Janny Wurts

Une fin grandiose pour cette trilogie. N'ayant lu que cette dernière, je ne connais pas le reste des oeuvres de ses écrivains. Mais je n'ai pas été déçu. Mara nous montre une dernière fois sa détermination à faire vivre sa famille tout en restant en vie alors que tout semble s'effondrer autour d'elle.

3 tomes, un des meilleurs scénarios de la fantasy! une société "sino-chinoise ou nippone?" étonnante, magie, batailles épiques, histoire en parallèle avec "la guerre de la faille" de Feist, une héroïne adorable "Mara" personnage exceptionnelle d'une grande richesse, Je recommande chaudement!

excellente suite

Contrairement au premier tome, un opus qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Je lui ai redonné une chance en version originale, mais cela se confirme : dé-ce-vant. Ma lecture s'est traîné misérablement à partir du moment où Mara revient du désert. La romance n'est pas désagréable, mais que de redondances ! Et que Mara repousse son bien-aimé barbare pour des motifs très Tsurani, et qu'un Kevin vexé retourne auprès de ses compatriotes qui veulent fuir, et que les deux se rabibochent... Et cette prétention à "servir l'Empire" à chaque fin de chapitre...

Ce n'est clairement pas ma tasse de chocha !

Après la déception du deuxième tome, même si je n'ai pas retrouvé l'enchantement du premier, j'ai repris du plaisir à suivre des péripéties plus homogènes, parsemées de nouvelles découvertes sur le monde de Kewelan. Merci Arakasi, le Tong Hamoï et les cho-ja qui sauvent les meubles... J'y trouve des maladresses; la fin notamment n'est pas des plus convaincantes. Spoiler(cliquez pour révéler) Après tout, pourquoi les religieux se déclareraient-ils tout d'un coup du côté de Mara, ce n'est pas bien étayé : gênant pour un récit qui veut "démont(r)er" des intrigues politiques. Ce n'est pas que cela manque de vraisemblance - on peut imaginer luttes d'influence, conflits d'intérêt, jalousie...- , mais paf, ça nous tombe dessus sans justification, Spoiler(cliquez pour révéler)le parti de Mara n'a rien anticipé de ce côté-là, c'est vraiment léger. Spoiler(cliquez pour révéler)Sans compter le débarquement de Kevin in extremis et le déballage public des affaires de famille... La facette "cho-ja" de l'histoire, mieux construite, s'est montré autrement satisfaisante.

(relecture en anglais)

Une enième histoire de jeux de pouvoir qui tourne en rond, un pas en avant deux pas en arrière, avec quelques maigres rebondissements étirés jusqu'à outrance. S'ajoute à cela un style lourd, des paragraphes d'informations creuses et de discours rapporté (très peu de dialogues pour dynamiser le texte), et nous ne bénéficions même pas de belles descriptions de ce royaume inspiré par le Japon féodal.

Monde de Kelewan, quelques années après Fille de l’Empire : Mara des Acoma dirige son domaine, mais son pouvoir est encore fragile, et surtout elle est entourée d’ennemis. Desio, le nouveau Seigneur Minwanabi, est obsédé par cette jeune femme qui a provoqué la chute de son père — responsable de la mort du père et du frère de Mara — et fait serment auprès du Dieu Rouge d’abattre la famille Acoma. Ce serment détruira sa propre famille s’il échoue, tellement la notion d’honneur est forte à Kelewan. Desio s’avère moins intelligent son cousin, le chef de guerre inflexible Tasio, et il se complaît dans cet entrelacs compliqué du « Jeu du Conseil », euphémisme désignant les complots parfois meurtriers des Seigneurs de l’Empire.

Comme elle a besoin de main-d’œuvre pour ses champs, Mara achète les esclaves les moins chers de Kelewan : des Midkemiens, guerriers faits prisonniers lors de la guerre avec Midkemia, un monde accessible grâce à un portail multidimensionnel appelé Faille. Parmi eux se trouve Kevin, qui cache sa condition de noble et officier dans son armée, pour ne pas être exécuté. Mais Mara et Kevin sont attirés.

