauvais chemins qu’ils ont pris. On les voit grandir sous nos yeux et certains passages sont vraiment émouvants, me laissant parfois même une petite larme à l’œil. La plume est fluide et, en même temps, creuse dans la psyché de ses personnages, permettant de vivre avec eux, et en première loge, leurs doutes, leurs peurs et leurs incertitudes.

J’avais déjà bien accroché avec deux autres romans de Felice Stevens et encore une fois, j’ai passé un très bon moment en sa compagnie. Une belle histoire et des personnages attendrissants ? Que demander de plus ?

Nick et Julian se connaissent depuis l’adolescence. Une simple amitié qui s’est transformée en un premier amour inoubliable. Alors que Julian ne cachait pas son homosexualité, Nick restait bien profondément terré dans son placard à tel point qu’il a préféré rompre plutôt que d’affronter le regard des autres.

Bien des années plus tard, Julian est un styliste new-yorkais renommé. Il a cependant subi un échec cuisant lors de son dernier défilé et a décidé de se morfondre dans un bar bien éloigné de son QG. De fil en aiguille, une discussion s’engage avec le patron et les pompiers de la caserne d’en face. L’un d’entre eux reste le dos tourné et je vous le donne en mille. C’est …

… Nick. Son métier, c’est sa vie. Il souffre toujours des effets des attentats du 11 septembre. Seul rescapé de sa caserne, il est atteint du syndrome du survivant. Alors quand il entend cette voix du passé, c’est un choc. La fuite lui parait être la bonne solution.

Cependant, ce n’est pas ce que l’univers a prévu … le monde est petit, vraiment tout petit. Les deux hommes vont à nouveau se rencontrer et apprendre à tisser de nouveaux liens. Notre pompier reste pourtant tiraillé entre l’envie de se révéler au grand jour et la peur d’être jugé par des collègues homophobes et des parents supposément peu ouverts. Julian, quant à lui, mène de front un nouveau challenge qui lui permettra de créer des pièces en accord avec ses convictions et l’angoisse de souffrir à nouveau.

Heureusement, il n’est pas seul. Ses deux potes de fac, Marcus et Zack, sont toujours fidèles au poste pour leur petit-déjeuner hebdomadaire (Le fameux Breakfast Club) et l’aident à voir clair dans tout ça.

Une histoire de seconde chance sur fond de SSPT du 11 septembre et d’homophobie, un gay assumé, un autre dans le placard et le cheminement semé d’embuches vers un happy end font de ce roman une lecture agréable. Chaque personnage est bénéfique pour l’autre : Nick guérit peu à peu et se révèle, pendant que Julian va au-delà de ce monde superficiel de la mode. Ils se sont bien trouvés … enfin, retrouvés.

Je ressort quelque peu déçue de ma lecture.A la lecture du résumé j'en attendais tellement plus.

L'histoire en elle même n'est pas si mal en soit bien qu'il n'y ait rien de nouveau sous le soleil.

J'ai trouvé Nick et Julian très touchant chacun à leur manière mais l'histoire aurait mérité d'approfondir d'avantage les conséquences psychologiques du 11 septembre sur Nick et le chemin difficile parcouru par Julian.

La ou cela pêche c'est le nombre de cliché à la ligne !!! sans blague si on a pas compris que le milieu de la mode est superficiel et abrite des paniers de crabes en tout genre c'est que l'on ne sait pas lire!!!

C'est le genre de raccourcis qui a le don de m’énerver : sans blague la mode c'est pas bien car c'est que pour les riches et les beaux vêtements ne sont pas nécessaires !!! la bonne blague.

Je n'ai pas adhéré au stéréotype super lourd des collègues homophobes que tout le monde soutient.

Je ne remet pas en cause les conséquences psychologiques désastreuses des victimes là ou je remet l'auteur en question c'est les raccourcis qui sont pris.

Je trouve aussi que l'histoire se précipite d'un coup et que tout s'arrange tout cela est un petit trop bisounours pour moi et les ficelles un peu grosses.

D'autre part avec un ami comme Julian, Marcus n'a pas besoin d'ennemi !!! Là encore nous rabacher que Marcus est un queutard une fois cela fait sourire tout le livre à chaque échangecela fait grincer des dents.

Mouaiiiis mais non. Ce livre est juste trop, trop simple, trop vite , trop facile. Certes l'auteur a fait un travail qui prêche la tolérance et dénonce l'homophobie. Mais la romance en soit euh non j'ai pas accroché.

Ryder et Jason sont heureux et élèvent avec bonheur Gemma, leur fille de 4 ans. Malheureusement, Gemma tombe gravement malade, ce qui va bouleverser le monde des deux hommes… J’ai relu le premier tome pour me remettre dedans et je suis mitigée sur cette suite. Si j’ai de nouveau été charmée par ce couple, j’ai moins adhéré à l’histoire : pourquoi leur faire traverser ces épreuves dans le 2ème tome alors qu’ils avaient déjà pas mal subi dans le 1er ? Pour écrire une suite ? Ce n’était pas nécessaire pour moi et peu crédible avec la mère de Ryder.

Des thèmes difficiles et une histoire dans le fond assez émouvante. Pourtant le style de l'écriture m'a freiné : trop lourd et assez répétitif.

Ce livre est dans l'ensemble trop sombre pour moi car la reconstruction est laborieuse. Les sentiments négatifs jalonnent trop le texte et l'emporte sur la luminosité tant espérée. Ca manque clairement d'humour pour équilibrer le tout.

