Jess Rothenberg

S’il avait eu un très bon accueil sur les réseaux, j’ai tout de même attendu un peu avant de m’y plonger, presque 6 mois après l’avoir acheté. Et je me demande pourquoi j’ai attendu tant de temps !

L’univers est construit à la manière d’un conte de fées, mais il est complètement inédit. Ce dernier est très profond, avec beaucoup de nouveautés par rapport à ce que l’on pourrait s’attendre, et beaucoup de choses étonnantes qui ne choquent pas pour autant le lecteur. Les descriptions sont présentes suffisamment pour planter un cadre concret et réaliste, sans pour autant trop absorber la place de l’histoire.

L’intrigue est très bien construite et vraiment détaillée. Elle apporte un intérêt rapide et certain à l’histoire globale. Elle reste omniprésente, axée sur un meurtre dont on ignore encore tout au début de l’histoire. Elle reste suffisamment floue dans un premier temps pour donner envie aux lecteurs de poursuivre et de comprendre tous les tenants et les aboutissants de cette histoire. Les actions ne sont pas interrompues par les différents apports du texte qui le rendent très profond et intriguant. Elles s’enchainent rapidement, rendant rapidement le lecteur accro à sa lecture.

Les personnages ont des caractères complexes et compliqués, exactement comme on aime les découvrir, apportant attachement et réalisme aux lecteurs. Ils semblent s’accorder parfaitement, mais on en apprend rapidement bien plus. Comme le personnage principal, le lecteur veut à tout prix savoir ce qui se cache derrière le rideau de fumée de l’évidence. Les relations complètent parfaitement les personnages et leurs caractères, ce qui les rendent plutôt complexes. Ces dernières apportent une véritable touche de réalisme.

L’atmosphère est extrêmement bien maitrisée par la plume de l’auteure, apportant bien la tension voulue par cette dernière. Elle s’adapte également aux actions, pour les épouser parfaitement. Les messages sont assez étonnants pour un texte de cet acabit, mais apportent de belles valeurs aux lecteurs, et s’ancrent parfaitement bien dans le récit.

Bref, un presque coup de coeur pour un roman prônant la liberté et l’avancée technologique

Un livre qui ne manque pas d'originalité un peu bizarre mais sympas

Ce livre est incontournable !

J'ai vraiment cru que j'allais arrêter de le lire au début car c'est un livre avec un peu de violence et je ne m'y attendait pas. Mais au final un coup de cœur ultime !

Je ne m'attendais pas du tout à cette fin !

Je vous recommence vivement cet ouvrage.

La science fiction est le genre littéraire que j'affectionne le moins mais le résumé me faisait envie et j'ai bien aimé ce livre.

On alterne entre le passé et le présent dans de courts chapitres (de parfois une ou deux pages) mêlant des comptes rendus, des mails et l'histoire dans le parc pour savoir Spoiler(cliquez pour révéler)si Ana a bien tué Owen comme on lui reproche durant une grande partie du livre.

L'univers est intéressant une sorte de disneyland version princesses robotiques, certains passages sont assez glaçant pour un young adult mais la construction et les personnages sont vraiment intéressant.

Assez surprise par la fin que je n'avais pas vu venir Spoiler(cliquez pour révéler)avec Owen ayant simulé sa mort et le meurtre du "père" d'Ana qui était un vrai psycopathe

Le résumé de ce livre m'attirait car je n'ai que très rarement rencontré le thème des androïdes au cours de mes lectures, le côté thriller ajouté à cela promettait un bon roman empli de suspens. J'avais toutefois des doutes par rapport au style particulier que j'avais remarqué en feuilletant les premières pages. Il s'agit globalement d'une bonne surprise, je ne m'attendais pas à apprécier autant.

L'intrigue ne m'a pas déçue, le thème des androïdes est assez bien traité, petit à petit on voit Ana développer des émotions qu'elle n'est pas censée ressentir, se poser des questions qu'elle n'est pas censée se poser ... La frontière entre humains et robots se trouble, Spoiler(cliquez pour révéler)d'autant plus en raison de la relation qui se met en place entre Anna et Owen, et du fait que celui-ci soit appareillé d'une valve cardiaque mécanique. J'ai beaucoup apprécié ce détail.

Un autre point que j'ai vraiment beaucoup apprécié est la mise en avant l'objectification littérale des femmes par le biais des Fantasistes. D'autant plus que l'auteur n'a pas hésité à y inclure une dimension sexuelle, certes sous entendue mais indéniable. La question aurait pu être laissée de côté pour se focaliser sur les questions propres à la SF, et j'ai été contente que ce ne soit pas le cas.

