Frédéric Richaud

Malgré un contexte historique bien exploité et expliqué, je m'attendais à mieux. Au final, malgré un style simple et facilement lisible, je me suis ennuyée. Il ne se passe pas grand chose et le personnage de La Quintinie ne m'a pas paru très intéressant.

Ce n'est surement qu'une question de goût.

La prison est la suite de Family van et du procès.

J'ai trouvé que cet album est beaucoup plus sombre que les précédents.

Les dessins et les couleurs utilisées peuvent faire penser à une BD d'horreur (en même temps on n'en est pas loin...).

Ellen est en prison et elle y découvre la violence physique, sexuelle et psychologique de la part de ses co-détenues et du personnel pénitentiaire.

À bout, elle tente de se suicider.

Par la suite, Ellen est transférée dans une prison d'un nouveau type (ça c'est le moins qu'on puisse dire !) où elle va être témoin, malgré elle, de la teneur des "recherches médicales effectuées sur les dysfonctionnements psychiques et physiologiques et la complexité des interactions entre les uns et les autres."

J'ai bien aimé ce tome. Bien que je ne m'explique pas vraiment mon intérêt pour cette série, que je lis très vite ! L'idée est bonne, l'histoire pas mauvaise mais le scénario n'est pas très creusé et assez en surface, les personnages restent peu profonds. Spoiler(cliquez pour révéler)Et depuis quand est-ce que l'on répond-on de but en blanc "si si, je vais tout dire" quand une personne menace notre vie si l'on parle ? :3

J'ai été très étonné pas cette fin qui m'a quelque peu déplu mais pour autant l'histoire est très intéressante

Frédéric Richaud | Monstres | 208 pages |Julliard | 4.28/5 (23 notes!)

Un livre flambant neuf !! (Sorti en magasin il y a 4 jours !!).

Cela démarre fort avec la citation de plusieurs philosophes que j'aime beaucoup. Machiavel, Platon...

« L’injustice impunie est le premier et le plus grand de tous les maux » (Platon – Gorgias)

Celle-ci me parle énormément car je crois savoir que tout crime appelle une punition selon la loi de l'ordre des choses établi, et si on ne nous en donne pas, nous nous la administrons nous-même. De surcroit, nous ne sommes pas toujours plus cléments envers notre personne!

C'est l'histoire de "Cateau" Catherine Beauvais, la lavandière de la Reine.

Caractérisée principalement par sa laideur hors-norme. On la dit "sortie de l'atelier du diable" ... à l'époque on associaient encore laideur et méchanceté. C'est le XVIIème siècle. Cateau fut tellement laide que ses parents furent tentés de la tuer à la naissance! : ( On lui crève un œil, on l'associe au malin...

La XVIIème siècle n'était pas tendre !! Est-ce que ça a vraiment changé?? On juge surtout les gens sur leur physique.

« Chacun voit ce que tu parais,

Peu perçoivent ce que tu es. »

Nicolas Machiavel, Le Prince

Cette Catherine va surmonter les difficultés de la jeunesse et avoir des rencards mais on la soupçonnera de trahison et elle est envoyée chez les bonnes sœurs... Cependant c'est la Reine qui la sort un peu de la fiente, même si elle la place légèrement sur la sellette.

Baumes & onguents font sa force.

J'ai pensé que c'était bien écrit, un peu long à prendre ne route, mais entrainant, et avec une saveur très "arrière goût" top ; )...

Belles Lectures ++

Une très belle découverte que ce roman historique très bien écrit, à découvrir !

Un bon petit livre d'anecdote historique avec une pointe d'humour. On passe un bon moment avec ce livre. Il est facile à lire et se lit plutôt rapidement.

Je ne m’attendais à rien de spécial en ouvrant ce livre et pourtant il mérite totalement sa petite étiquette « grand prix des lecteurs » car c’est un saut dans le temps que nous offre Frédéric Richaud. Avec des mots simples, il nous fait remonter le temps en racontant la vie de cette femme si singulière qu’était Catherine Beauvais. Partant dans la vie avec tous les défauts possibles, c’est une femme forte qui se construit au fil des chapitres (courts soit dit en passant, ce qui est agréable). A mi-chemin entre un conte et une fable, ce roman historique vous fera sans doute passer un moment agréable car vous aurez vous-même la sensation de prendre une revanche sur la vie !

Est-ce la laideur de Catherine Beauvais ou sa fonction de "Lavandière du postérieur de la reine" qui repousse les courtisans de la Cour royale ? Si sa présence détonne, elle n'en fait pas moins parler d'elle, et qui sait, pourra-t-elle tirer son épingle du jeu ?

Si le sujet est trivial, il est pour autant sérieux sans jamais être protocolaire. L'écriture est ici piquante pour dénoncer avec une joueuse impertinence les manigances, les faux-semblants.

Comment ne pas être séduit par le personnage de Catherine, difforme mais érudite, discrète et malicieuse ?

Son ascension n'a d'égal que sa ténacité et son talent. Ce roman m'a surprise à bien des égards, pour le ton cruel et iconique qu'il adopte. Les clichés antinomiques sont superbement décrits. On passe un bon moment de dérision, on se faufile dans les coulisses politiques avec un vrai appétit, une férocité que l'on ne se connaissait pas.

Ce roman historique nous offre un feuilleton aiguisé qui, à coup d'humeurs et de fondements, révèle à chacun ce qu'il est en réalité et en substance.

Un roman qui nous parle de Catherine Beauvais, dite "Cateau la Borgnesse".

Née en 1655, Catherine est un bébé laid qui a échappé de peu à la mort puisque son père souhaitait la jeter dans la Seine. Rejetée par ses parents, petits commerçants, elle sera élevée par sa grand-mère. L'amour de celle-ci permet à Catherine de grandir à peu près épanouie car son visage disgracieux est source de commentaires et de réflexions.

Sa grand-mère lui apprend les plantes et les soins que l'on peut procurer avec leur utilisation. D'abord mariée mais ne se plaisant pas dans son couple, sa grand-mère a d'autres aspirations pour sa petite fille; Et c'est ainsi que Catherine fait son entrée dans la cour de louis XIV. D'abord pour s'occuper du jeune roi puis au service d'Anne d'Autriche pour la soulager de tous ces maux et dont elle sera vite indispensable.

Une vie de faste dans laquelle Catherine se plaît mais il est dur d'y trouver sa place là où tout est magnifique et où les apparences comptent bien souvent plus que tout le reste.

Moquée, jalousée, Catherine connaîtra bien des déconvenues.

Je dois vous dire que je n'étais pas sûre de lire ce roman s'il ne fallait le lire pour le #grandprixdeslecteurspocket, ce n'est pas un roman vers lequel je me serais tourné en librairie car la couverture me plait moyennement. Et puis finalement, une fois la lecture commencée, impossible de m'arrêter.

J'aime les romans historique et j'ai adoré connaître l'histoire de cette femme. Catherine Beauvais a eu un chemin parcouru d'embûches mais elle a toujours réussi à se relever. J'ai eu beaucoup de compassion pour cette femme victime de la méchanceté et de la cruauté des autres

Les chapitres courts rythment la lecture et l'écriture est très agréable.

Si vous aimez l'Histoire, je ne peux que vous inviter à découvrir ce roman.