L’univers de Mara est très inspiré du Japon médiéval — avec une touche de Corée et d’Empire aztèque, tandis que celui de Kevin a de nombreux points communs avec le nord de notre Europe. Le choc culturel est immédiat, notamment sur la condition d’esclave que Kevin et ses hommes ne supportent pas, alors qu’aux yeux des Tsuranis, l’esclavage est un fait indépassable, résultat de mauvaises actions dans des vies antérieures. Kevin comprend mal mais apprend ce monde où le sens de l’honneur est plus important que celui de la vie, et peu à peu influence Mara et lui suggère des stratégies innovantes à Kelewan.

Ce pavé se lit intensément, grâce à l’immersion dans une culture asiatique où les apparences, codifiées à l’extrême, cachent une injustice et une cruauté communément admise. Monde à la fois enchanteur et implacable, les faux pas entraînent l’humiliation publique ou la mort. Le Jeu du Conseil — luttes incessantes entre grandes familles liées par des relations complexes — justifie espionnage, trahisons, meurtres et guerres privées. Et un personnage comme Mara, voulant dépasser les traditions et encouragée en ce sens par Kevin, sait manœuvrer en coulisse pour obtenir un pouvoir et assurer la pérennité de sa famille.

Un regret toutefois : l’événement majeur du milieu de ce tome, qui entraîne un bouleversement des forces en présence, arrive comme un cheveu sur la soupe. Une magie très puissante qui n’est pas vraiment amenée, alors que jusqu’ici, le surnaturel dans cet univers était léger. Cependant, cette trilogie se déroule en parallèle d’une autre ayant lieu sur Midkemia (La Guerre de la Faille) : peut-être est-ce expliqué et justifié dans d’autres romans, mais c’est perturbant quand on ne lit que la trilogie de l’Empire.

Il n’en reste pas moins un roman passionnant dans une trilogie qui décrit l’ascension d’une jeune noble manipulant avec un grand art le Jeu du Conseil et contournant les traditions, pour combattre ses ennemis et gagner en influence. Bref, je ne vais pas tarder à lire la suite et fin de cette trilogie, pour connaître le destin de cette héroïne !

Ce dernier tome de la trilogie est un coup de cœur !

Mara, la souveraine des Acoma, est maintenant mariée à Hokanu, Seigneur des Shinzawaï. Son fils aîné Ayaki est sa joie de vivre et l’héritier de sa lignée, tandis que son second fils, Justin, né de sa relation avec l’esclave midkemian Kevin, a à peine deux ans.

Mais le « Jeu du Conseil » n’en finit pas, et frappe cruellement les proches de Mara. Dans ce monde inspiré du Japon des Shoguns (avec des touches aztèques), où l’honneur cache des rivalités sanglantes, et où la tradition est élevée au rang de principe intangible, Mara va réagir et s’engager plus encore dans sa volonté de transformer l’Empire. Complot, espionnage, bataille, fuites : les actions ne manquent pas dans ce tome, et plus on avance, plus elles sont captivantes. On a beau lire un pavé, on ne le lâche pas.

Mara est douée pour le Jeu du Conseil, enchevêtrement d’intrigues meurtrières. Plus elle mûrit, plus elle se rend compte de l’injustice de son monde, où des enfants sont tués et où les castes entretiennent la notion d’honneur au détriment du mérite. Son ancienne relation avec Kevin lui a fait entrevoir les possibilités d’une autre société, sans esclaves et moins compassée, et où une insulte ne justifie pas une guerre.

Non seulement elle doit combattre des familles avides ou traditionalistes, parmi lesquelles des ennemis féroces, mais aussi elle voit se lever contre elle l’Assemblée des Tous Puissants, les magiciens qui tiennent au maintien de l’Empire tel qu’ils le connaissent. Et la lutte va être terrible.