J'ai été tout de même chiffonnée par quelques points du fond de l'histoire. En particulier, ce que j'ai trouvé être une incohérence : initialement on nous explique que les Fantasistes sont en permanence sous surveillance et qu'elles ne peuvent pas parler librement entre elles, mais cela me semble parfois oublié par facilité. Puis cela revient par moments, d'une façon que je n'ai pas trouvé très bien justifiée. Spoiler(cliquez pour révéler)De la même façon, les conversations et interractions entre Owen et Ana sont forcément scrutées par les autorités du parc étant donné qu'il s'agit d'un sujet d'étude. Il est censé avoir une oreillette et un grand nombre de leurs conversations sont enregistrées, même s'ils sont dans un lieu sans réseau. Les surveillants les ont forcément visionnées a posteriori. Pourtant, ils se font parfaitement avoir, ne se doutent pas un instant du "retournement" d'Owen. Je n'ai pas vraiment douté de la sincérité d'Owen envers Ana au cours de la lecture, alors je ne peux pas croire que personne n'ait sourcillé dans l'équipe du Dr. Foster. Et comment ont-ils pu ne rien dire en remarquant que des passages entiers des moments qu'ils passaient tous les deux n'étaient pas enregistrés ? Cela me semble illogique.

Je ne suis pas tout à fait satisfaite de la fin. D'un côté, j'ai aimé la direction prise par les choses, quoi que je ne peux pas dire avoir été très surprise, mais d'un autre j'ai trouvé qu'on nous révélait beaucoup trop de choses dans les 50 dernières pages, voir moins, qui ne sont pas vraiment utilisées ensuite. Spoiler(cliquez pour révéler)Le dévoilement du projet des Fantasiste à domicile fait sens avec l'intrigue, éclaire des éléments précédemment évoqués, mais en même temps ils m'ont laissé sur ma faim. On nous lâche une bombe à la fin pour ne pas en faire grand chose finalement. Cela laisse attendre un tome 2 mais je suis à peu près certaine que cela ne fait pas partie des projets de l'autrice.

Si l'intrigue m'a beaucoup plus, j'ai par contre eu du mal à adhérer au style. Le récit des évènements est entrecoupé par des retranscription des interrogatoires ayant lieu lors du procès, d'entretiens avec une psychologue, mais aussi d'autres choses qui n'apportent parfois absolument rien à l'histoire. J'ai initialement trouvé que cela cassait plus le rythme du récit qu'autre chose. J'ai fini, passé un bon tiers du roman, à trouver intérêt au procès car il pose la question fondamentale de la responsabilité d'Ana face à ses actes, et en filigrane celle de son humanité. C'est d'autant plus pertinent qu'il s'agit du prolongement fictionnel d'une question juridique qui se pose aujourd'hui aux tribunaux : lorsqu'un composant robotique automatisé dysfonctionne, qui est responsable ? Le fabriquant ? Le concepteur/programmateur ? L'utilisateur ? Bref, les questions qui restent posées sont vraiment très intéressantes, mais le procès mis-à-part, je n'ai pas vu l'intérêt des autres passages. La retranscription de l'entretien avec le Dr. Foster est là pour créer de l'attente et nous dévoiler des informations avant qu'Ana n'en ait connaissance pour renforcer le suspens, mais je m'en serais bien passée. Tout le reste est très superflu, les images ...

J'ai passé un bon moment de lecture, le livre se lit tout seul, et plein de petits détails sont appréciables (la diversité ethnique pour ne citer que cela), mais pour plein d'autres je trouve que l'autrice aurait pu mieux faire. C'était une lecture sympa mais sans plus finalement.

The Kingdom est un roman très discret, très peu connu depuis sa sortie en 2020. Je l'ai très peu vu passer sur la blogosphère ou les réseaux sociaux et cela est bien dommage car c'est un roman qui se démarque, très intéressant de par les sujets qu'il soulève. En tout cas, j'ai beaucoup aimé ma lecture !

