Flavie Flament

Malgré cette belle initiative qui consiste à reverser quelques euros grâce à la vente de ce roman à l'UNICEF, je n'ai pas été emballée par les nouvelles proposées.

On se rend compte au fil de notre lecture que l'exil n'est pas seulement le fait de fuir son pays d'origine. Nous pouvons tout aussi bien être en exil dans notre ville par la faute des évènements qui surviennent dans notre vie.

J'aime les nouvelles ...mais pas celles là ! Le sujet (bien que très démagogique et politiquement correct) n'est pas interessant. mais les petites histoires sentent l'oeuvre de commande sans sincérité réelle, très inégales aussi ....

Quelques heures d'ennui !

Très bonne initiative pour une œuvre caritative....Mais hélas comme souvent les nouvelles sont inégales selon les auteurs...Je l'ai acheté car j'aime Aurelie Valorgues ...Un recueil de nouvelles poignant et dur. Chacune des nouvelles explore un futur possible de notre monde. Chapeau à la nouvelle d'Alice Polette, très réussie aussi ,comme celle de Valorgues...Les autre assez moyennes...

En créant un recueil de nouvelles regroupant quatorze auteurs contemporains connus ou en devenir, l’UNICEF nous offre une très belle opportunité de découvrir ou redécouvrir des auteurs à travers leurs histoires ou leurs poèmes sur le sujet de l’exil, chacun l’exprimant à sa manière et exploitant le sujet de façon complète en mettant le doigt sur les différentes formes d’exils et sur les multiples raisons de ce phénomène. De plus, grâce à une partie de l’argent reversé à l’association pour permettre aux enfants non scolarisés de bénéficier d’une éducation, nous faisons une belle action tout en se faisant plaisir, alors que demander de plus ?

Flavie Flament nous raconte son histoire. Nous connaissons aujourd’hui le viol qu’elle a subi à treize ans par ce photographe que je ne peux m’empêcher d’appeler le pornographe. Nous ne connaissons pas toutes les autres violences qu’elle a endurées, prostituée par sa mère, son corps est abandonné à la violence, son psychisme la fuit pour se protéger. À 40 ans passés, elle parviendra à retrouver la Poupette qu’elle était, lui tendra la main pour la consoler... chemin de consolation trop superficiellement abordé à mon goût malheureusement.

Une belle découverte. J’ignorais que Flavie Flament avait écrit des romans. C’est d’abord le titre et la couverture qui m’ont attiré puis le nom de l’auteure m’a convaincu.

Sans regret. L’étreinte est un roman de vie à la langue lumineuse, vivante. Une bien belle écriture qui se lie aux émotions de la narratrice Emma, une écriture raffinée, sensuelle pour raconter le vécu d’une jeune femme libre et libérée qui vit une histoire d’amour pendant le confinement.

Ce roman est le lieu du fantasme, de l’imagination libérée dans ce temps de confinement.

Tout commence par un sourire et une rencontre de hasard, tout le début de l’histoire, la séduction se vivent comme toute rencontre dans la joie, la passion. Surviennent le confinement et l’absence, le manque et son lots de rêves, de fantasmes.

Un joli rêve. Une belle lecture enivrante.

Les différentes nouvelles sont poignantes et apportent des points de vue différents de ce que peut-être un exil. Elles nous montrent que chacun de nous peut-être en exil à un moment de sa vie et se sentir étranger. Elle nous rappellent que l'exil n'est pas toujours choisi, pas toujours souhaité, parfois violent, souvent difficile.

Retour sur ma lecture « la consolation » de @flavieflamentoff aux éditions @livredepoche

Résumé :

"Je m'appelle Flavie, j'ai quarante-deux-ans.

Beaucoup pensent me connaître mais jusqu'à hier encore, j'ignorais moi-même qui j'étais.

J'étais Poupette. Personne ne l'a aidée.

Même pas moi.

Il est temps que nous fassions connaissance.

Et puisque personne ne l'a fait pour moi, il est temps que je me console."

Mon avis :

Un livre que j’avais depuis quelques temps déjà dans ma Pal et que j’aurai du sortir bien plus tôt!

Ce livre est un coup de poing, un combat pour toutes ces femmes qui se sont tues qui ont enfoui leurs secrets au plus profond d’elles.

Flavie dans ce témoignage poignant livre son combat, son amnésie traumatique pendant presque 30 ans, un récit tellement bouleversant et le courage qu’elle a eu de le livrer au public.

Dans son récit, elle parle de poulette cette enfant a qui on a volé sa vie, cette enfant qui s’est battue seule jusqu’à ce que Flavie adulte sorte de l’ombre et lui permette de briser le silence et se relever.

Un énorme courage, une ténacité qui font de cette femme un élan d’espoir pour celles qui n’osent pas parler.

Flavie a une plume d’écriture pleine de sensibilité et d’émotion.

Je ne peux que vous conseiller cette histoire bouleversante.

L'écriture est fluide, parfois belle, même poétique, mais je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire, ce désir, ce besoin de l'autre. Le dénouement se devine assez vite. Le livre est court, un nombre de pages suffisants pour cetype de thème et de récit et la lecture reste plaisante.

Ce livre est terrible, et magnifique à la fois, j'ai envie de dire. Mais il y a un truc qui me donne envie de crier. On parle beaucoup de ce qu'Hamilton lui a fait, et à juste titre. Tellement fatiguée de voir tout ces pédophiles, tous ces abus dénoncés (enfin) de plus en plus. Toutes ces "célebrités/politiques" qui croulent de plus en plus sous les accusations de viol sur mineurs (ou autre). Mais dans ce livre, j'ai envie de dire que la mère m'horripile autant que lui. Je n'arrive à avoir aucune compassion pour elle. Pousser sa fille vers une vie "exaltante" à tout prix pour la vivre par procuration et sortir de sa "vie de merde "comme elle le dit. Elle a quand même prostitué sa fille à quinze ans. Y'a pas d'autres mots. Ce qu'elle a subit pour un peu d'amour de sa mère est inadmissible. Et le père? Faible, je suis désolée. Il croyait qu'elle l'emmenait ou sa fille le week-end, la laisser filer à paris comme ça ? Il croyait qu'elle dormait où ? Il devait très bien s'en douter mais la mère faisait la pluie et le beau temps avec ses changements d'humeur. Je trouve horrible ce qu'elle lui a fait (en plus de ce qu'elle a vécu avec Hamilton (là aussi bien poussée par sa mère). Flavie a carrément manqué de chance (le garçon dans le train), mais surtout d'amour, de soutien et...de parents digne de ce nom.