Ce tome a plusieurs qualités. Tout d’abord, on entre dedans avec délice : l’évocation de tout un univers est approfondie, quand nous accompagnons le maître espion de Mara dans les bas-fonds de Kelewan. Mara elle-même voyagera loin et découvrira des vérités qui remettront en cause les fondations de l’Empire. Comme dans les tomes précédents, les deux auteurs n’oublient pas de nous plonger dans les règles rigides de cette société, où tout est codifié, et où l’aristocratie se doit de conserver une retenue à toute épreuve mais n’hésite pas à tramer secrètement des complots.

Ensuite, l’évolution des personnages, et en premier lieu de Mara, est très réussie. L’héroïne vieillit un peu, mûrit beaucoup, et ne gomme pas tous ses défauts. Elle devient une femme de pouvoir très convaincante pour les lecteurs, gagne en empathie, s’élève moralement et intellectuellement. Les autres protagonistes se développent aussi, dans des directions différentes, et toujours de manière convaincante, dans une société qui se transforme au gré des événements politiques.

Et pour terminer, ce tome s’achève en beauté. Il est riche en péripéties, actions fort bien menées, surprises, tensions et d’émotions. J’ai fini cette trilogie en étant très enthousiaste, et je recommande à tous ceux qui aiment des histoires qui évadent et qui n’oublient pas d’être exigeantes !

Une belle découverte que cette série sur laquelle je suis tombée pas mal par hasard. Je ne savais rien de ce livre ni de son auteur, mais je suis maintenant bien contente d'avoir mis la main dessus et d'avoir persévéré, car cela m'a pris quand même un certain temps pour passer au travers des premiers longs chapitres. Bien que cette série reste dans une ambiance plutôt classique de fantasy médiévale je dirais, mais dans un contexte totalement nouveau, soit un monde d'inspiration japonaise et c'était plutôt rafraichissant. C'est vraiment une série que j'ai trouvée originale sur bien des points, mais ce qui a en particulier retenu mon attention c'est la représentation de l'importance de l'honneur et comment cela se même aux jeux de politique et totalement à l'opposé, la description des cho-ja, ces hommes-fourmis, un concept qui m'a complètement éblouie. Également, dans un roman où il y a un mariage de convenance, on s'attend à notre époque que ce soit un enemies to lovers et ici on en est vraiment loin et ça aussi c'était rafraichissant. En fait, il n'y a pas de romance du tout dans ce tome-ci (cela semble changer avec le second) et cela est plutôt rare de nos jours dans les romans de fantasy et je l'ai vraiment apprécié. Finalement, si ce qui fait vraiment le roman à mon avis c'est les intrigues politiques complexes qui se jouent, on est vraiment pas en reste du côté des personnages, surtout Mara qui est vraiment intéressante à suivre. Mon seul reproche de ce côté est que j'aurais peut-être aimé avoir une plongée plus en profondeur dans les pensées des personnages, car j'avais souvent l'impression d'être assez loin d'eux parfois et de ne pas totalement suivre ce qu'ils ressentaient.

Bref, ma PAL déborde, mais je vais quand même essayer de faire une place prochainement au second tome de cette trilogie car j'ai vraiment passé un bon moment avec ce premier.

J'ai commencé à lire ce livre il y a qq mois, l'atmosphère lourde d'un mélange de complots et d'action dans un univers de Samurai est franchement addictive.

On suit Mara, qui est l'une des héroïnes les plus intelligentes que j'ai été donné l'occasion de suivre, dans sa quête de survie et vengeance pour sa maison. Ce que j'aime particulièrement avec Mara c'est qu'elle trébuche, tombe, s'écorche et en ressort trois fois plus forte et courageuse. Au fur et à mesure de ma lecture mon respect envers elle ne faisait que s'accroître.

Spoiler(cliquez pour révéler)J'aimerais bien qu'elle apprenne à se défendre même si c'est défendu pour une dame.

Papé toujours dans mon coeur 💖

Ceux qui se lancent en pensant que l'intrigue est légère et qu'on suit principalement les péripéties de Mara, vous serez déçus car les pesantes intrigues politiques peuplent cette histoire ce qui pourrait être rédhibitoire pour certains. Personnellement c'est ce que j'aime le plus dans les histoires de ce genre, les intrigues bien ficelées, une ambiance pesante et un personnage principal très intelligent.