The Kingdom est un parc d'attraction géant, d'un nouveau genre, très apprécié du public, qui fait en sorte de réaliser tous les vœux des visiteurs, leurs souhaits, leurs rêves même les plus fous, les plus irréalisables, pour leur procurer bonheur et joie, excitation... un véritable conte de fées ! Se dépeint plusieurs zones, celles de la Mer, de l'Hiver, de la Jungle, du Palais, chaque royaume ayant plusieurs attractions. Prenons l'exemple du royaume des Mers, avec son Typhon Tropical (grand toboggan aquatique), le Contre-Courant (plongée sans risque avec les prédateurs des mers), la Baie des Naufrages (visite d'épaves les plus célèbres comme le Titanic)... Il y en a pour tous les goûts ! Le Kingdom est sous la tutelle de Superviseurs qui décident de tout. Il y a la Mère qui s'occupe du bien-être des Fantasistes et le Père qui est le médecin de ces jeunes filles pas comme les autres, en plus des autres employés du parc. Les Fantasistes sont au nombre de sept, sept jeunes filles mi-humain mi-machine, créées pour être parfaites, pour guider les visiteurs, les rendre heureux... de vraies princesses, toutes plus différentes les unes que les autres, qui se considèrent comme des sœurs, de différentes générations et modèles. Sauf que certaines comme Ana commence à changer, à ressentir des émotions qui sont censées leur être étrangères, elles jouent alors contre les interdits et les dangers, rêvant de nouveauté et surtout de liberté.

L'univers est très intéressant et original, riche, avec quelques messages judicieux en lien avec notre actualité comme les IA, la robotique, la réalité virtuelle, l'écologie avec notre planète en plein déclin, le réchauffement climatique, les espèces en voie d'extinction ou déjà disparues, l'hybridation, l'avenir futuriste qui nous attend toutes et tous. Cela m'a quelque peu fait penser au jeu vidéo Detroit Become Human qui a été un énorme coup de cœur pour moi où les androïdes qui vivent aux côtés des hommes commencent à penser et à agir comme des humains.

Une fois de plus, j'aime quand ce genre de romans n'hésite pas dénoncer certains propos et faits réalistes : l'Homme qui joue avec les forces de la nature, qui la manipule, commentant des erreurs et des atrocités, qui exerce un contrôle sur les autres êtres humains, un cloisonnement des sentiments néfastes, avec toujours cette quête de la toute puissance, de toujours plus niveau pouvoir, argent et contrôle !

Ce qui est surprenant, c'est qu'on alterne les chapitres du passé et les chapitres dans le présent, présent qui se développe sous la forme d'un procès. Tout est fait en sorte pour que le lecteur puisse voir les éléments au fur et à mesure afin de comprendre peu à peu ce qu'il s'est passé, sur pourquoi Ana a-t-elle été condamnée pour meurtre ! J'ai trouvé cette mise en scène absolument pertinente et délicieuse, originale. Nous avons également une jolie romance au cœur des choses entre une Fantasiste et un humain. En soi, la fin reste ouverte et une suite aurait été possible, mais ce n'est pas plus mal que l'autrice ait voulu s'arrêter là tant son message est riche d'espoir.

En bref, The Kingdom se révéla être une bonne dystopie, envoûtante, avec ses codes et un soupçon d'originalité. Il m'a manqué d'un je-ne-sais-quoi pour pleinement adorer mais ce fut une très bonne lecture. Ce roman mériterait d'être plus connu !

Quel plaisir de m’être plongée dans ce roman une seconde fois. J’ai déjà lu ce roman il y a peut être deux ans je crois? Mais je ne l’avais jamais chroniqué. Du coup hop ni une ni deux, une petite relecture pour remédier à ça. Je me souvenais que j’avais bien aimé ce roman mais je dois avouer que je ne me souvenais absolument plus du tout de ce qu’il s’y passait! Dans un sens je trouve que c’est tant mieux, ça m’a permis de garder la surprise du dénouement. Et même maintenant que je l’ai relu, je ne me souvenais vraiment pas qu’il se terminait comme ça le roman. Ce n’est clairement pas pour rien que ma famille me surnomme Dory pour le coup…

J’ai, encore une fois, passé un excellent moment pendant ma lecture. Ce que j’aime le plus avec ce roman c’est son format un peu particulier. On a des chapitres normaux et puis on a des comptes rendus du procès, les entretiens avec le docteur ou encore des images de vidéosurveillance. C’est un peu comme si on faisait partie intégrante du roman. C’est très immersif et j’ai adoré cet aspect là. Ça rend la lecture bien plus passionnante comme ça. De plus, la plume de l’auteure est super agréable à lire. C’est fluide et il y a ce côté addictif qui nous donne envie de continuer notre lecture sans jamais s’arrêter. C’est vraiment un roman qui se lit tout seul, en un rien de temps. Les pages défilent sans même que l’on s’en rende compte.