A 16 ans, Julian et Nick étaient amoureux et vivaient leur histoire cachée mais le jour où Nick prend conscience qu’il ne pourra jamais sortir du placard, il quitte Julian sans explication, les détruisant tous les deux. 18 ans ont passé, Julian est devenu un créateur de mode ne cachant pas son orientation, passant d’un homme à l’autre sans jamais s’attacher, ne voulant pas revivre le rejet qui l’a brisé. Il ne vit que pour connaitre le succès et ne fait confiance qu’à ses deux meilleurs amis et sa collaboratrice. Nick quant à lui est devenu pompier, a essayé d’être « normal » mais a échoué, il est donc seul, cachant sa véritable identité et regrettant son amour de jeunesse. De plus, c’est un homme marqué par le 11 septembre qui va faire du bénévolat à l’hôpital où il se rend au moins trois fois par semaine pour rendre visite aux enfants au sein de l’unité des grands brûlés, leur parlant, les aidant à faire leurs exercices et les soutenant. Lorsque Julian et Nick se retrouvent face à face, ils sont tous les deux déstabilisés. Malgré les années de séparation, les sentiments refont surface mais chacun lutte et la situation n’a au final pas changé pour Nick… Une belle histoire de seconde chance avec un couple attachant. Julian m’a charmé dès le départ mais j’ai eu plus de mal avec Nick et son comportement. Un bon moment pour les romantiques comme moi.

Mais pour quelles raisons Zach a-t-il accepté ce pari débile ?

Parce que ses meilleurs amis Julian et Marcus ont fini par le faire craquer. Ils en ont assez de le voir se renfermer dans sa geekitude, à bientôt 30 ans, planqué dans la cave aménagée de sa mère chez qui il vit toujours, à élaborer des appli qui l’ont rendu millionnaire et surtout célibataire, pas l’ombre d’une aventure depuis trèèèès longtemps.

La prochaine convention informatique d’Atlantic City serait donc l’occasion de se trouver un plan d’un soir pour valider le pari. Et Zach a décidé de prendre le taureau par les … cornes, de sortir de sa zone de confort. Bye bye les lunettes et bienvenues aux lentilles, aux fringues plus adultes et à une nouvelle personnalité qui durera le temps d’un week-end.

C’est confiant mais pas trop qu’il se laisse aborder par Sam au bar de l’hôtel et le pari est validé.

Sam, flic en retraite anticipée suite à une énorme boulette qui le mine et désormais cyber détective, avait dans l’idée d’occuper sa soirée tranquillou en attendant son meilleur pote qui assiste à la convention, jusqu’à ce qu’il croise le regard de Zach. Cet homme tout en contradiction le fait succomber par sa gentillesse, sa maladresse et sa fausse assurance.

Ce qui ne devait durer qu’une nuit entraîne des sentiments qu’ils n’avaient pas vu venir. Après des passés difficiles niveau sentimental, ils ont tous deux du mal à faire confiance à nouveau et marchent sur des œufs. D’autant plus que l’univers a décidé de leur mettre des bâtons dans les roues, entre imprévus et quiproquos, ces deux-là vont mettre du temps à s’avouer leurs sentiments.

La suite des gars du Breakfast Club. On avait découvert Zach, nerd hyper introverti en comparaison de l’exubérance de son pote Marcus et il n’avait pas manqué de soulever des interrogations. Et bien, ce tome 2 nous apporte toutes les réponses, notamment le cordon non rompu avec sa mère Sherryl qui a lentement et sûrement étouffé ses envies d’ailleurs, malgré elle mais un peu quand même.

Une romance qui commence par la fin et qui voit les sentiments s’approfondir. Je l’ai préférée au premier tome qui m’avait paru un peu confus. Pour celle-ci, l’histoire est agréable, parfois un peu répétitive côté piment et rallongée par de nombreuses introspections.

Ça n’en reste pas moins une lecture sympa avec des beaux moments tous simples de tendresse, de balades au bord de l'eau et de cerf-volants qui m'ont beaucoup plus. Elle nous ouvre une fenêtre sur le dernier tome de « Marcus » qui va peut-être enfin ralentir le butinage … enfin, c’est tout ce que Zach et Julian lui souhaitent.

Je dois avouer que j’aime particulièrement cet auteur. Aussi, quand j’ai vu qu’une nouvelle série allait être traduite, j’étais comme une gosse je jour de Noël. Pour être honnête, j’ai lu ce roman à sa sortie et j’ai eu un vrai coup de cœur pour l’histoire de Julian et Nick.

Cette romance c’est une revanche sur la vie tant pour l’un que pour l’autre. J’ai aimé leurs interactions, mais aussi leurs personnalités. Ils n’hésitent à laisser parler leurs âmes, mais aussi à montrer leurs forces et leurs faiblesses. J’ai aimé ce duo charismatique.

Ce roman, c’est aussi une belle histoire d’amitié entre Julian, Marcus et Zack. Ce trio est unique et touchant. Ces trois hommes ne peuvent pas être plus opposés les uns des autres et pourtant, ils sont plus unis qu’une famille.

J’ai aimé les thèmes abordés et les émotions que j’ai ressenties en lisant ce roman. J’ai été complètement emportée par cette histoire.

Le coup de cœur est une évidence pour moi.