John Edward Williams
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Note moyenne : 6.79/10Nombre d'évaluations : 14
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre a été un véritable coup de coeur pour moi. J'ai lu ce livre il y a deux ans, et j'y pense régulièrement. Je crois même qu'inconsciemment, je recherche dans chacune de mes lectures, ce que j'ai aimé dans Stoner, mais aussi ce que j'ai ressenti avec Stoner.
Afficher en entierSans intérêt.
Il ne se passe rien de tout le livre, enfin rien de bien passionnant, rien qui met en émoi, rien qui ne fasse trembler le lecteur, bref, rien.
Je n'ai pas compris ce que l'auteur cherchait à nous dire, quel message il souhaitait faire passer.
Le personne principal est étrange, mais pas forcément dans le bon sens. On dirait qu'il flotte autour de tout sans se soucier de ce qu'il y a autour.
Je me suis ennuyée en lisant ce livre.
Spoiler(cliquez pour révéler)On parle de deux hommes qui se retrouvent piégés par l'hiver et c'est faux, ils sont 4 et alors qu'on pensait que l'histoire allait commencer là, eh bien non, ils s'en sortent sans problème, sans histoires, sans rien de palpitant.
Afficher en entierIl est vrai que ce livre traîne en longueur et qu'un certains nombres de raccourci aurait pu être prit afin de nous le rendre plus intéressant.
Les personnages ont une bonne identité et forment un groupe atypique et c'est ce qui fonctionne. La chasse au bison, l'isolement et l'introspection qui en découle sont bien traité mais ne suffisent pas à rendre le livre vraiment accrocheur.
Afficher en entierj'avais peur de m'ennuyer au regard des commentaires des autres lecteurs mais cette histoire n'est pas aussi contemplative que je l'avais imaginé. Bien sûr, ce livre n'est pas un turn-page, mais l'histoire n'est pas sans intérêt, ni péripéties, par contre je n'ai pas franchement apprécié les scènes de chasse qui à mes yeux n'est qu'un vaste carnage, et le personnage de Miller m'a dégoûtée
Afficher en entierVoilà un western qui en est un sans vraiment en être un car tous les codes sont absents et ce n’est pas le saloon, les poivrots et la prostituée que l’on croise au début du roman qui feront l’atmosphère western du roman.
Même les Amérindiens sont absents ! Pas d’attaques, pas besoin de faire le cercle, pas de vengeance pour la tuerie des bisons.
Non, juste Will Andrews; un jeune homme frais émoulu de Harvard qui veut découvrir l’Ouest sauvage en participant à une chasse aux bisons.
Miller, le chasseur, connait justement un coin secret où ces grands herbivores pullulent, un coin connu de lui seul qu’il n’a jamais su exploiter parce que le nerf de la guerre c’est l’argent. Là, il a un bleu-bite qui a du fric et qui veut vivre à la dure.
Si en plus Miller lui promet une chasse de dingue, avec des milliers de peaux à vendre et du pognon à se faire, notre gamin est encore plus tenté et deux autres hommes se joindront à eux, Charley Hodge le conducteur de char à bœufs et Schneider, l’écorcheur.
Le baptême sera violent car notre jeune homme verra un fier bison mâle passer de la noblesse de sa masse en marche à une carcasse vide de vie. Hé oui, on croit que…
On souhaite voir la vie sauvage, mais quand tu la prends dans la gueule, la vie sauvage, dans le sang, les viscères et ensuite la puanteur, tu rigoles moins, petit homme des villes. La réalité est dure et cruelle. L’apprentissage se fera dans la douleur.
On ne lit pas Butcher’s crossing pour avoir de l’action, oubliez les courses-poursuites, d’ailleurs, le char à bœufs ne se prête pas à la chose et le relief non plus.
On ne lit pas non plus ce roman pour s’extasier sur les paysages et la nature, ici, elle est indomptée, le relief est montagneux, encaissé, le soleil tape dur et si tu traînes trop et que tu te prends l’hiver dans la gueule, tu vas geler sur place.
Et nos quatre hommes vont devoir rester des mois, coincé là-haut, à attendre que le printemps revienne et que la neige fonde… Survivalistes, ils vont devoir l’être.
Entre un jeune homme qui a fantasmé cette chasse au bison, cet Ouest sauvage, cette nature libre de tout et un chasseur qui ne rêve que de flinguer, jusqu’à plus soif, des milliers de têtes de bisons, ça ne pouvait que mal tourner.
La gabegie de ce massacre est superbement retranscrite, on voit les carcasses pourrissantes sous le soleil, juste dépouillées de leur pelisses, la scène du film "Danse avec les loups" est gravée dans la mémoire et ça fait mal au bide un tel gaspillage.
L’écriture est belle, lente, descriptive et évocatrice. Vous aurez chaud, soif, faim et froid avec les personnages. Le confinement fut long et dur ? Imaginez un de plusieurs mois, enfermé dans une cabane en peaux de bisons, avec le froid qui s’infiltre et les mêmes vêtements à garder sur le dos…
Vanité, tout n’est que vanité… À force de vouloir gagner un max de fric, d’être celui qui a le plus abattu de bisons, Miller oublie une chose importante : une leçon sur la loi du marché que l’on a apprise avec Caius Saugrenus, dans "Obélix et compagnie"… Une loi basée sur l’offre et la demande.
Bardaf, c’est l’embardée.
Un roman d’aventure qui va au rythme du pas des boeufs, un western qui n’en possède que peu de codes, un nature-writing beau et violent, qui se déroule au milieu des grands espaces, une réflexion sur la vanité des Hommes et la vacuité de certaines choses, comme ces chasses aux bisons juste pour leurs peaux alors que dans le bison, tout est bon.
L’Homme Blanc aime gaspiller ce qu’il pense avoir en quantité, mais à tant va la cruche à l’eau qu’à la fin le puits est vide (oui, j’invente des expressions).
À méditer…
Afficher en entierEncore une belle découverte grâce à une amie. Je reprends ses mots : un classique, super, j'y raconte rien sur mon billet. Parce qu'elle sait que j'aime les surprises. Je ne dirai donc pas que ce roman parle d'un jeune homme prédestiné à prendre la suite de ses parents en cultivant la terre. Une autre culture l'attend, celle du savoir. Vie d'un professeur : professionnelle, familiale, sociale, etc. Ordinaire, quoi ? Oui mais la plume en fait une oeuvre de haut niveau où le lecteur pénètre au plus profond dans l'intimité des déceptions et ratages de la vie.
Afficher en entierCe roman, relativement court et agréable à lire, raconte l'histoire de quatre hommes partis chasser voire massacrer le bison dans le Colorado.
La part de descriptions reste importante, mais non seulement cela passe bien mais participe grandement à la réussite globale de l'œuvre, l'auteur ayant indéniablement du talent.
La faune, la flore, les paysages, l'hostilité de cette nature sauvage tout comme celle du climat, sont très justement couchés sur le papier et apportent ce supplément d'immersion essentiel.
Seule la fin m'a paru un peu décevante, comme si il n'y en avait pas vraiment une, me laissant donc un goût d'inachevé.
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