Dans ce roman, on va suivre le personnage d’Ana. C’est une hybride, mi-humaine mi-robot et elle fait partie des sept hybrides conçues pour divertir les visiteurs du parc d’attractions Kingdom, petits comme grands. Sa vie prend cependant un autre tournant quand elle accusée d’avoir assassinée Owen, l’un des membres du personnel. Commence alors un procès haletant, où la vérité n’est pas forcément celle que l’on croit…

J’ai beaucoup aimé l’univers du roman. Si on se concentre sur le parc d’attractions en lui même, c’est un endroit doté d’une technologie remarquable. Ils arrivent à créer des espèces animales hybrides, on peut avoir un cheval avec des ailes par exemple. Mais aussi lorsque l’on voit tout ce dont sont capables les Fantasistes. C’est complètement fou. Même si l’endroit fait froid dans le dos quand Ana le décrit, enfin moi perso il me fait vraiment froid dans le dos, ça donne tout de même envie de le découvrir. J’aurais adoré avoir au début du roman, une carte représentant le parc de Kingdom. Ça aurait été vraiment top de pouvoir le visualiser et nous permettre de mieux comprendre comment il est. Parce que parfois, j’avais un peu de mal à saisir comment il est, surtout qu’il a l’air vraiment très très grand. Les Fantasistes, comme Ana, sont là pour offrir aux visiteurs tout ce dont ils ont envies. Leur rôle est de divertir les visiteurs que ce soit les petits ou les grands.

Au niveau de l’intrigue, je l’ai trouvé vraiment palpitante. On commence notre lecture avec énormément de questions. C’est très mystérieux mais plus on avance plus ça le devient! De la première à la dernière page, on ne cesse de se demander ce qu’il va se passer ou de se poser tout un tas de questions. Le suspense est maintenu jusqu’aux dernières pages, on a un plot twist remarquable qui est vraiment inattendu pour le coup. Pendant notre lecture, on a de surprise en surprise, plus on avance et plus on découvre l’arrière du décor. Kingdom n’est pas l’endroit aussi merveilleux qui puisse paraître. Il se passe certaines choses en internes qui semblent vraiment affreuses. Ce n’est jamais clairement dit mais on comprend parfaitement le sous entendu.. On se rend compte qu’au final ce n’est qu’un lieu de manipulation, empli de mensonges et sombres. Kingdom sont prêts à tout pour dissimuler le moindre problème…

Du côté des personnages, j’ai adoré Ana. Lorsqu’elle commence à changer, elle est vraiment perturbée puisque de base, elle n’est pas programmée pour ressentir des émotions ou pour mentir etc. Et plus le temps passe, plus elle évolue. Elle commence à ressentir des émotions qui lui étaient inconnues, elle commence à se rendre compte qu’elle peut mentir ou encore désobéir aux règles etc. Mais justement, plus elle va évoluer comma ça, plus elle va se rendre compte qu’à Kingdom, il y a des choses qui ne vont pas.. Elle va rencontrer Owen, un agent d’entretien. C’est surtout à ses côtés et grâce à lui qu’elle va changer à ce point. J’adore Owen, je le trouve adorable lorsqu’il est avec Ana. C’est un jeune homme de 19 ans qui semble s’être beaucoup attaché à Ana justement. Ensemble ils vont beaucoup parler et c’est beaucoup à son contact qu’Ana va réaliser un peu tout ce qu’il se passe ici, qu’il se passe des choses étranges. Je ne parlerais pas plus des personnages parce que j’ai peur de dire une bêtise et de spoiler, chose qui serait bien dommage on est d’accord.

Ce roman est une super lecture. Le format original rend la lecture encore plus passionnante, elle est immersive et je trouve ça super. L’univers un peu science-fiction comme ça est super intéressant. J’ai adoré voir de quoi ils sont capables au niveau technologie, que ce soit du côté des Fantasistes ou celui des espèces animales hybrides. La tension est palpable pendant tout le long du roman. Dès la première page, on se pose un million de questions mais plus on avance dans la lecture plus on s’en pose. Les personnages sont super bien construits et surtout ils sont intéressants à suivre. J’ai vraiment beaucoup aimé cette relecture, j’ai passé un très bon moment, d’autant plus que je n’avais aucun souvenirs de ma première lecture, l’avantage c’est que ça m’a permis de garder le suspense!

