Jacques Ferrandez

Une histoire sans prétention mais où le mystère coure à travers les pages. Une ambiance bien sympa et à la fois bon enfant avec le couple Morlaine. Le dessin a un côté rétro qui s'accommode bien avec le style des personnages.

Ayant dû les lire pour mes cours, je n'étais pas disposée à ce genre de lecture. Mais j'ai été très agréablement surprise !

Un lecteur m'a écrit : « J’ai été éblouie par Le premier homme de Camus qui est autobiographique, retrouvé dans sa sacoche lors de son décès. Il parle de Monsieur Germain dans des termes tellement superbes. »

J’ai choisi le roman graphique, mon œil attiré par la beauté du dessin aux douces couleurs. Le personnage principal, auteur chez Gallimard, retourne sur son enfance en Algérie entre une mère analphabète et sa sévère grand-mère, les copains, son père tué à la guerre, la pauvreté et cet instituteur qui s’il n’avait pas été là, peut-être n’aurions jamais entendu le nom de Albert Camus. J’ai particulièrement été touchée par ses mots sur les pauvres. Magnifique !

Un roman valorisé en grand format illustré par les dessins en noir et blanc de José Muñoz, dessinateur argentin aux nombreuses distinctions. Ma précédente lecture était en format poche. L'histoire est connue de cet homme qui, sous pulsion, a tué un arabe sur une plage d'Alger peu après l'enterrement de sa mère. C'est là-dessus qu'il sera jugé pour ne pas avoir montré d'émotion envers celle qui lui a donné la vie. Pas agréable le bonhomme : égocentrique, ne pensant qu'à dormir, manger, se distraire. Une construction implacable. Roman illustré et non BD comme inscrit.

Graphisme magnifique mais dernier chapitre un peu long

Je n'ai pas lu le livre dont est tiré cette BD, mais j'en ai lu d'autres de cet auteur, et elle me donne envie de m'y mettre, car aucun doute que la finesse d'écriture et la réflexion d'Albert Camus sont là. C'est une histoire, aux accents clairement autobiographiques, qui est lumineuse, sensible, méditerranéenne, que j'ai pris un vrai plaisir à lire. Ce genre de projet est bien sûr intéressant, car il rend accessible, rapide et facile à lire des œuvres classiques qui ne le sont pas toujours ; mais ça me laisse cependant toujours un sentiment mitigé. Une impression qu'à part ça, le passage en BD n'apporte pas grand chose, n'est clairement pas indispensable. Ce n'est pas le genre de projet qui fait naître une excitation particulière en moi. Ce fût néanmoins, je le répète, un plaisir à lire ; les graphismes sont soignés et nous plongent parfaitement dans l'ambiance et dans cette touchante histoire.

Je ne sais quoi penser de cette bande dessiné.m sauf que Je suis passé complètement à côté. Je n’ai pas lu le roman avant la BD. Peut être aurais-je mieux compris?

J'ai lu ma BD sans avoir lu le roman de Camus, et j'avoue avoir été déçue... dommage.

J'ai trouvé le décor de ce récit plus intéressant que le scénario lui-même. Les "épisodes" de l'Algérie de cette époque sont souvent troubles dans nos esprit et les dessiner dans le cadre d'une histoire des personnes individuelles permet de passer des dates aux visages, fussent-ils fictifs. Le rythme est bon, les personnages réalistes et suffisamment creusés pour nous faire plonger dans cette enquête plus profonde qu'il n'y paraît.

Un grand classique de Pagnol qui est une merveille à lire ✨️ toujours cette ambiance provençale du début 20ème siècle avec le chant des cigales dans le pays de la soif ou l'eau est un trésor. Un must have dans la collection de Pagnol.