Mathieu Rivero

Ce qui vient la nuit, un magnifique roman graphique signé par les Moutons Électriques : deux auteurs et l'excellent illustrateur Melchior Ascharide, qui s'occupe des illustrations de la maison d'édition.

L'histoire conte la recherche d'une bête sauvage, qui tue la nuit, par un chevalier Jildas. Cette quête prend un tour très inattendu et est continuée par deux femmes, deux personnages très intéressantes et très fortes, qui sont au centre de ce livre.

L'écriture est une force du livre, qui plonge le lecteur dans une ambiance bretonne très intéressante, profonde et plutôt mythique. L'ambiance du livre est très bien dépeinte avec cette écriture.

Les graphismes sont magnifiques et soutiennent le texte, apportent même des scènes supplémentaires, parfois brutales, mais qui soulignent l'histoire. La bichromie est une force intéressante de ce roman graphique, avec un réel travail de lumière et d'ombre. Tout le livre ne représente que des silhouettes, jamais détaillées, mais proposant une vision très forte des personnages, "réduits" à des contours noirs et jaunes et le pari est relevé avec réussite!

Un excellent roman graphique, qui est le second d'une collection proposée par les Moutons Électriques, à découvrir!

Un magnifique roman graphique proposé par deux auteurs de qualité et les superbes illustrations de Melchior Ascaride.

Le scénario propose une très belle quête initiatique, autour d'un mythe préhistorique, un village qui se meurt à cause d'une relique en train de pourrir. Le chamane du village devra alors entreprendre un voyage en compagnie d'une chasseresse et de son apprenti. La plume des deux auteurs est parfois rudes dans le vocabulaire mais elle permet de retranscrire avec qualité le scénario et porte réellement le texte. Les personnages sont dépeints avec une grande palette, même si le texte est court.

Côté illustration, le style graphique de Melchior Ascaride sert excellemment bien le livre et la fin "ouverte", qui ne comporte que des illustrations est très intéressante. En fait, ce mélange entre l'histoire par le texte et l'histoire par les graphismes est vraiment réussi. Le livre est très agréable visuellement.

Un excellent roman, une belle collection qui se dessine, j'attends avec impatience les prochaines sorties de cette collection!

Or et Nuit est un récit adapté des Mille et Une Nuits qui n’aura pas su me convaincre sur la forme, pas assez travaillée à mon sens, mais qui m’aura toutefois intéressée par son univers et ses personnages. Si les mésaventures de Shéhérazade ne sont pas des plus accrocheuses, son conte sur les princes Azi et Abû mêle à la fois tous les éléments tragiques et tous les détails mystiques qui font la grandeur des légendes. Entre les familles royales aux sombres héritages et les djinns qui veillent jalousement sur leurs secrets, tous les événements mènent leurs protagonistes vers une issue incertaine, où la destinée des uns perdure par les mots des autres.

Chronique complète : https://bulledeleyna.wordpress.com/2019/07/21/chronique-litteraire-or-et-nuit-mathieu-rivero/

Une histoire entre texte et illustrations, en bichromie jaune et noir. Des dessins magnifiques, plus texturés, qui parlent souvent par eux-mêmes. Un récit entre nouvelle religion et anciennes croyances, hanté par les souvenirs douloureux des croisades. Un roman graphique court, mais intense.

En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2019/09/02/ce-qui-vient-la-nuit/

Je suis mitigée, c'était une lecture intéressante. mais la fin est décevante car j'étais là "tout ça pour ça " Je m'attendais à quelque chose de plus épic. Et Shéhérazade reste une spectatrice malgré ses actes. Et je m'attendais quand même à mieux. Surtout que c'est le même chemin que le conte original. Et franchement tout pouvait être possible bref, c'est vraiment dommage

Je n'ai pas accroché à l'histoire.

J'avais emprunté ce livre après avoir feuilleté rapidement son contenu, j'ai alors trouvé intéressant la manière dont il été fait, avec ses illustrations.

Cependant, celles-ci n'ont pas suffit à me faire aimer ce livre :

Car on ne sait pas grand chose de l'histoire. Pourquoi la maladie, est ce que le voyage est une réussite ou non...

-> Chronique entière : https://lapetitebibliothequeviolette.blogspot.com/2020/10/chronique-ce-qui-vient-la-nuit-julien.html

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Je dirais que l'une des seules choses que je trouve dommage dans cette œuvre, c'est avant tout le fait qu'elle reste tout de même assez courte. On n'a pas trop le temps de s'attacher aux personnages, aux lieux, à l'ambiance du texte, d'autant plus qu'un certain nombre de double pages sont remplies d'illustrations. Mais le gros point fort du livre reste tout de même ces illustrations, qui conférent ce côté unique au texte, tout en bichromie jaune/gris qui lui va très bien en terme de symbolique. J'ai également apprécié ce voyage en Bretagne, dans un contexte amenant moult thématiques, et même si Jildas ne m'a pas touché plus que cela, Marie de France a eu toute ma sympathie. De manière générale, un bon moment de lecture avec cette chasse aux loups-garous menée par un ancien croisé et une célèbre poétesse !