L’intrigue est plutôt intéressante. Elle mêle des thèmes importants avec les lois de la robotique, les émotions et l’âme chez les hybrides, mais aussi le côté endoctrinement et écologie. En effet, on va aussi se retrouver face à des animaux hybrides qui sont créés sur le modèle des espèces disparues…

Pourtant, j’ai trouvé que le tout manquait de profondeur et qu’on aurait pu aller plus loin sur la plupart des thèmes abordés. C’était sympathique, divertissant, et bien rythmé, mais on aurait pu aller plus loin. J’ai trouvé que le rythme était soutenu grâce aux formats différents et aux temporalités différentes au gré du récit. En effet, on oscille entre le présent avec un procès actuel pour meurtre et deux ans avant ce procès pour tenter de comprendre ce qu’il s’est réellement passé et comment on a pu en arriver ça. C’était assez prévisible, mais ça se lit vite.

Livre très réussit. Il prouve très bien que même les robots hybrides ressentent aussi les sentiments humains et que les humains ont tort de ne pas les reconnaîtrent.Spoiler(cliquez pour révéler)Pourtant, j'en ai trop voulu à l'autrice car, à la fin, la vérité n'est pas rétablie et que Ana est toujours accusée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis et qu'elle ne pouvait pas commettre : la soi-disant victime est encore vivante... Sinon un très bon livre qui se lit super vite !

Je voulais lire ce livre depuis très longtemps, mais peu connu et datant de quelques années, il était introuvable en librairie. Alors lorsque je l'ai déniché pas cher du tout sur un site de revente, j'ai sauté dessus !

Et franchement je suis pas déçue, ce livre avait tout pour me plaire : Ia et robots, question sur l'humanité, suspens et thriller ; et tout m'a plu ! Sauf une petite chose de rien du tout X)

En effet voici ce qui m'a dérangé : la fin ! J'aurai adoré que le bouquin soit plus long aha, pas que la fin soit expédiée, non, c'est juste qu'un coup de coeur, forcément on aimerait que ça ne se finisse pas ! Je pense que si on avait approfondi la nature robotique et programmée de Ana le livre aurait été encore plus parfait mais c'est un tout petit détail.

L'auteure a crée le Kingdom avec brio, ce parc d'attraction est un etrrain de jeu et d'histoire incroyable ! Il permet d'énoncer tout un tas de problématiques : la sécurité, le pouvoir de l'argent, le féminisme aussi et l'écologie dans un contexte qui pourrait passer pour un conte de fée... Si le narrateur n'était pas Ana. Ce personnage permet une vraie réflexion dans beaucoup de domaine et j'ai adoré découvrir l'envers du décor dans ce récit qui mèle flashback et procès.

C'est d'ailleurs un point fort de ce livre : sa mise en page En effet l'alternance entre les comptes rendus de procès, les interrogatoires, les articles de presse et l'histoire narrée rend le tout addictif ! De plus la plume est fluide a souhait et les pages se tournent toute seules. On a qu'une envie : savoir ce qui est vraiment arrivé et connaître le sort réservé à Ana et au Kingdom.

La fin m'a toute retournée, tant d'actions et de plot twist, à aucun moment on s'ennuie mais en plus c'est imprévisible ! On fait plein de théories, fausses, les informations sont données au compte-goutte et au final tout ce qu'on découvre nous laisse avec plein de questions. Mais pour autant ce n'est pas négatif, finalement si plein de thèmes sont ouverts, bien que superficiellement, on peut de nous-même faire notre propre avis sur ceux-ci et c'est bien de pas pas orienter vers une opinion :)

Ana est une héroine que j'ai beaucoup aimé. Mais le résumé ne donne pas la bonne idée : en effet elle est mi-robot, mi-humaine, mais attention ce n'est pas un cyborg : il s'agit d'un robot avec une apparence composée de matière humaine (peau, cheveux, etc) donc Ana n'est de base qu'un programme. La façon dont elle s'affranchit des limites est super, mais justement ici elles ne sont pas présentées comme des limites, mais plutôt des croyances. Les robots ne sont pas au courant de ce que leur programme leur permet de faire : libertés d'agir mais aussi au niveau conscience. Ici l'auteure nous dévoile 7 filles robots dotées de programmes différents qui évoluent vers des caractères plus ou moins humanoïde. J'ai beaucoup aimé cela mais j'aurais aimé retrouver plus de code "robot" dans la manière d'agir de Ana.

Le personnage de Chen est assez ambivalent. Il cache bien son jeu et le procès nous permet d'avoir une longueur d'avance sur le récit rétrospectif d'Ana, objectivement ce garçon est un bon personnage mais je n'ai pas accroché plus que ça :/

Bref vous l'aurez compris The Kingdom est une dystopie très divertissante qui ouvre sur un panel de problématiques immense ! Je l'ai adoré et je suis sûre qu'il plaira à bon nombre de fan de science-fiction et de thriller !