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- RÉSULTAT : 15/20. Ce roman reste une belle œuvre graphique, et j'aurais aimé qu'elle dure plus longtemps. Je le recommande tout particulièrement à des personnes qui s'intéresseraient au folklore breton, ou encore qui voudrait lire une roman graphique de qualité en fantasy (ou les deux). Oh, et si vous avez aimé la série Castlevania sur Netflix, il y a pas mal de ressemblances avec, du point de vue des idées et des thèmes.

Il s'agit d'un très beau roman graphique, assez prenant malgré la courtesse du récit.

Je regrette seulement la reliure, qui bien souvent gâche les illustrations.

J'ai été prise par les histoires païennes, mêlées au christianisme. Nous percevons bien la méfiance et le rejet des religions païennes, face au monothéisme et à la peur de la magie. C'est intéressant, mais je n'ai pas non plus été subjuguée ou complètement dans cette histoire.

Qu'est-il advenu de Shéhérazade à la mille et deuxième nuit ? Une fois sauvée par son talent de conteuse de la cruauté de son sultan de mari, vit-elle heureuse au cœur de son palais, comblée par ses rôles de mère et de reine ? Ou bien sa passion pour les contes l'entraînera-t-elle vers un autre destin ? C'est la question qui débute cette suite à l'un des plus grands classiques de la littérature orientale...

Cette fois, c'est non seulement le destin de Shéhérazade qui est mis en avant, mais aussi la personnalité de la conteuse, ses motivations, qui diffèrent aujourd'hui de la simple survie face à son mari. Si, comme dans les Nuits, on peut observer le retour des contes imbriqués les uns dans les autres et des histoires à plusieurs voix, certaines références aux autres personnages du corpus littéraire d'origine (comme Sindbad) ou même la dimension poétique des contes, ne vous y trompez pas, il s'agit bien d'un roman fantasy qui se distingue du merveilleux des Nuits, dans une dimension historique et politique orchestrée autour du personnage d'Azi Dahaka, aux origines mythiques et sanglantes.

Entre créatures fantastiques, maléfices et scènes de combat, une vaste épopée de pouvoir se dessine au fil des parties du roman qui donnent une dimension de plus en plus complexe aux intrigues et aux ressorts de la manipulation par la parole. On retrouve dans Or et Nuit le duo formé par l'horreur pure et la plus grande splendeur dont le contraste saisissant faisait frisonner les auditeurs / lecteurs des Nuits.

Plusieurs trames se croisent et finissent par se réunir, plusieurs temporalités également, donnant lieu à un final grandiose quoi qu'un peu confus à mon sens. L'implication de Shéhérazade en personne dans l'histoire transforme le rôle du conteur, salvateur dans les Nuits, et fait de la parole le personnage principal de ce roman, reliant les uns aux autres une myriades de portraits parfois ébauchés mais jamais négligés

Que sont, finalement, la puissance des djinns, la sagesse de Salomon ou la fureur du sultan-dragon face au pouvoir des mots ? Avec Or et Nuit, on se laisse à plaisir capturer «dans son conte, dans cette toile de beauté, d'échos et d'illusions qui devait durer encore et encore ».

Shéhérazade a apprivoisé son mari avec ses mille et une histoires. Mais elle a de nouveau besoin de liberté. Repartie sur les routes, elle se fait enlever par un brigand. Elle commence à lui raconter l'histoire d'Azi Dahaka, le sultan-dragon...

Depuis que j'ai lu La cité de Laiton, j'ai envie de fantasy orientale. J'ai donc acheté Rozenn et Or et nuit et j'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce dernier !

L'auteur nous livre de magnifiques descriptions qui nous emportent dans plusieurs royaumes. J'ai aimé les personnages comme les sultans, les conteurs et les djinns aux pouvoirs magiques.

L'intrigue est une mise en abyme. Nous suivons Shéhérazade qui vit sa propre aventure mais qui nous raconte aussi l'histoire d'Azi Dahaka. J'ai moins aimé les passages de la reine parce que cela coupait de l'intrigue et je la trouvais un peu antipathique. De plus c'était parfois étrange car elle était personnage de son conte et parlait d'elle à la 3e personne ^^

Le conte raconté m'a énormément plu. C'était magique, les personnages sont attachants, il y a de l'action, un chouilla de romance mais aussi de la politique.

Par contre la fin était un peu rapide et on ne sait pas vraiment si c'est la fin ou s'il y aura une suite (apparemment pas vu ce que j'ai lu sur internet). Mais la fin, n'est-ce pas le début d'une autre histoire ? 😉

Bref, pas un coup de coeur comme La cité de Laiton mais une belle incursion dans un superbe univers oriental où magie et politique se côtoient. Et puis la couverture est magnifique !